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Le Worcestershire Road

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ne porte d'entrée sous l'embouchure. Pour un oeil averti, il n'y avait pas de doute, le sphynx avait effectivement une queue entourée de bosquets verdoyants qui dissimulaient une entrée menant au coeur du bel animal.

Après une heure de tâtonnement dans l'obscurité de la grotte, c'est à travers les stalagtites et les stalagmites qu'il découvrit, à sa grande stupéfaction, un tombeau ouvert! Fait encore plus troublant, il était sur roulettes!! Excité au plus haut point, il roula à tombeau ouvert jusqu'à l'extérieur pour évaluer sa découverte et commença la fouille minutieuse. Surpris, il songea qu'il aurait une énigme de taille à résoudre et qu'il aurait sans aucun doute besoin de l'aide de son ami Sherlock. On devinait un sourire sous sa mine ébahie. C'est Sherlock qui va être surpris, songea-t-il. Il voyait d'ici le flegmatique Sherlock complètement décontenancé devant cette inimaginable affaire à résoudre.

Loin de s'imaginer que ses quelques jours de vacance prendraient une telle tournure, il décida, sans plus attendre, de rentrer à Londres pour faire part à son collègue de cette mystérieuse découverte.

De retour à Londres, retrouvons donc nos deux héros installés au salon de la maison de Sherlock dans le quartier de Worcestershire, sirotant un bon thé et discutant de choses et d'autres comme ils savent si bien le faire.

Sherlock: Une âme cent pour cent végétale cher ami et qui plus est, poly-insaturée et non-hydrogénée.

Watson: Ah! fit-il d'un air songeur.

Sherlock: j'ai assisté à des conférences avec, entre autres, le grand pédologue Santerre Sapousse.

Watson: Ah ! fit-il d'un air intrigué.

Sherlock: Saviez-vous, cher ami, que je possède présentement un spécimen rare dans mon sauna-taurium ?

Watson: Ah! fit-il d'un air interrogateur.

Sherlock: En effet, imaginez-vous donc qu'il m'a affirmé avec preuve à l'appuie que mon phylodendron secundis serait la réincarnation de ma première femme Hortensia.

Watson: Ah! fit-il encore d'un air douteux.

Sherlock: Voulez-vous cesser de changer d'air s'il vous plaît !!!

Watson: Euh...fit-il d'un air déconcerté. Excusez-moi, j'avais la tête ailleurs.

Sherlock: Dans les monts de Claudia peut-être ?

Watson: Excusez-moi encore, poursuivez, je reviendrai sur ce qui me tracasse plus tard.

Sherlock: Je disais donc, que ma première femme Hortensia, serait la réincarnation de mon phylodendron secundis. Je soupçonnais qu'elle avait une âme végétale mais comme elle mangeait beaucoup de gras animal et de fameux Mcmuffins de Sir McDonald, vous savez comme moi que c'est le cholestérol qui l'a tuée et non Jack l'éventreur comme nous le pensions à l'époque, si vous vous rappelez bien de notre enquête, cher collègue. Vous savez, Santerre est passé maître dans l'art de communiquer avec les plantes grasses et il m'affirme que mon Hortensia était du type végétal déshydro-gênée. En effet, elle était très timide et elle renonculait souvent devant mes avances pédonculantes.

Watson: Ah ! fit-il sans air particulier.

Sherlock: Cependant, mes soupçons se confirment car j'ai retrouvé quelques photos d'elle se plantant le nez dans un Amadévis Tulanuscrum, plante pulpeuse d'odeur suave communément appelée le Lys Saint-Jacques. Elle vient d'une famille de monocotylédone de souche Sicilienne, car cotylédonne quetchose on né pé pas réfousé. Je vais la mettre sous verre et la surveiller de près.

Watson: Que de questionnement, que de questionnement ! mais étant moi-même un beau-tanniste à mes heures, je pourrais vous en parler longuement. Malgré que, selon mon expertise, certaines questions restent floues en ce domaine.

Sherlock: Ah oui, lesquelles ?

Watson: Lorsqu'un être humain est possédé d'une âme végétale, où pistil? Et s'il s'avérait avoir une âme mécanique, la question serait-elle où piston? Y a de quoi changer de domaine et se recycler en pisciculture et devenir piscivore, puis mouiller son pyjama la nuit et se faire passer pour un pissenlit et, par le fait même, tacher son drap de pistache. Enfin, restons sur cette piste car c'est pissement plus drôle un pisse-vinaigre à la pointe d'un pistolet qu'une pissoire à la pointe d'un pisse-minute.

