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Les Poilus

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olitaines et coloniales perçoivent cette tenue sauf les troupes de l'armée d'Afrique qui reçoivent des tenues de couleur kaki tirant sur le jaune moutarde. Pour protéger la tête des soldats, l'État- major fait distribuer 700 000 cervelières entre février 1915 et fin 1915. Ces calottes métalliques, à placer sous le képi, constituent une protection aussi peu pratique qu'inopérante et finissent souvent en ustensiles de cantine. Le casque Adrian, métallique, commence à doter les unités à partir de septembre 1915; il est, dans les faits, perçu à partir de 1916 par l'ensemble des poilus. Il se compose d'une bombe métallique de 7/10e de millimètre d'épaisseur sur laquelle sont rivetés un cimier, une visière et un couvre nuque, un insigne d'arme complète l'ensemble métallique ; l'intérieur est doublé en cuir de mouton, des bandes d'aluminium ondulé assurent à la fois son maintien sur la tête et l'aération. Le nouveau casque est peint en gris artillerie , la couleur du canon de 75 ; il existe en trois tailles et pèse entre 670 et 750 grammes.

jusqu'à 1915 depuis 1915

L’équipement du fantassin

évolution du fantassin canadiens et de son équipement ( les informations les plus complète que j’ai trouvée était sur l’armée canadienne donc je n’ai pas fait sur l’armée française … )

En ce qui concerne l’équipement du fantassin, on lui a ajouté bien des gadgets depuis la Première Guerre mondiale, mais les composantes essentielles sont demeurées les mêmes. Le fantassin de la Première Guerre mondiale portait une version de l’uniforme britannique M1902, qu’il a fini par adopter dans sa forme intégrale à mesure que la guerre évoluait. La tenue comprenait un pourpoint en cuir, que les hommes appréciaient par temps froid. Nos combattants portaient aussi la couverture de tranchée britannique M1915 par temps froid et un casque d’acier Mark I pesant 0,9 kilogramme. Chaque homme avait en outre une gamelle, une pelle macadam quasiment inutile, diverses versions et combinaisons de sacoches d’attirails et le harnais à sangles propre aux troupes canadiennes. Son arsenal comprenait le fusil Ross (peu apprécié), des mitrailleuses mobiles, des mortiers de tranchée, des grenades et des grenades à fusil. Les soldats canadiens ont fini par porter un masque anti-gaz, mais, au départ, ils devaient se protéger du mieux qu’ils le pouvaient au moyen de tampons improvisés, trempés dans l’urine, qui neutralisaient plus ou moins le chlore. Certains soldats préféraient se servir d’un mouchoir imbibé d’une solution de bicarbonate de soude. On a finalement réussi à produire des masques plus efficaces et à les distribuer aux troupes. Quant aux moyens de transmission, ils étaient encore très rudimentaires, stationnaires et limités à l’usage de lignes terrestres. On a bien tenté de mettre quelques radios en service, mais elles étaient extrêmement difficiles à transporter et donnaient rarement de bons résultats.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le fantassin canadien portait une tenue de combat standard en serge kaki et un casque d’acier à camouflage dont la couronne, plus circulaire et plus plate, le distinguait du casque utilisé durant la Première Guerre mondiale. Il devait aussi porter des outils de tranchée, des munitions, une bouteille d’eau, une gamelle, une trousse de toilette, une toile de sol, une cape anti-gaz (un poncho imperméable censé le protéger contre les gaz irritants), un masque anti-gaz, une boussole et d’autres articles qu’il rangeait dans des pochettes ou des sacs attachés aux sangles. Le modèle 1937 était essentiellement un harnais imperméabilisé de couleur kaki, dont les sangles passaient par-dessus les épaules et s’attachaient au ceinturon. Affublé de tout ce matériel, le fantassin portait alors une charge supérieure à celle de son prédécesseur de la Première Guerre mondiale. L’arsenal de base du soldat de l’infanterie canadienne à cette époque était le fusil Lee-Enfield ou la mitraillette Bren. En outre, chaque peloton comptait une radio portative dont le transport, l’entretien et le fonctionnement étaient la responsabilité d’un homme désigné.

