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Partis Et Bipolarisation De La Vie Politique Sous La Ve République. Texte De B. François (Doc. De Base)

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on, les sièges non pourvus soient attribués à chaque liste selon l'ordre décroissant des suffrages inemployés après la première répartition.

2) Le scrutin majoritaire, en particulier le scrutin majoritaire à deux tour, le plus souvent, conduit deux candidats à apparaître au second tour, un de droite et un de gauche. Il pousse les coalitions pour parvenir au second tour et gagner l’élection, ce qu’on appelle la quadrille bipolaire. Il force l’aspect bipolaire du paysage politique français, en confrontons la droite et la gauche, la majorité et l’opposition, ce qui facilite ainsi l’alternance politique.

3) L’utilisation du scrutin majoritaire pour l’élection des députés, l’élection du président au suffrage universelle direct et le droit de dissolution du président, font que cette démocratie est « singulière ». C’est ce qu’on appelle la « combinatoire triplement positive ». Ces trois variables combinés sont des éléments positifs pour le régime.

Page 7 colonne 2 « chacune de ces variables prises individuellement peut avoir des effets potentiels contrecarrée : sans l’appui d’une majorité parlementaire, le Président, même élu au suffrage universel, ne peut pas grand chose ; sans le recours à la dissolution, le Président nouvellement élu ne peut essayer de façonner une majorité qui le soutienne ». En effet ces trois variables explique l’existence d’une majorité stable et de la primauté du président.

Pour B. François cette explication n’est pas convaincante car l’analyse combinatoire se contente de décrire les « résultats consolidé » sans les expliqué, sans donné la logique de la concurrence politique.

4. Légitimité et pouvoirs renforcés du Président (usage de l'article 16 en 1961, usage du référendum, poids du Président dans les affaires étrangères et la politique de défense). Un Président qui domine l'ensemble de la vie politique (voyages en province, conférences de presse, etc.). Le Président a le pouvoir de dissoudre l'assemblée nationale et celui de recourir au référendum12, on comprend aisément que le Parlement se trouve sous la dépendance du Président. La notion de bipolarisation est également liée aux élections présidentielles, puisqu'il n'y a que deux candidats présents au 2ème tour.

La réforme du suffrage universel en 1962, bien qu’elle ne modifie pas les pouvoirs du président, accroît sa force politique du fait de l’onction du suffrage universel direct, notamment face au Parlement, ce qui va permettre, 24 ans plus tard, la première cohabitation. Elle va être le déclencheur de la bipolarisation progressive et de la présidentialisation de la vie politique française. Par conséquent, la bipolarisation et la présidentialisation sont inhérentes aux institutions de la Vème république.

5) 1965 est la première campagne électorale en France employant des techniques de propagande et d’information modernes. Une campagne électorale officielle à la télévision avec des règles précises afin de respecter le principe d’égalité entre les candidats. Pour la première fois des candidats se réclamant de l’opposition font véritablement irruption sur le petit écran, ce qui était rare tant depuis 1958 que sous la IVe République, les émissions d’informations générales privilégiant les partis au pouvoir. De plus l’apparition du sondage permet d’homogénéiser les camps politiques depuis les années 70. « transformation du traitement médiatique de la compétition politique » page 10 colonne 2.Malgré leurs profondes divergences avec les socialistes, les communistes décident de soutenir la candidature de Mitterrand aux premières élections présidentielles directes de la Ve République (1965) : la stratégie est presque un succès puisque le socialiste obtient 45 % des suffrages au second tour. Mais la crise de mai 1968 divise à nouveau la gauche. Il faut attendre le contrôle du PS par François Mitterrand en juin 1971 (congrès d'Épinay), pour que se mette en place un an plus tard un « programme commun de gouvernement » avec le PCF, visant à réduire la prééminence présidentielle en alignant la durée du mandat sur celui des députés (5 ans).

Mitterrand, qui avait pourtant été depuis 1958 un adversaire résolu et constant du gaullisme et des institutions de la Ve République, a été sans doute un des présidents les plus gaulliens après Charles de Gaulle, dans sa façon de préserver envers et contre toutes les prérogatives présidentielles. Le tournant de sa politique économique – dite de rigueur – et le départ en 1984 des quatre ministres communistes recrutés en 1981 en guise de protestation n'y changent rien.

Contrairement à ce qu'elle prônait dans les années 1960 et 1970, la gauche socialiste arrivée au pouvoir ne modifie en rien la Constitution. Cela tient notamment à la personnalité de François Mitterrand, qui s'est parfaitement fondu dans les institutions gaulliennes

7. Ce « phénomène sociologique » s’explique par le fait que les détenteurs des positions de dominés vont se crée une place dans la vie politique en politisant les rapports de force, tandis que les dominants, au contraire, vont naturaliser leur positions pour les conserver, dans le but de rester dans la scène politique.

Texte de J. Borella (doc. de base)

1) L'expression "système de partis" désigne l'ensemble des relations et des interactions qu'exercent entre eux les partis politiques dans un pays donné, à un moment donné. Il existe donc au moins deux parti politiques, ce qu’on appel pluralisme, pour que cette expression puisse exister, la droite et la gauche.

"Fait majoritaire" est la situation où le Président de la République est soutenu par une majorité parlementaire qui lui est favorable. Il y a alors concordance entre les majorités présidentielle et parlementaires. C’est le contraire de la cohabitation.

2) Le fait majoritaire est qualifié de « contraignant » et « fragile » car il « ne dure que si les partis du système, qui sont les seuls partis du gouvernements, structurent l’électorat » page 12 colonne 1.

Le fait majoritaire est qualifié de contraignant a cause de la bipolarisation, c’est un impact clé sur l’équilibre des pouvoirs.

L’alternance, redonne un sens à l'équilibre des pouvoirs dans le temps, mais elle montre les limites et les imperfections du fait majoritaire et de la bipolarisation.

3)D’une part, on peut dire que Vème République une « IVe République renforcée » car c’est une république parlementaire rééquilibré, on élit le président au suffrage universelle, il peut dissoudre l ‘assemblé. Durant la IVème république, le problème algérien n’a cessé de se poser et a paralysé la vie politique, De Gaulle ayant régler ce problème, la Vème république est maintenant plus stable que la IVème, sans retourné vers une IIIème république comme certains l’avait prédit (Jules Grevy, page 12 colonne droite texte de Borella). Dans cette Vème république, on donne la parole au peuple par le referendum.

4)En 1968 on passe du Gaullisme a l‘après Gaullisme Georges Pompidou sort renforcer de mai 1968. Premier ministre depuis 6 ans, c'est lui qui a mené les négociations avec les organisations syndicales et qui

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