Mes Étoiles Noires

s du Mandem écrivent la « charte du Mandem ». Anne Zingha qui était la princesse d’Angola, instaure la parité entre homme et femme, et l’éducation des femmes. Mais il n’y a pas qu’eux qui ont fait bouger les choses grâce à des chartes et des discours. Martin Luther King l’a fait le 28 Aout 1963 avec son fameux discours « J’ai fait un rêve » et Nelson Mandela en 1955 avec son groupe ANC (African National Congress), ils ont rédigés la « charte de la liberté ». Avec ce livre on se rend compte qu’il y a eu plusieurs écrivains et poète engagé comme Phillis Wheatley qui a été la première noire poètes, Frederick Douglass, Richard Nathaniel, …. Il y eu des musiciens, des peintres, des hommes politiques, journalistes, des sportifs, des actes, des injustices, des créateurs, des génies. En suivant la chronologie du livre, on se rend compte que l’histoire des noirs ne se résume pas simplement à des femmes aux seins nus et des hommes en couche culotte blanche. C’est plus que cela, beaucoup plus. On y retrouve l’histoire de l’esclavage, de la longue lutte vers l’indépendance. On assiste au pillage de l’Afrique, a la traite négrière, aux mauvais traitements, humiliations, tortures, au déchainement de haine. On voit le manque de reconnaissance, car les soldats noirs n’ont jamais demandé à être en guerre pour des pays qui n’est pas les leurs et qui en plus les tues. Ces pays qui voyant que les noirs ne veulent pas se battre, les tabasses jusqu’à ce qu’ils acceptent. On se retrouve aux portes des zoos humains, qui osent mettre en cage ce qu’ils appellent des « sauvages ». Et cela pour faire plaisir à des Hommes en manque de voyages et d’exotismes. On lit des lois racistes qui prônent la supériorité de l’Homme blanc et des études qui sont là pour appuyer ces lois. Et devant tout cela, on aperçoit des hommes et des femmes qui sont prêt à mourir pour la liberté, l’égalité, l’unicité et le respect. Ces Hommes sont des héros, des étoiles noires.

Lilian Thuram veut nous faire prendre conscience que l’histoire qui est enseigné à l’école est incomplète. Il y a eu des chapitres oubliés et des personnages effacés dans ce que l’on nous enseigne. Les « minorités » comme on les appelle, ont été mis de côté. Ne pas savoir toute l’histoire peut empêcher d’avancer pour certains. Car un jeune, pour se construire à besoin de bases solides. Grâce à ce livre, j’ai su enfin que les noirs font partie de toute l’histoire et pas seulement du commerce triangulaire avec l’esclavage. Malheureusement, depuis la parution du livre, peu ou même rien n’a changé. Les personnes « noirs » n’ont toujours pas retrouvé la place qu’ils auraient dû avoir. Dans les écoles, on ne lit pas de livres écrit par des « noirs », pas de cinéma avec des « noirs », pas de manuels, pas d’arts, de musique, … Après avoir vu au moins cinq fois le film de Victor l’enfant sauvage depuis le lycée, je me dis qu’il aurait pu passer un film comme « Malcom X » ou bien « Des mains en or », …. Simplement pour mettre en avant l’histoire du monde. Comment ne pas être en colère en sachant que personne ne nous a jamais parler des inventions, créations des personnes « noirs ». Il faut absolument mettre au programme l’histoire des « noirs » et de tous ceux qu’on a mis de côté. J’espère qu’un jour, en France, on comprendra enfin que les « minorités » sont visibles. Ce livre apporte vraiment beaucoup, car après le sentiment de colère lié au manque de transparence, c’est l’envie de faire quelque chose qui prend le dessus. Et je pense que c’était c’est là aussi un des objectifs de Lilian Thuram lorsqu’il a écrit ce livre. Il devait surement avoir l’espoir que ce livre servirait de déclic pour certains, pour se dire qu’il est temps de faire des choses. Et pas seulement défendre la cause des « noirs ». Après cette lecture, on a envie de participer à la vie de la société, s’engager dans le monde associatif, politique, social, médical, …. Mettre au profit du monde nos « talents » même si c’est à une petite échelle. Se sentir utile, savoir que l’on peut faire bouger les choses, bouger les gens. Si c’était bien cela le but de Lilian Thuram, il a tout à fait réussi. Je suis persuadé que si ce livre était au programme dans les collèges ou bien lycées, il y aurait des « étoiles » qui verraient le jour. Car les jeunes ont besoin de modèles, de représentation, et celles du livre en sont de très bons.

Ce livre met en lumières les « stars » noires de tout temps. On est pressé de le finir pour connaitre toutes ces personnes anonymes pour nous et qui devienne au fil des pages des sortes d’

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