Sherlock: Croyez-vous cher Watson, que je devrais lui couper la queue pour accélérer le processus de réincarnation sous le règne minéral car je voudrais m'installer une racaille à l'arrivée du printemps ?

Watson: Pas du tout cher ami, le processus se fera naturellement et de plus, nous sommes loin d'une pénurie de racaille, regardez autour de vous, on ne peut pas dire qu'ils sont rares.

Sherlock: J'avais remarqué oui !

Watson: Mais parlant de queue, j'ai fait une découverte qui m'a ébranlé au plus haut point.

Sherlock: Ah ! c'est cela qui vous tracasse depuis votre arrivée, auriez-vous perdu toute sensibilité à ce niveau ? D'ailleurs je comprendrais vu votre âge avancé.

Watson: Mais pas du tout !!! Je vous ferai remarquer que ma queue se porte très bien merci, quelques petits furoncles ici et là mais sans plus, alors puis-je continuer mon histoire ?

Sherlock: Oui bien sûr, répondit-il, arborant un sourire de satisfaction.

Watson: Vous vous souvenez sans doute de l'agente de voyage qui avait préparé mon séjour de vacance en Egypte, vous savez, la jolie rousse?

Sherlock: Ah oui! je me souviens, celle qui ressemblait à Sandra Botox?

Watson: Euh... oui si on veut. Eh bien, elle avait raison! Le sphynx a une queue qui cache une porte secrète et je l'ai vue de mes yeux!

Sherlock: Ah Seigneur! J'aurai tout entendu! Mais comment se fait-il que personne n'en ait jamais parlé si ce que vous dites est vrai?

Watson: J'ai fait ma petite enquête, vous pensez bien! Le guide touristique m'a affirmé que toute la partie arrière du sphynx était enfouie sous un amoncellement de sable depuis des milliers d'années et soudain, l'an dernier, secoué par un énorme tremblement de terre, tout son arrière-train a resurgi des profondeurs avec un vacarme infernal. Il paraît que c'était quelque chose à voir et à sentir. Voilà ce qui explique pourquoi maintenant on peut voir sa queue, perdue dans la végétation qui a poussée tout autour.

Sherlock: Quelle histoire, cher ami, je n'en reviens tout simplement pas. Voulez-vous encore un peu de thé?

Watson: Oui merci, mais ajoutez-y un peu de cognac car j'arrive au plus intéressant cher collègue. Vous vous doutez bien que je n'en suis pas resté là, j'ai sécurisé le périmètre et je me suis mis à avancer à pas de loup vers l'orifice qui se trouvait directement sous la queue et, tenez vous bien cher ami, c'est à ce moment-là qu'une odeur nauséabonde a envahie l'embouchure, juste au bon endroit quoi! J'avais cru voir une momie en putréfaction mais je me rendis compte que cette odeur venait de l'haleine d'Aninus Chinoulta, le gardien du tombeau, qui se cachait derrière une toile d'araignée. A voir son allure, on aurait juré qu'il se tenait là depuis un millier d'années et je n'ai pas besoin de vous dire qu'il fût très surpris de ce face à face. Il a prononçé quelques mots en sanscrit et sans ce cri j'aurais pu croire qu'il s'agissait d'une statue égyptienne d'un autre temps.

Sherlock: Osiris !

Watson: Ozzy quoi ?!?

Sherlock: Osiris, Dieu égyptien, protecteur des morts, c'est de cette statue dont vous parlez.

Watson: Ah ! Ozzy Rice !

Sherlock: Pas Ozzy comme Ozzy Osborne et Rice comme William Rice, mais Osiris tout court.

Watson: Ah ! Osiris Thout Kûr !

Sherlock: Pas Osiris Thout Kûr cher Watson, mais Osiris tout court.

Watson: C'est ce que je disais, Osiris Thout Kûr !

Sherlock: Noooooon Watson !!! tout court comme la fin!

Watson: La fin de qui ?

Sherlock: Mais la fin de personne merde ! Quel idiot quand même !

Watson: Qui ? Osiris Thout Kûr ?

Sherlock:

...

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