DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Le Développement

Compte Rendu : Le Développement. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 42

vec la redistribution des cartes en terme de poids éco avec l'essor des PED.

Tout de même, cet optimisme ne doit pas cacher l'inégalité des processus de rattrapage, bien qu'une relative convergence soit visible. En 1990, le PIB moyen par habitant dans l'OCDE était 60 fois plus élevé que celui de la Chine, aujourd'hui, ce rapport est de 1 à 13 selon les régions chinoises. Ce phénomène se généralise aux autres PED jusqu'au milieu des années 90.

Les enjeux de ce chapitre :

Qu'est ce que le sous-développement ?

Quelles sont les causes du sous-développement ?

Comment sortir du sous-développement ?

PARTIE 1 : Sous-développement et développement : concepts et théories

A quelles caractéristiques on peut repérer le dvpt éco ?

A partir de cela, comment peut-on repérer le sous-dvpt ?

Comment on mesure le dvpt ?

On commencera par rapprocher sous-dvpt et pauvreté mais nous verrons aussi que les pays sous-développés ont des caractérisitiques propres.

Des conceptions du développement aux caractèristiques du sous-développement

De la pauvreté monétaire à la « non-couverture des coûts de l'Homme » (F. Perroux)

Un pays sous-développé est d'abord un pays qui est pauvre mais comment mesure t-on la pauvreté ?

1) Première approche : mesure de la pauvreté monétaire nationale.Or, cela revient à distinguer pays développés / pays sous-développés par la distinction pays riches / pays pauvres. C'est cette approche que l'on adopte qd on mesure ce phénomène à l'aide du PIB / hab. En 2000, les pays sous-développés regroupaient 4/5 de la population mondiale et représentaient 1/5 de la production mondiale. Les pays sous-développés sont donc 4 fois plus nombreux et produisaient 4 fois moins.

La Banque Mondiale définit 3 ou 4 groupes de pays selon le revenu par habitant :

-économies à faible revenu (moins de 900$ / hab) : pays d'Afrique subsaharienne

-économies à revenu intermédiaire (entre 900 et 3500 $/hab) : Inde (1000 $/hab); Brésil (7700 $/ hab)

-économies à revenu élevé (plus de 10 725 $/hab) : Singapour

(La BM est consciente des limites de son indicateur, mais celui-ci permet tout de même de repérer relativement bien les PED)

On voit donc que cette approche à des limites. Le PIB n'est pas un indicateur de bien-être, bcp de choses se font en dehors du cadre marchand. Surtout, avec cette approche, on ne tient pas compte des inégalités au sein des pays. Il faut regarder s'il y a bien un progrès généralisé au sein des PED. -On peut considérer que les inégalités sont un des traits caractérisitiques du sous-dvpt (constraste entre le littoral chinois et les terres, entre le Sudeste au Brésil (riche) et le Nordeste) même si cela reste variable selon les PED.

2) Deuxième approche : la satisfaction des besoins fondamentaux

Elle tente de répondre aux limites de la 1ère mais s'appuie encore sur la pauvreté.

Pour Perroux, le sous-dvpt est « la non-couverture des coûts de l'homme ». Ses symptômes st donc la malnutrition, le non-accès à l'eau potable, l'analphabétisme. C'est évidemment lié à la pauvreté monétaire, mais pas de manière univoque (voir ci-après différences entre IDH et PIB/hab...)

On utilise alors des indicateurs de résultats (comment sont utilisés les richesses produites ?) plutôt que des indicateurs de moyen (les richesses produites). On cherche donc à construire des indicateurs composites.

-l'IDH : espérance de vie, niveau d'éducation des adultes, revenu par tête. Norvège : 0,97, Niger 0,27.

L'Arabie Sahoudite a un revenu par hab deux fois plus élevé que la Thaïlande, mais ils ont le même IDH; Cuba mieux classé par l'IDH que par le PIB/ hab.

-Egalement, l'IPH ou encore l'indicateur de participation des femmes.

