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Qu'attendons-nous pour être heureux ?

Dissertation : Qu'attendons-nous pour être heureux ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  23 Janvier 2018  •  Dissertation  •  1 273 Mots (6 Pages)  •  5 817 Vues

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La question semble d´abord ne pas en être une tant la réponse est évidente: le bonheur désignant quelque chose de très agréable, il est impensable de ne pas s´y précipiter. Mais ensuite il faut bien le reconnaître: le bonheur n´est pas aussi facilement accessible qu´on pourrait l´éspérer. Il va te falloir trouver une définition bêton du bonheur en essayant d´éviter le "état de contentement maximum" qui est un mauvais préjugé. Il faut plutôt donner du relief et faire ressortir le côté construction (p-e continuelle) du bonheur, qui nécessite avant tout de l´action, de l´investissement. Pense plutôt au bonheur comme un combat de tous les jours et si possible quelque chose de réaliste, c´est à dire qui tient compte des indéniables horreurs de la vie/de l´humanité (pas un bonheur idiot et inconscient donc, qui n´en est pas un).

Ensuite il faut examiner ce bonheur. Probablement qu´il ne descendra pas tout seul du ciel et il ne peut pas non plus dépendre trop fortement d´autres personnes, le bonheur ne doit pas être tributaire. C´est quelque chose de personnel. Perso je le rapprocherais d´un regard optimiste de la vie, d´une confiance. Se lever le matin avec le sourire, et sourire encore la journée de ce qu´on y découvre. On peut pas vraiment attendre (passivement!) le bonheur. Par contre on peut l´attendre (activement!) en préparant le terrain, en s´efforçant de se maturiser suffisamment pour pouvoir prétendre à ce bonheur.

Un truc que je remarque maintenant, c´est que ta question c´est pas "qu´est-ce que j´attends...", y´a le "nous". Tu peux peut-être en faire quelque chose, mais là sur le moment j´ai pas d´idées.

Le présupposé de la question : "Qu'attendons-nous pour être heureux ?", c'est que nous ne sommes pas heureux pour l'instant, et que nous ne serions pas près de l'être. Ce présupposé est-il légitime ? Pourquoi ne peut-on pas se déclarer heureux dans le présent ? Quelles peuvent être nos résistances au bonheur ? Pourquoi y en a-t-il, et sont-elles si puissantes qu'elles nous empêchent inévitablement d'être heureux ? En tant qu'"idéal de l'imagination" (Kant), le bonheur ne peut-il être que repoussé ?

Le présupposé de la question : "Qu’attendons-nous pour être heureux ?", c’est que nous ne sommes pas heureux pour l’instant, et que nous ne serions pas près de l’être. Ce présupposé est-il légitime ? Pourquoi ne peut-on pas se déclarer heureux dans le présent ? Quelles peuvent être nos résistances au bonheur ? Pourquoi y en a-t-il, et sont-elles si puissantes qu’elles nous empêchent inévitablement d’être heureux ? En tant qu’"idéal de l’imagination" (Kant), le bonheur ne peut-il être que repoussé ? Si on ne peut définir le bonheur, si on ne sait pas ce que c’est, a-t-on des chances de le trouver ? L’attente est-elle justifiée ? Qu’est-ce qui la fonde ? Quelle en est la cause ? Cette attente ne serait-elle pas indéfiniment reportée dans la mesure où l’on ne pourrait pas donner de réponse conceptuelle, universelle, stable et nécessaire du bonheur ? D’où les réponses traditionnelles apportées par la religion : on doit attendre la vie après la mort pour être heureux, bienheureux (notre bonheur futur serait lié à la vie que nous vivons ici-bas). À cela, on peut opposer la perspective marxiste : c’est ici et maintenant qu’il faut être heureux. Le bonheur dépend de nous. Faire croire à une vie future, faire croire que le bonheur n’est pas de ce monde, et que la vie ici-bas est une "vallée de larmes", avantage ceux qui bénéficient de l’organisation économique et sociale telle qu’elle est en place, et détourne les opprimés de la recherche du bonheur (car cela impliquerait évidemment un bouleversement de l’organisation économico-sociale). Faut-il attendre de mériter le bonheur pour le rechercher ? Suffit-il d’attendre le bonheur ? N’est-ce pas à chacun de le créer, de s’en approcher ? N’est-ce pas parce qu’on n’est jamais sûr de l’avoir atteint qu’on l’attend toujours, ou plutôt qu’on cherche toujours à le construire ? Est-ce un mal ? Le manque et l’incertitude de posséder le bonheur ne sont-ils pas le moteur de l’existence ?

Au premier abord, le bonheur serait la satisfaction totale et durable de nos désirs. Le plaisir ultime serait donc obtenu uniquement lorsque nous cesserions de tendre vers la conservation ou l’acquisition, à tort ou à raison, de ce que l’on pense être un bien. Mais l’achèvement du désir n’est-il pas le but de toute une vie ? Je ne pourrais donc être heureux qu’à ma mort ? Mais si je suis mort, je ne suis plus conscient. Suis-je donc fait pour le bonheur ? Une autre définition rapprocherait bonheur et sérénité. Ce serait donc l’absence de troubles qui me rendrait heureux ? Alors pourquoi n’ai-je pas toujours le sentiment de l’être ? Suis-je un névrosé comme le prétend Freud ? Ai-je cette capacité durable d’être pleinement satisfait ? Dans ce

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