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Résumé Barbier De Séville

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rd qui ne cesse de maugréer. Elle tient dans la main les couplets de la Précaution Inutile, un drame à la mode. Ciel ! La chanson tombe dans la rue. C'est un signe de Rosine au Comte.

Pendant que le vieil homme descend, le papier est ramassé par le Comte. Bartholo comprend la ruse et ferme à clef la jalousie. Le Comte lit le papier ramassé : c'est un billet où Rosine demande à son mystérieux soupirant de se faire connaître.

Figaro comprend alors les desseins d'Almaviva et lui offre ses services. Le Comte lui raconte qu'il a rencontré cette jeune femme au Prado (promenade de Madrid), qu'il l'a recherchée pendant six mois et qu'il vient de retrouver sa trace à Séville. Figaro lui apprend qu'elle n'est pas mariée au docteur Bartholo : elle n'est que sa pupille. Le Comte, fou de joie, jure de la lui arracher. Figaro, locataire, barbier et apothicaire de Bartholo, a ses entrées dans la maison du docteur. Figaro élabore un plan : il mettra à mal toute la maisonnée par quelque médication, puis le Comte, déguisé en cavalier, se présentera chez Bartholo avec un billet de logement et jouera le soldat ivre pour endormir tout soupçon. Il va le chercher.

Figaro fait répéter son rôle à son ancien maître, quand Bartholo sort, se désolant de s'être laissé duper. Il est inquiet du retard d'un certain Bazile, chargé d'arranger son mariage avec Rosine pour le lendemain. Le Comte a tout entendu et se désespère. Figaro le rassure : Bazile n'a aucune envergure.

Rosine apparaît derrière sa jalousie. Figaro prête sa guitare à Almaviva, et le pousse à chanter une romance. Le Comte déclare son amour dans ses couplets improvisés, et révèle, pour la déplorer, son humble condition d'étudiant. Rosine chante son amour en réponse, mais doit interrompre brutalement le duo. Figaro rappelle son plan, puis part, chez Bartholo.

ACTE II :

Rosine écrit à Lindor, en se lamentant sur son sort. Figaro entre et lui fait part des sentiments de Lindor à son égard. Rosine, ravie, confie sa lettre à Figaro.

Mais voici le tuteur... Juste le temps pour Figaro de se cacher dans le cabinet. Rosine, exaspérée par son tuteur, avoue avoir vu Figaro, ce qui accroît les soupçons de Bartholo. Rosine sort, irritée. Bazile vient informer le docteur que le comte Almaviva est en ville et qu'il sort tous les jours déguisé. Il suggère alors la calomnie comme solution efficace pour éloigner son ennemi. Bartholo veut accélérer les préparatifs de son mariage avec Rosine. Bazile lui demande plus d'argent en contrepartie.

Une fois qu'ils se sont entendus, Bartholo raccompagne Bazile jusqu'à la porte et la ferme à clef. Figaro, qui a tout entendu du cabinet, sort pour informer Rosine de l'imminence du terrible mariage. Il tente de la rassurer avant de s'esquiver. Bartholo, de retour, se livre à un dur interrogatoire pour faire avouer à sa pupille qu'elle a écrit une lettre.

Ses preuves: le doigt de Rosine taché d'encre, une feuille manquante sur son écritoire, la plume noire d'encre. Rosine multiplie maladroitement les mensonges. Bartholo, incrédule, va fermer sa porte à double tour. C'est alors que le Comte, déguisé en soldat, fait une entrée bruyante en feignant d'être ivre. Il tente en vain de donner une lettre à Rosine, mais Bartholo s'en aperçoit et la renvoie dans sa chambre.

Rosine feint de se mettre en colère puis, lorsque que Bartholo détourne le regard, elle intervertit la lettre de son cousin et celle du comte. Elle tombe alors dans les pommes et Bartholo en profite en lisant la lettre, du cousin donc, et se rend compte de son erreur. Il présente ses excuses à Rosine. Celle-ci accepte ses excuses et consent à la paix ainsi qu'à lui faire lire la lettre. Bartholo sort, et Rosine se désole car, dans sa lettre, Lindor lui recommandait la querelle ouverte avec son tuteur qui étudie dans des facultés très instructives.

ACTE III :

Peu après, le comte se présente à nouveau chez Bartholo, cette fois déguisé en maître de chant, Alonzo. Il prétend être le remplaçant de Don Bazile qui serait atteint d'une maladie.

Bartholo le croit. D'abord réticente, Rosine reconnaît Lindor et accepte une leçon de chant qui se transforme en duo d'amour. Arrive Figaro pour accomplir son office de barbier. Il renverse la vaisselle afin d'attirer Bartholo dehors. Quand Don Bazile fait irruption dans la maison, la supercherie menace d'être découverte. Grâce à une bourse d'argent et quelques petits commentaires sur sa capacité à réflechir, Don Bazile est mis à la porte... Alonzo a donc réussi à se débarrasser de Don Bazile et à préserver la supercherie.