Développement et changement structurel

1) Le développement ne se réduit pas à la croissance

Précédemment, on a associé le sous-dvpt à un manque. Ici, nous allons montrer que ce lien n'est pas si évident que cela et qu'une économie sous-développée a des structures différentes. Perroux définit le développement comme « la combinaison des changements sociaux d'un pays qui le rendent apte à faire croître le produit réel global de façon cumulative et durable ». Donc, pour Perroux, c'est le changement structurel qui joue sur la croissance elle même.

Donc, il y a bien un fort lien entre croissance et développement mais cela ne se réduit pas à la croissance, il faut aussi se pencher sur les structures.

Qu'est ce que le changement structurel ? Qu'est ce qui caractérise les structures des pays développés ?

Le chgt structurel est un phénomène qualitatif, dimensionel, non déterminé.

2) Désarticulation, dualisme, secteur informel

=> Ce sont les structures propres aux pays sous-développés.

-Désarticulation

3 sources de la désarticulation :

-La faiblesse des liaisons entre les différentes branches de l'économie

Ds cette perspective, le dvpt renvoie à un « noircissement de la matrice input-output » : lorsqu'il y a bcp de relations entre les branches, signe d'une économie diversifiée donc développée, il y a bcp de chiffres d'où noircissement.

-La faiblesse des infrastructures de transport

-Les défaillances institutionnelles : cadre légal incertain, Etat de droit non garanti, donc insécurité économique qui rend difficile le dvpt des actés éco.

Chiffre de la Banque Mondiale : il faut 203 jours en Haïti pour déposer une entreprise contre 2 jours en Australie.

-Dualisme

Cette désarticulation, lorsqu'elle est forte, peut conduire à un dualisme ds les pays sous-développés. Il y a une économie à 2 vitesses : un secteur moderne, lié à l'économie mondiale et un secteur traditionnel, qui échange peu avec le secteur moderne, qui à des technologies peu développées.

-Le secteur informel

Ce sont toutes les actés qui se ft en dehors du cadre légal, qui utilisent des ressources locales, une main d'oeuvre locale. C'est un secteur qui dépend bcp de la santé de l'économie. En période de crise, ce secteur prend encore plus d'ampleur ds les PED. Il constitue 40 à 80 % de la production des pays africains dans les années 1990.

3) Structures sociales, politiques, culturelles (5)

On peut étendre le chgt structurel aux structures sociales, politiques, culturelles càd dire qu'un pays sous-développé se caractérise aussi par ses structures sociales, politiques et culturelles propres.

En effet, qd un pays se développe, sa démographie évolue (vers la transition), tout comme l'importance relative des secteurs (l'agriculture recule). Certains pensent également que le dvpt économique passe par des chgts culturels (essor de l'individualisme, évolution du rôle des femmes), voire des chgts de mentalités pour certains : il faut accepter le progrès, changer sa vision de la nature. Enfin, certains considèrent que la démocratie est un gage de dvpt. Pour Sen, les pays démocratiques ne connaissent pas de famine.

On en vient donc à des éléments qui sont moins consensuels et qui peuvent mener à un risque d'ethnocentrisme. Dire qu'un pays est développé si ses secteurs sont diversifiés, c'est objectif, mais dire, que la démocratie est nécessaire au dvpt, cela reste un pt de vue, celui des pays développés. N'est-ce pas le regard des populations occidentales à travers ces critères ?

Le développement : une idéologie occidentale ?

Au final, on caractérise le dvpt comme le chgt structurel qui conduit à l'essor de l'économie de marché, de l'individualisme et de la démocratie. Il y a donc un risque de confondre le dvpt avec le processus de chgt social qu'on connu les pays développés. Or, il faut bien se dire qu'il y a pluralité des modes de dvpt. Sinon, le dvpt c'est un discours des pays occidentaux, une vision du monde, un ensemble de valeurs que les occidentaux cherchent à imposer aux autres pays. C'est le pt de vue de Latouche, qui dit que « le développement est d'abord un regard sur le monde qui vise

...

Télécharger au format  txt (63.5 Kb)   pdf (429.8 Kb)   docx (35.2 Kb)  
Voir 41 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com