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Penser est-ce nier l’irrationnel ?

Dissertation : Penser est-ce nier l’irrationnel ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  12 Mars 2018  •  Dissertation  •  1 310 Mots (6 Pages)  •  806 Vues

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Devoir de philosophie

Sujet: Penser est-ce nier l’irrationnel ?

  La première évidence qui s'impose à nous est que penser ce n'est pas nier l'irrationnel. En effet, nous pouvons dans une première partie penser que penser ce n'est pas nier l'irrationnel, car en effet d'une part penser veut dire faire travailler son esprit,réfléchir raisonner, d'une autre part nier veut dire affirmer avec force l'inexistence de quelque chose, le rejeter comme faux puis irrationnel c 'est ce qui est en dehors du domaine de la raison ou qui s'y oppose. Donc nous verrons dans une première partie, le relativisme qui est un mouvement de pensée qui affirme qui n'existe pas de vérité absolue et universelle, et le scepticisme qui est un mouvement philosophique qui érige le doute en système de pensé et ne croit pas en la possibilité d'atteindre la connaissance et la vérité.De plus nous verrons ce que pense Kant de ses deux mouvements. Puis dans une seconde partie nous allons voir que penser c'est nier l'irrationnel, nous nous aiderons du doute méthodique et du Cogito. Puis nous verrons ce que Descartes et Freud pense de cela. Est-ce que penser c'est nier l’irrationnel ? C'est la question que nous nous posons.

    On peut penser que penser ce n'est pas nier l'irrationnel parce que penser c'est faire travailler son esprit,réfléchir, raisonner. En effet nous pouvons voir à travers le relativisme qui est un mouvement de pensée qui affirme qui n'existe pas de vérité absolue et universelle que le relativisme est une position tolérante ou chacun peut affirmer ce qu'il veut de plus il permet la diversité des opinions permettant de se confronter à d'autre pensées que les notre. En effet, nous pouvons avoir des valeurs morales et politiques différentes en fonction de sa culture, ce qui permet des désaccords entre les philosophes.  Mais le relativisme renonce à l'objectivité scientifique, de plus il considère que toutes les opinions se valent hors on peut considéré qu'il existe des opinions intolérables et enfin le relativisme affirme qu'il n'existe aucune vérité absolue et universelle or ils cherchent à nous convaincre que leur position et leur doctrine est universelle,vraie et acceptable. Nous pouvons également voir à travers le scepticisme qui est un mouvement philosophique qui érige le doute en système de pensée et ne croit pas en la possibilité d'atteindre la connaissance et la vérité, qu'il existe des illusions de perception qui rendent incertain nos jugements sur la réalité qui nous entoure, puis le fait de refuser de porter des jugements évite l’erreur. De plus pour le scepticisme ont atteint cette sérénité en évitant les contradictions angoissantes entre nos certitudes  c'est ce qui s'appelle l'ataraxie. Le problème c'est que les septiques doutent de tout, ils affirment qu'il est impossible de parvenir à une vérité et pourtant ils affirment que seule leur position théorique est acceptable et vraie, de plus, pour eux il est impossible de s'orienter dans l'existence sans certitudes. Et enfin si nous ne comprenons pas le scepticisme correctement nous pouvons croire que c'est une forme de paresse intellectuelle, il n'y aurait donc pas de raison de chercher de vérité si on considère qu'elle est impossible à atteindre. Mais nous savons que Emmanuel Kant refuse le scepticisme et le relativisme dans la mesure où ils sont contradictoire.

     Il s'agit dans cette deuxième partie de montrer que l'on peut nier l'irrationnel en pensant. En effet, les certitudes liées à la perception ne résistent pas au doute méthodique.En effet les 3 certitudes liées à la perception sont que les qualités perçues appartiennent à l'objet perçu, que l'objet perçu existe réellement et que enfin l’identité personnelle  se conçoit à partir de l'apparence physique. En effet Descartes, part du sens commun qui voudrait que ce qu'il y a de plus certain nous viennent de nos perceptions. Or, on peut être victime d'illusion de la perception quand on attribue une qualité à un objet on peut être troublés par de telles visions. Comme Descartes recherche une certitude absolue, il préfère généraliser le doute et se dire qu'il ne faut jamais faire confiance à ses sens. Il nous dit que la perception peut tout de même nous donner certaines certitudes, par exemple ; il est toujours certain que son corps est bien le sien e que les objets qu'il touche et perçoit existe réellement. De pus on retrouve deux symptômes, les hallucinations, c'est à dire la perception qui correspond à aucun objet réel. On a aussi des troubles de l'identité et on s'invente des corps différents du notre. Si Descartes peut se comparer à un fou, il n'y a plus aucunes certitudes qui soit lié à la perception. Ce n'est parce qu'on perçoit quelque chose, que ça existe et notre identité peut être différente de celle que l'on voit. Enfin la folie est une exception et par conséquent elle peut servir à remettre en question toutes nos certitudes. C'est la raison pour laquelle Descartes constate que tous les hommes ont  l'habitude de rêver. Or, dans le rêve, nous sommes comparable à un fou puisque nous percevons des objets qui n'existent pas et nous nous inventons des identités différentes de la notre. La question est donc de savoir si on peut distinguer le rêve et la réalité. Pour Descartes la différence entre le rêve et la réalité n'est pas assez clair pour qu'on puisse la distinguer. En effet quand on rêve, on a la certitude que ce qui nous arrive est réel. Et cette confusion conduit à penser que nos perception et que la conscience qui les accompagne ne sont pas assez solide pour fonder une connaissance certaine. De plus, la première certitude incontestable est celle du cogito ''je pense donc je suis''. En effet, penser et douter sont une seule et même chose, il est donc possible de douter d'absolument tout (son corps, le monde matériel...) sauf de l’existence de la pensée. C'est une évidence, c'est à dire une intuition intellectuelle. De plus les conséquence du cogito sont qu'il est possible de parvenir à une pensée totalement rationnelle. En effet,le doute méthodique permet de se débarrasser de tous les préjugés et le cogito qui est une certitude qui n'a pas besoins d'être démontrer, peut servir de fondement à la pensée c'est à dire de de première vérité qui donne sa solidité à notre connaissance. Pour Descartes, nous sommes tous totalement conscient de nous même, c'est à dire que nous nous connaissons parfaitement. L'inconscient de soi est une connaissance parfaite de soi-même. On est totalement responsable de nos actes ce qui exclu l'idée d’inconscient propre à Freud. L'inconscient implique deux choses, la majeur partie de notre esprit est caché, il est donc impossible de se connaître. L'inconscient produits des effets, tel que des actions, des rêves, des maladies mentales, ça signifie que nous sommes pas libre. Enfin la solution au problème de l'identité personnelle, il faut que nous soyons des êtres singuliers mais aussi qu'il y est une forme d'unité malgré les changement qui nous affectent. Si comme le dit Descartes nous sommes des substances pesantes, cela veut dire que c'est le même moi, la même réalité qui va supporter ses modifications.  

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