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Littérature Comparée

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insi que

sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine.

Il n’a pas vraiment de concurrent car Christopher Marlowe meurt en 1993 et Thomas Kyd en 1994.

Shakespeare domine donc la scène anglaise et donne environ deux pièces par an.

Installé à Londres vers 1588, après des années de pérégrinations dont on ne sait presque rien, il

jouissait dès 1592 d'une certaine renommée en tant qu'acteur et auteur dramatique. Peu de temps

après, il s'assura la protection du comte de Southampton, auquel il dédia ses premiers poèmes,

Vénus et Adonis (1593) et le Viol de Lucrèce (1594), deux longs poèmes narratifs composés dans le

goût de l'époque, qui privilégiaient la poésie amoureuse et élégiaque. On date également de cette

période un recueil poétique, les célèbres Sonnets, dont le dédicataire masculin, jeune homme paré

de toutes les beautés et de toutes les vertus, est resté inconnu, et qui ne seront publiés qu'en 1609.

Ces quelque cent cinquante poèmes raffinés, écrits dans une langue précieuse, sont une des plus

belles réussites d'une époque féconde en poésies amoureuses. Ils présentent des considérations sur

le désir, la jalousie, la hantise de la vieillesse et de la mort ainsi qu'une analyse très fine du

sentiment amoureux.

Shakespeare devint actionnaire de la compagnie théâtrale des " Lord Chamberlain's Men ", qui,

après la mort de la reine Élisabeth Ire, prit le nom de " King's Men ". Les représentations avaient

lieu habituellement au Globe Theatre puis, à partir de 1608, au Blackfriars, mais Shakespeare eut

l'occasion de représenter ses pièces à la cour d'Élisabeth plus souvent qu'aucun autre

dramaturge. En 1612, après une vingtaine d'années passées au théâtre, William Shakespeare revint

définitivement à Stratford, où il avait acheté des biens ; il y mourut le 23 avril 1616.

1601 : Le Comte d’Essex, c’était le favori de la reine Élisabeth, un jeune homme en difficulté car il

a des dettes que la reine refuse de payer. Il complote alors contre la reine mais en février 1601 le

complot est découvert et la reine est contrainte de faire décapiter son amant.

Shakespeare se serait inspiré de cette actualité pour écrire Hamlet, d’autant plus que l’un des fidèles

d’Essex était également l’un des protecteurs de la troupe de Shakespeare et l’un de ses amis.

Les grandes tragédies de Shakespeare viennent après Hamlet : Titus Andronicus, Roméo et Jules

César.

Corneille :

Né à Rouen dans une famille de la bourgeoisie de robe cultivée, Pierre Corneille envisage, après de

solides études chez les Jésuites, une carrière d'avocat avant de se tourner vers la littérature. Il écrit

d'abord des comédies comme Mélite (1629, sa première oeuvre), La Place royale (1634), L’Illusion

comique (1636) ou plus tard Le Menteur (1643, pièce qui inspirera les comédies de moeurs de

Molière). Mais à partir de 1637, il se tourne vers le genre tragique avec en (1637), une tragicomédie

qui fait grand bruit Le Cid. Suivront des tragédies aux sujets romains comme Horace

(1640), Cinna ou la Clémence d'Auguste (1641), Polyeucte (1642), Rodogune (1644) ou encore

Nicomède (1651).

En 1947 il est élu à l’Académie Française.

Son oeuvre importante, riche de 32 pièces, est diverse puisque à côté de comédies proches de

l'esthétique baroque et pleines d'invention théâtrale comme dans L’Illusion comique ou dans des «

comédies-machines », Pierre Corneille a su donner sa véritable dimension à la tragédie

moderne naissante au milieu du XVIIe siècle. Aux prises avec la mise en place des règles

classiques, il a marqué de son empreinte le genre par les hautes figures qu'il a créées : des âmes

fortes confrontées à des choix moraux fondamentaux (le fameux « dilemme cornélien ») comme

Rodrigue qui doit choisir entre amour et honneur familial, Auguste qui préfère la clémence à la

vengeance ou Polyeucte placé entre l'amour humain et l'amour de Dieu.

v La querelle du Cid : En 1636, Corneille fait jouer Le Cid. La pièce remporte un énorme succès.

Richelieu protège Corneille, et le fait anoblir par le roi en 1637. Cependant, Jean Mairet et Georges

de Scudéry, deux dramaturges vont attaquer Corneille, en l’accusant de ne pas respecter les règles

du théâtre classique, entre autres la règle des trois unités, règle instaurée en 1630 à la demande de

Richelieu. Ils l’accusent également de poignarder dans le dos la France en guerre contre l’Espagne,

en produisant une pièce dont le sujet, le titre, les personnages et les décors sont espagnols. Richelieu

demande à l’Académie française son opinion. Il y voit en effet l'occasion pour l'Académie, qu'il

avait fondée deux ans plus tôt, de paraître comme le tribunal suprême des lettres, de se faire

connaître du public et d’obtenir ainsi l’enregistrement de son acte de fondation par le parlement de

Paris. À la fin de l'année 1637, l’Académie présente un texte mis au point par Jean Chapelain : Les

Sentiments de l’Académie sur la tragi-comédie du Cid, qui contient un certain nombre

d’observations de style. La plus connue fait référence à Chimène, qui n'hésite que très

succinctement à défaire la promesse de mariage accordée à Rodrigue, assassin de son père. La

promesse étant respectée, les moralistes se trouvèrent choqués de ce manque de bienséance et de

vraisemblance. Toutefois, Corneille n’accepte pas ces critiques, puisque la majeure partie de son

inspiration relevait de faits

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