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Qu'Est Ce Qu'Est L'E

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e donc ? La nature, entendue comme un tout unifié, et qui ne contient aucune différence… de nature.

Selon Aristote, Donner une définition d'un être, c'est donner son genre et sa différence spécifique. Dans ce sens définir quelque chose revient à en déterminer, en fixer et en expliquer le véritable sens en se basant sur un référant extérieur. Peut-on alors définir l’homme qui semble à la foi être un animal, membre de l’espèce humaine et un individu complexe doué de conscience ? Si oui comment et par rapport à quoi ? Qu’est-ce qui le différencie de ses semblables ?

Scientifiquement, l’homme est un mammifère de la race des homo-sapiens. Il est bipède car il se déplace sur deux membres, il appartient à la famille des hominidés et est capable de communiquer par le langage. Il est cependant difficile de définir l’homme par ses seules caractéristiques physiques. Je ne suis pas mes organes mes os ou mes muscles. Je suis ‘’ moi’’, et c’est ce ‘’moi’’ qui révèle l’existence d’une âme et d’une personnalité indépendantes du corps qui me caractérise et me définit en tant qu’individu.

En effet, l’homme est un être doué d’intelligence et de connaissances. Il n’est donc pas seulement matière. Il possède un esprit, et c’est cet esprit organe de la conscience qui permet à l’homme de percevoir le monde qui l’entoure et de se percevoir lui-même.

L’élément que possède l’homme et qui le définit le mieux est donc sa conscience. C’est elle qui accompagne tous ses actes et lui permet d’agir spontanément et d’appréhender les faits extérieurs. La conscience est donc un objet de réflexion qui instinctivement, fait prendre à l’homme connaissance de lui même, du monde qui l’entoure, de la mort, et de sa finalité.

Mais alors, comment différencier l’homme de l’animal qui n’est pas dépourvu de perception ?

L’animal possède également cette connaissance innée du monde qui l’entoure et de sa finalité. Il dispose d’une intelligence qui lui permet de faire preuve d’imagination et de s’adapter aux situations exigeantes de la nature en trouvant des solutions qui lui permettent de...

En ce sens, Kant distingue le moi empirique, c'est-à-dire celui que nous percevons dans notre vie sensible quotidienne, et le moi "nouménal" (c'est-à-dire purement intelligible), qui ne peut être perceptible comme tel mais qui est ce qui rend notre subjectivité sensible possible. L'homme est donc partagé en deux formes du moi, qui appartiennent à deux mondes opposés : le monde du déterminisme universel (celui des phénomènes), et le monde de la liberté transcendantale (celui des choses en soi). L'homme est libre autant que déterminé, et c'est cette dualité qui fonde la possibilité d'un sujet moral, qui doit se déterminer librement. -Kant fonde donc l'ensemble de sa philosophie sur la détermination de l'homme en tant qu'être déterminé (Critique de la raison pure) et en tant qu'être libre (Critique de la raison pratique). L'unité de la philosophie, c'est l'unité de l'homme lui-même, dont la définition correspond à la réponse aux trois question fondamentales posées par Kant (Logique) : Que puis-je savoir ? / Que dois-je faire ? / Que m'est-il permis d'espérer ? ; ces trois questions se ramènent à la question "Qu'est-ce que l'homme ?" III. L'homme ne peut être défini selon le modèle d'une essence déterminée : l'homme est sa propre liberté -L'homme ne peut donc être défini, ou plus précisément il ne peut pas être défini selon une essence déterminée, comme s'y est attachée l'ensemble de la tradition philosophique.

1) comme tout objet, chaque être humain est partiellement prédictible : on sait que si on lui bouche la voie biliaire principale, il va devenir tout jaune, avoir mal, puis avoir de la fièvre...

2) ses réactions dépendent toujours de l'inné et de l'acquis. Dans quelle proportion l'un ou l'autre, bien malin qui peut le dire...

3) Nous sommes des êtres sociaux. Nous nous constituons au contact les uns des autres. Pas de psychisme sans ces interactions, en gros.

Donc, les réactions psychiques de quelqu'un dépendent de son génome (il faut déjà avoir les neuro-médiateurs, les récepteurs et tout le matos pour pouvoir faire des synapses ici ou là) et de son histoire (suivant que vous aurez aimé ou pas untel ou une telle, vous aurez encodé tel ou tel souvenir)

Vu la complexité du truc, pas étonnant que nous soyons tous très différents (sauf les vrais jumeaux)

4) alors, de quand à quand est-on un être humain ?

eh bien, ça dépend de qui regarde. Chacun est obligé de répondre, à chaque fois, à cette question.

C'est à chacun de décider. (cf JP Sartre)

Bruner dit « les savoirs et les connaissances sont distribués… », que veut-il dire par là ? Ce que cela signifie c’est qu’il faut aller vers autrui pour apprendre, qu’il faut consulter des auteurs, des textes mais aussi des camarades. L’intersubjectivité a précisément comme but de répondre aux questions telles que : Comment arrive-t-on à se comprendre ? Comment se comprendre par rapport aux différences sociales, culturelles… ? Comment se construit-on une « base commune » ? Comment construit-on la relation à l’autre ? Qu’est-ce qui fait qu’une compréhension commune soit nécessaire à l’évolution de la relation ? On l’aura compris sans autre difficulté c’est bien le concept d’ « identité » qui nous retiendra tout au long de ce dossier... L’identité serait un peu à concevoir comme l’amour : En amour il y a une idée de réciprocité, il y a une quantité possible à recevoir et à donner (soit peu soit beaucoup).

Ce qui provient de nous et ce qui n'en provient pas

Il y a ce qui existe et fonctionne indépendamment de notre vouloir, par opposition à ce qui est résultat de notre seule activité, création de notre volonté et de notre raison. Le premier cas forme ce que l'on appelle la nature, le terme étant parfois plus spécialement utilisé pour désigner l'ensemble des phénomènes de la vie (c'est en ce sens qu'on a parfois parlé de sciences naturelles). Le second cas constitue ce que l'on appelle la culture. Par exemple, le fait que nous respirions fait partie de notre existence naturelle. Par contre, le fait de nous vêtir est un phénomène culturel. Puisque ce qui est naturel ne dépend pas de notre vouloir, on peut supposer que, dans des conditions identiques, il aura lieu de la même manière. Ainsi tous les hommes (et pas seulement eux) respirent, et apparemment le font selon les mêmes lois physiologiques. Par contre les hommes s'habillent de manières très différentes selon les sociétés, les époques, éventuellement les groupes sociaux, et certains mêmes ne s'habillent pas.

La notion de nature semble donc devoir être caractérisée par :

- son caractère primitif au premier sens où elle est chronologiquement première, le comportement naturel précède le comportement

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