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Platon, texte argumentatif

Dissertation : Platon, texte argumentatif. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  22 Mars 2018  •  Dissertation  •  1 051 Mots (5 Pages)  •  1 313 Vues

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PLATON

Texte argumentatif

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Quel est la première image qui vous viennent en tête si je vous disais le mot : ignorance?  Pour ma part, je vois un homme aigri et frustrer débitant des insultes futiles, effrayé d’un être différent de lui. Étant très consciente que l’image varie pour chacun selon sa définition du mot ignorance, la mienne se rapproche curieusement de ses synonymes; abrutissement, méconnaissance, aveuglement etc. L’énumération est longue, peignant un portrait bien sombre. L’universel idée de l’ignorance étant illustré, passons maintenant à l’anticonformisme de Platon. Son opinion indépendante de tout jugement prédéfini sera expliquée dans ce texte par le billet de cette question; devrait-on craindre d’être ignorance? Selon lui, malgré toutes ses connotations négatives, non, il faut plutôt apprendre à considérer l’ignorance comme une amie de l’homme que ce soit par rapport au mal, à la crainte ou de soi.

Selon Platon, l’ignorance est-elle un mal? Définissons d’abord le mal; ce qui est contraire au bon, a la vertu. Le mot clé dans cette définition est la vertu, que Socrate a d’ailleurs tenté de définir dans le Ménon à plusieurs reprises. Vertu et mal sont un couple que Platon a fièrement débattu en expliquant que craindre l’un ou l’autre n’enseignerai pas l’harmonie qui règne entre les deux, car si la vertu reste indéfinie, alors le mal aussi. La vertu reste facultative ou même subjective pour l’homme et bien il en va logiquement de même du mal : « […] n’est-il pas évident que c’est gens-là ne désirent pas le mal, puisqu’ils ignorent ce qu’il est, mais qu’ils désirent ce qu’ils croyaient être, même si en fait ce bien est le mal […] ». (Ménon p.10 ligne 11 à 13) Platon explique alors qu’aucuns hommes ne désirent réellement le mal, car il n’advient seulement que lorsque quelqu’un possède une fausse idée du bien. En conclusion nous voulons tous le bien, reste alors à enseigner à ceux qui ont peur du mal, que ce n’est que l’ignorance qui guida leurs choix. Avoir peur de l’ignorance ne fait qu’aggraver le mal alors qu’assumer son ignorance et la cultiver ne pourra que diminuer la misère. Le choix, l’action de distinguer le mal de l’ignorance pour ainsi crée un équilibre entre la vertu et le mal.

Considérer l’ignorance comme une amie de l’homme est dans notre avantage selon Platon. Il ne suffit qu’à se fier aux nombres de fois qu’il dit de Socrate être un ignorant tout en le vénérant par la suite. L’ignorance et le savoir semble être antonymes, mais pas pour Platon. Savoir être ignorant est synonyme d’humanisme, car lorsque l’on sait que l’on ignore, on cherche à apprendre davantage. C’est l’ignorance qui nous pousse à se questionner dans le but de se surpasser. Voilà ce qu’il admirait tant chez Socrate, sa capacité à ne jamais se dire savant le rendait savant aux yeux des autres et alors plus instruit. Ceci étant en lien direct avec l’allégorie de la caverne qui apprend que malgré l’ignorance, il ne faut pas avoir peur d’aller au-delà de notre état actuel pour découvrir la supériorité. Un autre bien fait d’apprivoiser l’ignorance, est qu’elle protège de commettre des erreurs. Se laisser le bénéfice du doute à propos de son propre savoir, veux dire se donner l’intelligence de se retirer dans des situations ou l’ignorance peux nous guider vers un mauvais choix. Assumer son ignorance permet de s’en remettre a d’autres. L’humain étant imparfait, il ne peut pas tout savoir et a alors besoin des autres pour survivre, c’est dans cette optique que Socrate explique ceci à Alcibiade : « C’est ainsi que les ignorants de cette catégorie évitent de se tromper ; ils s’en remettent à d’autres de ce qu’ils ignorent. » (Alcibiade majeur p.2 ligne 29 à 30) Il ne faut pas craindre l’ignorance, elle n’est pas un danger mais plutôt une bonne amie si on la traite bien avec toute l’attention qu’elle requiert.

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