DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Le Progrès Technique Entraîne-t'Il Une Dévalorisation Du Travail Humain?

Documents Gratuits : Le Progrès Technique Entraîne-t'Il Une Dévalorisation Du Travail Humain?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 5

ossède l'homme de beaucoup également. Rousseau a dit que « si le sauvage se porte tout entier avec lui, alors inversement, l'homme de la technique de dépossède de ses forces et facultés, qu'il transporte hors de lui ».

Le travail est un acte qui se passe, aujourd'hui, entre la machine et la nature.

La machine ayant remplacer l'homme qui utilisait les forces de son corps : bras, jambes, mains et même la tête en les mettant en mouvement pour donner une forme à la matière.

Ce n'est plus l'homme qui crée et réalise ses projets, ce qu'il imagine mais la machine. Certes l'homme a créé et contrôle la machine, mais c'est celle-ci qui crée, fabrique et réalise. C'est la machine qui manipule la matière. L'homme a perdu tout contact avec sa création.

D'après l'étude fait par G. Friedman dans son ouvrage Le Travail en Miettes, les ouvriers se démotivent du travail.

Dû au développement et de la mécanisation, les ouvriers sont limités à exécuter des opérations minutieusement étudiées de manières répétés et parcellaires. Cela entraîne une dépossession pour l'ouvrier car il n'a plus de contact avec le matériau, il n'a plus à s'appliquer dans ce qu'il entreprend. Il perd son savoir-faire au fur et à mesure que le temps passe, la connaissance de sa matière et de son métier. De par la monotonie du travail qu'effectue l'ouvrier, même un idiot pourrait le faire.

L'ouvrier est insatisfait de son travail car il lui devient extérieur, inconnu et n'y développe donc plus aucune énergie.

Le travail humain est aliéné, déshumanisé à cause du progrès technique. Le progrès technique abrutit l'homme. Friedman propose de diversifier les tâches à effectuer, comme solution.

Le progrès technique sépare l'homme de la nature et le déshumanise.

Prenons l'exemple de l'agriculture artisanal. Le paysan est celui qui aide la terre, sa mère, à « donner la vie » dans de bonnes conditions. En la nourrissant de graines, comme le blé, la faisant boire et la replaçant de temps en temps avec avec sa houe ou sa charrue, elle lui donne des épis de blés qu'il ramassera avec sa principale outils, sa main et qui le nourriront. Le paysan sera heureux de participer et d'assister à cette naissance. Il est comblé également par sa complicité et sa relation avec la terre.

Vient le progrès technique. Le paysan va installer un système d'arrosage automatique et va acheter des machines ( tracteurs …) pour l'aider. Il constate qu'il travaille plus vite et toujours aussi efficacement mais il se rend compte que la complicité qu'il avait avec la terre et leur relation ne sont plus d'actualité.

Le paysan est malheureux, malgré le fait qu'il gagne davantage d'argent, puisqu'il ne touche quasiment plus sa terre et regrette la période qui précédait le progrès technique.

Le progrès technique a permis à l'homme de s’extérioriser davantage dans son travail, de transformer plus vite la nature, comme sa propre nature pour se donner de meilleurs moyens d'existence ( progrès de la médecine en autre ). La machine qui s'utilise facilement accentue la puissance d'action de l'homme sur la nature et contribue au développement de ses qualités. Elle évite à l'homme de se donner de la peine, d'être dans le besoin et lui permet d'avoir plus de temps pour sa personne et ses loisirs. L'homme peut donc faire plus de projet pour l'avenir car il libre.

Cependant, le travail humain qui necessitait autrefois de l'attention, de la volonté, des efforts physiques et psychologiques n'a plus besoin de tout cela à présent sauf de l'effort psychologique, pour supporter la monotonie et la répétition de ce qui est devenu le travail humain. Une monotonie causée par l'arrivée de l'OST ( le taylorisme puis le fordisme ).

L'humain n'a plus à faire attention, ni à utiliser sa force physique. Le progrès le fait pour lui. Ce qui entraîne la perte de volonté de travailler car l'homme ne s'identifie ni ne se retrouve dans ce qu'il produit, comme auparavant. Il est donc démotivé et se force à travailler que pour subvenir à ses besoins et ne pas devenir

...

Télécharger au format  txt (6.6 Kb)   pdf (73.1 Kb)   docx (7.8 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com