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Monnaie

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-2-2-2-1 Les organismes de leasing (OL) I-2-2-2-2 Les sociétés de capital risque (SICAR) I-2-2-3 Les institutions financières de placement I-2-2-3-1 Les organismes de gestion de portefeuille (OGP)

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Mongi Smaili. Cours d’économie monétaire. ISG Tunis. 2005-2006

I-2-2-3-2 Les organismes de placement collectif (OPC) valeurs I-2-2-3-2-1 Les organismes de placement collectif en mobilières (OPCVM) I-2-2-3-2-1-1 les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) I-2-2-3-2-1-2 les fonds commun de placement (FCP). I-2-2-3-2-2 Les fonds communs de créances (FCC). I-2-2-3-3 Les sociétés d’investissement à capital fixe (SICAF) factoring 22I-2-2-4 Les sociétés de recouvrement des créances et de I-2-2-4-1 Les sociétés de recouvrement des créances I-2-2-4-2 les sociétés de factoring II- Les marchés de capitaux II-1 Le marché monétaire II-2 Le marché financier II-3 Le marché des changes Chapitre troisième : L’offre et la demande de monnaie I- Analyse de la création de monnaie par les banques I-1 La capacité de prêter d’une banque I-2 La règle « les prêts font les dépôts » I-3 Le problème fondamental des fuites : la notion de multiplicateur de crédit

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I-4 Les limites de la création monétaire des banques II- Relation entre la masse monétaire et la base monétaire :le multiplicateur de la base monétaire III- La demande de monnaie III-1 La demande de monnaie chez les classiques III-2- La demande de monnaie chez Keynes III-3- La demande de monnaie basée sur la gestion des transactions : le modèle Baumol-Tobin Chapitre quatrième :Le financement de l’économie I- les modes de financement I-1 La finance directe I-2 La finance indirecte I-2-1 La finance indirecte des intermédiaires financiers non monétaires I-2-2 monétaires La finance indirecte des intermédiaires financiers

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II- La notion d’endettement total (ET) III- Economie d’endettement et économie de marchés financiers III-1 Economie d’endettement III-2 Economie de marchés financiers.

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Chapitre cinquième :La politique monétaire I- Les objectifs finals II- Les objectifs intermédiaires III- Les indicateurs IV- Les instruments V- Le ciblage de l’inflation VI- les canaux de transmission de la politique monétaire VI-1 Canal du taux d’intérêt VI-2 Canal du crédit VI-3 Canal du taux de change VII- le choix de la politique monétaire optimale : le modèle de Poole

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Chapitre premier

Genèse, formes et définitions de la monnaie

La monnaie telle qu’elle apparaît de nos jours se présente sous des formes diverses et en mutation permanente : pièces métalliques, billets, des dépôts à vue…etc. en outre la monnaie sert une multitude de fonctions : unité de compte, moyen de paiement, actif de placement et instrument de la politique économique. Pour aborder les questions monétaires et comprendre l’état actuel des choses, une démarche judicieuse consistera à remonter dans le temps et suivre progressivement le processus des innovations financières. Mais avant d’aborder cette question nous allons définir au préalable qu’est ce qu’on entend par monnaie. I- Définitions de la monnaie

I-1 Définition fonctionnelle

La monnaie peut être définie par les fonctions qu’elle assure. Elle remplit quatre fonctions essentielles, c’est à la fois une unité de compte, un moyen de paiement, une réserve de valeur et un instrument de politique économique.

I-1-1 La monnaie, unité de compte

La monnaie sert en tant qu’unité de mesure ou bien un numéraire qui permet d’exprimer la valeur des différents biens en une seule unité. Dans le cadre d’une économie de troc, donc absence de monnaie, la valeur d’un bien est exprimée par rapport aux autres biens, on parle de prix relatifs, ainsi si on a n biens, on a Cn2 = n(n-1)/2 rapports d’échange ( prix relatifs). Si parmi ces n biens, un va jouer le rôle de monnaie, donc assurer le rôle de numéraire, la valeur de tous les biens va être exprimée par rapport à ce numéraire, dans ce cas on aura n-1 prix absolus.

