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Un Coeur Simple

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est une bourgeoise. Elle est la veuve de monsieur Aubain mort en lui laissant 2 enfants très jeunes et des dettes. Elle règle ses problèmes financiers en vendant ses immeubles, ne gardant que 2 fermes. Elle s’installe à Pont l’Evêque dans une maison ayant appartenue à ses ancêtres. Elle engage alors Félicité à domicile, fille très simple et qui travaille pour peu d’argent.

- Paul : C’est le fils aîné de madame Aubain. Il est turbulent et est pensionnaire au collège de Caen. Par la suite il mène une vie dissolue : il a des dettes que sa mère doit payer et n’arriver pas à se stabiliser dans un emploi. A 36 ans, il trouve enfin sa voie et épouse la fille d’un vérificateur qui se trouve blessante envers Félicité. Il vend la maison à la mort de sa mère.

- Virginie : c’est la fille de madame Aubain. De santé fragile, elle est aimée par Félicité comme sa propre fille. Elle est placée dans une institution religieuse au grand désespoir de Félicité. Elle y meurt. Sa mort rapprochera Félicité de Madame Aubain.

- Théodore : c’est le premier amour de Félicité. Il l’abandonne pour épouser une femme plus vieille que Félicité mais plus riche afin de ne pas faire son service militaire.

- Victor : C’est le neveu de Félicité. Rencontré à Trouville lors de vacances imposées pour la santé de Virginie de la famille Aubain, Félicité se prit d’affection pour lui lorsque Virginie fut placée en institution religieuse. Il vient voir chaque semaine Félicité chargé par ses parents de revenir avec quelques petits cadeaux utiles comme un paquet de cassonade, du savon. Engagé comme mousse sur une goélette, il meut à la Havane de la fièvre jaune, trop saigné par les médecins plongeant Félicité dans la douleur.

Loulou : C’est le perroquet de la famille Larsonnière donné à madame Aubain qui le donne à Félicité. Elle reporte toute son affection sur le perroquet. Elle prend mal en le cherchant quand celui-ci s’est échappé. Elle le fait empailler à sa mort le comparant au St esprit.

Thêmes :

- l'amour : l'amour que voue Félicité à Virginie qui la considère comme sa propre fille.

- la tristesse : par exemple, la tristesse à l'annonce de la mort de son cousin

- la religion : c'est grâce à la religion que Félicité trouve la paix, à un moment d'une vie jonché de deuils.

- la solitude

- la fidélité de Félicité envers Madame Aubain

http://flaubert.univ-rouen.fr/pedagogie/contes.pdf

Originalité :

- Félicité est un personnage antithétique inspirée par Julie, nourrice puis domestique au service de la famille Flaubert. Elle est décrite comme un personnage parfait arrivant à faire énormément de choses en une journée. Mais elle est aussi décrite comme un automate, se retrouvant donc déshumanisée. Ce personnage n’a ni pensées, ni réflexions. Félicité accomplie les tâches donnés par Madame Aubain. Les actions de Félicité sont répétitives, tel une machine.

A chaque fois que Félicité donne à quelqu’un son amour, il l’abandonne ou il meurt. Théodore son premier amour épouse une femme plus vieille mais riche. Virginie, la petite fille de madame Aubain à qui elle s’attache comme si elle était sa mère, s’éloigne en pension puis y meurt. Son neveu Victor devient mousse sur un bateau et meurt à la Havane. Elle soigne et s’attache à un animal, le perroquet Loulou que lui a donné sa maîtresse mais qui meurt. Le père Colmiche, le vieillard très pauvre qu’elle soigne comme si il était son propre père et qui meurt. Madame Aubain de qui elle s’était rapprochée à la mort de virginie décède également.

Félicité a vécu sa vie à travers celle des autres sans rien avoir elle-même. L’homme qu’elle doit épouser en épouse une autre, elle aime Victor et Virginie comme ses propres enfants mais ce ne sont pas les siens enfin elle s’occupe d’une maison qui n’est pas la sienne. A la fin du roman, elle meurt après avoir été soignée par madame Simon, une ancienne commerçante qui comme elle n’a rien.

Style :

- style indirect libre qui permet de traduire les pensées de Félicité, sa naiveté aussi

page 70 « A l'Eglise … »

- beaucoup de descriptions et la précision des descriptions , beaucoup de figures de style

(énumération, gradations, …)

- utilisation de différentes focalisations : par exemple, dans le chapitre 5 page 76 « elle la voyait, comme sil elle eut suivie ... » = focalisation interne de Félicté puis focalisation zéro

L’agonie de Félicité est perçue en focalisation zéro et racontée par un narrateur omniscient qui sait ce que pense la Simonne, qui “ interprète ” le visage de la mourante (“ avec une sensualité mystique ”), qui connaît même ce qu’elle voit en mourant.

Conclusion :

Un certain nombre d’éléments pourraient faire rattacher cette oeuvre à un petit “ roman réaliste ”, une biographie d’une femme du peuple.

Ici, il s’agit d’un conte... de

...

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