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La ville est-elle le lieu naturel de l'épanouissement du génie humain - Axe II

Dissertation : La ville est-elle le lieu naturel de l'épanouissement du génie humain - Axe II. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  5 Avril 2016  •  Dissertation  •  1 253 Mots (6 Pages)  •  2 298 Vues

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Voici le plan de l’axe II de notre dissertation qui se propose de répondre à la problématique : La ville est-elle

le lieu naturel de l’épanouissement du génie humain ?[pic 1]

[pic 2]

Nous avons regroupé des arguments (illustrés par des exemples) qui soutiennent des idées directrices. Ces idées directrices permettent de valider notre idée directrice principale.

  1. Un habitat devenu une jungle hostile à l’homme

A.La ville est devenue un lieu de perdition

  1. La ville est un enfer où l’on perd sa vigueur physique ex : « l’aspect général de la population parisienne, peuple horrible à voir, hâve, jaune, tanné » (doc20)

  1. La ville est un lupanar où l’on perd sa dignité  ex : « je voulais

m’enivrer de l’énorme catin » Baudelaire (doc 21) Bilan du sous axe A Transition vers sous axe B

  1. La ville est devenue un monstre tentaculaire

  1. La ville engloutit les hommes ex : « l’homme n’est plus qu’un infime rouage d’une vaste machine qui le dépasse, le dissout, le broie »

(doc 22)

  1. La ville aliène les hommes, est un lieu déshumanisé ex : « elle abrutit les gens (…) conduits à la stupidité diligente des abeilles »

(doc 23) Playtime ou Bienvenue à Gattaca présentent « des univers urbains aseptisés, désincarnés » (doc 22)

Bilan du sous axe B Transition vers        sous axe C

  1. La ville est devenue un lieu d’antagonismes et de contrastes

  1. Le lieu violent ex : « Bombay est une ville violente. (…) Le déchaînement de violence fait partie de l’inconscient de la ville »

(doc 24)

  1. Le lieu de la ségrégation sociale ex : »C’était le quartier précieux, qu’on m’a expliqué plus tard » (doc 24 bis) « De l’autre côté du

Tietë, la favela du Coliseu, pauvre parmi les pauvres, dont le revenu mensuel moyen d’un habitant n’atteint pas le prix du ticket de stationnement « du magasin de « luxe absolu » Daslu. (doc 25)

Bilan de l’axe II Transition vers axe III (se réapproprier, réapprivoiser ce milieu « naturel »)


Par certains aspects, la ville semble être le symptôme des civilisations, un fléau pour l’homme, devenue une jungle hostile, allant à l’encontre de ses besoins fondamentaux.

Tout d’abord, la ville est devenue un lieu de perdition, dans lequel l’homme semble laisser sa vitalité, sa force, son âme, ses valeurs.

Ainsi        la        ville        est        un        enfer        propice        à        tous        les        vices,        tous        les        mirages.

L’homme, emporté par la vie infernale et effrénée de la ville va perdre sa vigueur, sa vitalité. Usé par le travail et l’avidité, l’homme ne laisse que peu de place aux émotions et à la sérénité. Ainsi, Honoré de Balzac nous décrit

dans  Scènes  de  vie  parisiennes,  les  habitants

de  cette  ville  comme  un

« peuple horrible à voir, hâve, jaune, tanné »

avec « des visages (…) des

masques (…) tous exténués, tous empreints des signes ineffaçables d’une haletante avidité ».

Mais la ville est aussi un lupanar pour l’homme, un lieu de déchéance et de débauche, un lieu néfaste où il est attiré par les plaisirs et les vices que lui offrent ces « courtisanes » nommées Paris, New York, Bombay ou Sao Paulo quitte à en perdre sa dignité. Baudelaire par exemple dans Les Fleurs du Mal voulait s’ « ’enivrer de l’énorme catin » en voyant Paris de ses hauteurs

car il ne peut résister à la tentation de cette ville même en outrepassant les valeurs morales de l’homme.

La ville est donc bien un lieu de perdition pour l’homme et son âme. Mais

n’est-elle pas de ce fait un monstre babélique aux infinis tentacules, aliénant les hommes ?

La ville a été bâtie par l’homme, de plus en plus verticale, imposante, s’élargissant sans aucune limite.

A son tour, la ville modèle l’ homme, le domine, si bien qu’elle finit par l’engloutir. D’ailleurs, certains films de science-fiction et d’anticipation comme Métropolis de Fritz Lang, nous invite dans une mégapole, une ville-

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