ACTE IV :

Bartholo et Don Bazile s'accordent sur le mariage qui devra avoir lieu à minuit. Mais le notaire est retenu par une ruse de Figaro qui feint le mariage d'une nièce. Bartholo apprend à Rosine que son bien-aimé Lindor est en vérité le messager du comte d'Almaviva, et il le prouve en lui montrant la lettre que Rosine lui a écrit le matin même. Rosine est humiliée et promet sa main à Bartholo.

Dans la nuit, pourtant, Figaro et le comte montent dans l'appartement de Rosine et font entrer le notaire et Don Bazile après que le comte eut dévoilé sa véritable identité à Rosine, qui tombe sous le charme, désormais convaincue qu'Almaviva (Lindor) l'aime vraiment. Le mariage est signé juste quelques instants avant que Bartholo ne revienne à la maison. Don Bazile a signé en tant que témoin.

Le barbier de Séville ou La précaution inutile est une comédie en 4 actes et en prose.

À l’acte I, le jeune comte Almaviva est tombé amoureux de Rosine, la pupille du docteur Bartholo qui la séquestre et veut l’épouser. Sous le nom de Lindor, il donne des sérénades Rosine. Mais voici qu’il rencontre Figaro, qui était autrefois à son service et s’est finalement établi comme barbier à Séville. Par bonheur, Figaro a ses entrées chez Bartholo. Son esprit inventif cherche un moyen d’introduire le jeune comte Almaviva auprès de Rosine.

À l’acte II, Rosine, qui répond à l’amour de Lindor (=Almaviva), lui écrit une lettre et la remet à Figaro. Un fourbe, don Bazile, maître à chanter de Rosine, révèle à Bartholo les projets d’Almaviva. Lindor, déguisé en soldat, se présente chez Bartholo et parvient à glisser une lettre à Rosine. Mais Bartholo s’en aperçut. Il exige de voir la lettre, mais Rosine feint l’indignation et parle de s’enfuir, sur quoi Bartholo va fermer la porte. Mettant à profit cet instant d’inattention, elle retourne la situation et se joue de Bartholo en comédienne accomplie.

À l’acte III, le comte Almaviva se présente sous un nouveau déguisement, celui du bachelier Alonzo, élève de Bazile qui serait malade et l’aurait chargé de le remplacer pour la leçon de musique de Rosine. Pour vaincre la méfiance de Bartholo, il doit inventer un mensonge beaucoup plus compliqué : non, il n’est pas maître à chanter, mais doit passer pour tel aux yeux de Rosine ; c’est lui qui renseigne Bazile sur les faits et gestes du comte Almaviva ; il produit une lettre de Rosine au comte : Bartholo pourra s’en servir pour faire croire à sa pupille que le comte la trahit. Dès lors, Bartholo a toute confiance en Alonzo, mais il garde la lettre. Pendant la leçon de musique, les jeunes gens ne peuvent échapper un seul instant à la surveillance du tuteur qui ne sort même pas de la pièce pour se faire raser par Figaro. Coup de théâtre, don Bazile arrive ! La ruse savamment élaborée par le comte devrait s’écrouler, mais, avec l’appui bénévole de Bartholo, un complot se forme aussitôt pour empêcher don Bazile de parler. C’est le maître en fourberie et en calomnie qui joue le rôle ridicule, et le spectateur est ravi de voir son ahurissement croissant. Mais, en définitive, Bartholo est berné plus encore que don Bazile. Le comte parvient à glisser à l’oreille de Rosine : « Nous avons la clé de la jalousie, et nous serons ici à minuit ».

À l’acte IV, don Bazile, qui a révélé à Bartholo qu’il ne connaissait pas cet Alonzo (=Almaviva =Lindor), lui conseille d’employer la calomnie pour vaincre la résistance de Rosine. Grâce à la lettre qu’il détient, le tuteur fait croire à Rosine que Lindor-Alonzo n’est qu’un émissaire du comte, et que celui-ci la trahit. Désespérée, la pauvre Rosine accepte d’épouser Bartholo et lui révèle que le comte Almaviva doit s’introduire chez elle cette nuit même. Le tuteur part chercher du renfort. Sur ce, escorté de Figaro, Lindor paraît à la fenêtre ; Rosine l’accable de reproches, mais il a tôt fait de dissiper le malentendu et de lui apprendre qu’il n’est autre que le comte Almaviva : la jeune fille tombe dans ses bras. Arrivent don Bazile et le notaire qui unit le comte et Rosine. Lorsque Bartholo revient avec la police, il est trop tard : sa pupille est devenue la comtesse Almaviva. Il en est réduit à s’écrier : « Ah ! je me suis perdu faute de soins ! - Faute de sens, réplique Figaro, quand la jeunesse et l’amour sont d’accord pour tromper un vieillard, tout ce qu’il fait pour l’empêcher peut bien s’appeler à bon droit la précaution inutile.».

Les citations

«Aux vertus qu'on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui

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