En comparaison, dans les Forces canadiennes actuelles, le fantassin est équipé du fusil C7, le successeur du lourd et robuste FNC1, qui a été conçu par la Fabrique Nationale au début des années 1990. Au C7 s’ajoutent un éventail de mitrailleuses et de mitraillettes de divers calibres ainsi que des mortiers et des grenades. Grâce aux progrès technologiques, les armes antichars sont devenues plus performantes; des fusées non guidées et des missiles guidés à courte et à longue portée sont venus garnir l’arsenal du fantassin moderne. La technologie radio a évolué, donnant naissance à des émetteurs-récepteurs plus petits et plus faciles à transporter, que tous les soldats doivent apprendre à utiliser. Des vêtements et du matériel mieux adaptés favorisent la conduite d’opérations dans toutes sortes de conditions climatiques. Les gilets et les casques, quoique plus légers, protègent mieux contre les armes à fragmentation et, grâce à une combinaison contre les agents biologiques et chimiques, un soldat a de meilleures chances de survie en cas d’attaque nucléaire, biologique ou chimique. Dans l’ensemble de l’armée canadienne, on a remplacé le harnais en toile datant de 1982 par un nouveau gilet tactique. Ce gilet est conçu pour loger tout ce dont le fantassin a besoin pour se battre et assurer sa survie en situation de combat; il comprend des pochettes spéciales où ranger des articles tels qu’une lampe torche Mag-Lite, des grenades fumigènes, des cartes, des rations, des munitions de fusil et de mitraillette, des grenades à fragmentation et une baïonnette9. Même les rations sont fabriquées dans le souci d’être aussi légères que possible tout en procurant, en théorie, le maximum de goût et d’éléments nutritifs. Il est évident que le matériel du fantassin est aujourd’hui beaucoup plus complexe que jadis.

Le fantassin a toujours été l’élément essentiel de l’armée de l’ère industrielle. Cependant, les implications de la réalité du combat dans le champ de bataille du XXIe siècle laissent entrevoir un fantassin d’élite qui, en fait, relève peut-être de la chimère.

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On peut remarquer l’aspect plus sérieux du soldat actuel et le physique plus développer que celui du poilu…

Le recrutement et l’entraînement

Certes, on a pu voir au fil des ans que le soin porté au recrutement et à l’entraînement a entraîné des progrès importants. Mais fondamentalement, le fantassin est demeuré le même. Lors de la Première Guerre mondiale, la population du Canada atteignait à peine huit millions d’habitants, et, de ce nombre, environ un million et demi avaient l’âge requis pour se battre. Pourtant, le Canada a finalement envoyé plus de 650 000 combattants, quoique l’on ait dû user de souplesse dans l’application des normes de recrutement pour atteindre les quotas visés. Ainsi, les recruteurs ne prêtaient pas toujours attention à certains critères tels que la taille, l’âge et l’intégrité physique. En vertu de la Loi du Service militaire de 1917, ils devaient tenir compte de l’âge, de l’état de santé, de l’état civil et des moyens financiers, mais pas des aptitudes ni des déficiences.

Quant aux normes relatives à l’entraînement, elles variaient énormément. Le besoin urgent de troupes en Angleterre imposait des limites à la période d’entraînement au camp Valcartier, point d’embarquement des troupes. Par ailleurs, le manque d’organisation, les tests médicaux et les insuffisances d’équipement et de matériel retardaient l’entraînement. Tous les soldats recevaient une formation élémentaire comprenant des exercices de tir au fusil et de combat à la baïonnette. Le tir y était prioritaire, mais, pour se qualifier, beaucoup d’hommes devaient reprendre le cours plusieurs fois. Il ne restait alors guère de temps pour une spécialisation quelconque3.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, on divisait les candidats en deux catégories. La catégorie A, celle des recrues du service général, regroupait les hommes jugés parfaitement aptes, de corps et d’esprit, à effectuer un service actif dans toutes les conditions de combat, peu importe le climat; ils devaient être capables de marcher, avoir l’ouïe fine et jouir d’une vue suffisamment bonne pour se servir d’une arme à feu. Cette catégorie était un préalable incontournable pour être admis dans n’importe quelle

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