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I-1-2 La monnaie, moyen de paiement

Dans cette fonction, la monnaie apparaît comme un bien intermédiaire qui permet de dissocier les opérations d’achat et de vente qui sont confondues dans le cadre d’un système de troc. Il s’agit d’un intermédiaire obligé dans les échanges, tous les biens s’échangent contre de la monnaie qui, à son tour, s’échange contre des biens. R.Clower indique que dans une économie monétaire, les biens achètent la monnaie et celle-ci achète les biens, mais les biens n’achètent pas les biens. Pour assurer ce rôle, la monnaie doit avoir cours légal, elle ne peut être refusée dans les paiements. Dans un système de troc, l’échange ne peut avoir lieu que s’il y a double coïncidence des besoins, tout agent doit trouver non seulement quelqu’un qui soit prêt à lui vendre les biens qu’il cherche mais aussi qui accepte en échange les biens dont l’agent dispose. Comme cette double coïncidence risque d’être exceptionnelle, il y aura en fait un blocage de l’échange. L’introduction de la monnaie comme intermédiaire des échanges permet ainsi de scinder l’opération de troc en deux et résoudre le problème de la double coïncidence.

I-1-3 La monnaie, réserve de valeur

La monnaie permet de constituer une réserve de pouvoir d’achat à partir du moment où les opérations recettes et dépenses ne sont pas synchronisées. Dès que la monnaie est moyen d’échange, il est possible de la conserver. La monnaie permet d’étaler les achats dans le temps, elle représente un lien entre le présent et le futur, c’est un instrument d’épargne. Il est à noter que certains biens peuvent constituer une réserve de valeur plus sûre que la monnaie. Néanmoins, cette dernière présente l’avantage d’être la plus liquide, elle n’a pas besoin d’être transformée, elle est utilisée immédiatement dans les paiements. Mais contrairement aux autres actifs, le rendement nominal de la monnaie est nul, c’est sa qualité d’être liquide, sans coût de transaction, qui fait que les agents économiques la détiennent.

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I-1-4 La monnaie, instrument de politique économique

Cette fonction est relativement récente, elle ne date que du début du 20ème siècle. La monnaie constitue un outil puissant entre les mains des autorités publiques car elle permet d’influencer considérablement l’activité économique. La politique monétaire peut servir des objectifs de croissance et de stabilité de prix.

I-2 Définition institutionnelle

La monnaie n’apparaît, en tant que moyen de paiement, comme nécessité impérieuse que dans le cadre d’une économie fondée sur l’échange. L’état actuel des choses où la monnaie n’a pas de valeur intrinsèque, fait que la stabilité de sa valeur, dans le sens de conservation de son pouvoir d’achat entre deux transactions, n’est possible que si les agents économiques ont confiance en cette monnaie. C’est l’Etat qui assure cette garantie en lui conférant un cours légal. L’acceptation et l’utilisation d’une monnaie repose ainsi sur une convention implicite, les agents économiques l’acceptent parce qu’ils font confiance en l’autorité qui l’émet. Et c’est là qu ‘elle prend une dimension institutionnelle, elle peut être considérée au même titre que les institutions sociales qui servent l’intérêt public. II- Genèse et formes de la monnaie Pour comprendre l’évolution de la monnaie et les différentes formes qu’elle a pu revêtir à travers l’histoire, nous allons émettre une hypothèse très restrictive à savoir que l’histoire a évolué de manière linéaire.

II-1 Du troc à la monnaie marchandise

Dans les sociétés primitives où l’homme s’adonnait à des activités destinées à satisfaire la quasi totalité de ses besoins, la seule forme d’échange concevable était le troc. C’est l’opération élémentaire d’échange d’une marchandise contre une autre. Dans ces sociétés basées sur l’usage, l’échange n’était pas une nécessité, s’il existait, il ne concernait que le surplus. Au fur

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