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Projet de recherche de mémoire, eurosceptiscisme et montée des nationalismes

Mémoire : Projet de recherche de mémoire, eurosceptiscisme et montée des nationalismes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  17 Octobre 2018  •  Mémoire  •  1 327 Mots (6 Pages)  •  713 Vues

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Mémoire de recherche sur les questions européennes.

Projet de recherche :

        A l'aube des élections européennes de 2019, le phénomène qui peut interroger est celui de l'euroscepticisme. En effet, selon Gilles Ivaldi, « Les élections européennes des 22 au 25 mai 2014 ont été dominées par la poussée des forces eurosceptiques. Cette percée, nourrie par le rejet des élites communautaires, sur fond de crise économique et de politiques d’austérité, a propulsé sur le devant de la scène politique européenne des formations situées, pour la plupart d’entre elles, à la périphérie des systèmes partisans. »

        Tout d'abord, l'euroscepticisme est une opposition à l'intégration européenne et à l'Union européenne dans son ensemble, basée notamment sur un doute quant à sa viabilité ou son utilité. L'intérêt de cette notion réside, dans le fait qu'a l'instar des pro-européens, les eurosceptiques ne constituent pas un bloc homogène mais comprennent les différents  « mouvements d'opposition à la construction européenne »[1], ce qui s'exprime par divers degré. Selon, Agnès Alexandre-Collier, cette notion est ambigu, allant « de la simple suspicion à l’opposition militante en passant par l'hostilité passive, soulignant que l'euroscepticisme revêt autant de formes qu'il existe de motifs de désapprobation »[2].  L'euroscepticisme, peut importe le motif ou le degré s'oppose donc aux pro-européens.

        Le terme populiste, en son sens, sa définition suscite toujours des débats. Dans une forme d'acception générale, on peut dégager que le populisme peut être désigner comme une approche politique qui oppose le peuple aux élites politiques, économiques ou médiatiques.

Le populisme va donc se référer à la masse homogène qu'on estime exclue du pouvoir et non écoutée par les principes de la démocratie représentative, jugée coupée des vraies réalités : c'est ce qu'illustre bien en Europe la défiance vis à vis des instances de l'Union européenne. Si le populisme, a eu des formes variées depuis le XIXème siècle, sa présence semblent s'affirmer dans le monde occidental au début de ce XXIè siècle dans le contexte déstabilisant de la mondialisation et des déplacements de populations liés au conflits armés et aux bouleversements climatiques. Posant des questions identitaires, le populisme est par conséquent facilement associé au nationalisme.

        Le nationalisme est avant tout, un principe politique, tendant à légitimer l'existence d'un État-nation pour chaque peuple (initialement par opposition à la royauté, régime politique qui en France sera ensuite nommé Ancien Régime).

Ce terme désigne aussi des mouvements politiques déclarant vouloir exalter une nation sous toutes ses formes (État, culture, religion, ethnie, langue, histoire, traditions, préférence nationale pour l'emploi, etc...) par oppositions aux autres nations et populations.

        Au dernière élection législative suédoises de 2018, le parti « Les Démocrates de Suède » à progressé de 4,7%, pour finir en 3ème position avec 17,6% des voix et obtenir 63 places.

Le parti « Les démocrates de Suède », est un parti politique suédois nationaliste et anti-immigration généralement classé à l'extrême droite. En effet, ce parti se présente lui-même comme une formation politique « national-démocrate centriste ».

Selon, Corinne Deloy, « Le royaume scandinave a accueilli plus de 350 000 migrants depuis 2014 (pour 9,9 millions d'habitants). En 2015, 163 000 personnes y ont demandé l'asile, soit 1 pour 25 Suédois, un record en Europe. » Est-ce la cause qui explique cette montée croissante du parti d'extrême droite de Suède ? Ou une autre cause importante n'est-elle pas, pour reprendre la dichotomie de Paul Taggart, « un euroscepticisme fort »  ? (P. Taggart est conduit à distinguer un « euroscepticisme fort » et un « euroscepticisme faible » selon le degré d’hostilité affichée envers l'UE. Les utilisateurs du concept en science politique, y compris P.Taggart lui-même n'auront de cesse par la suite de déconstruire cette dichotomie.[3] »)

        

L'objet de recherche, que je présente ici, est avant tout de montrer qu'il existe un lien entre euroscepticisme et montée du nationalisme au sein des pays États membres de l'Union européenne. Seulement, la volonté ici, sera avant tout d'en définir le degré. Des comparaisons seront possible entre les différents pays, pour en dégager les différences, mais aussi une tendance générale. En effet, à la manière de Max Weber, il faudra dégagez des idéaux-types. Cependant, le nombre de variables est important, c'est pour cela que l'essentiel de ce travail se concentrera sur la Suède. Mais pour caractériser cette dernière, il faudra étudier d'abord la montée des autres partis nationalistes au sein de l'Union européenne, et si la cause eurosceptique, est principale, secondaire ou inexistante.

        Le projet de recherche sous-entendu, ici, à pour but, d'exprimer en quoi la Suède, pays nordique connu de pour sa qualité de vie, à eu une montée du parti nationaliste, à la dernière élection et surtout si l'euroscepticisme en est une cause, voir une des causes principales.

En effet, se pose alors la question de départ, la montée du nationalisme à travers les différents partis européen, et notamment le parti « Les Démocrates de  Suède », à t-il un lien de causalité avec l'euroscepticisme ? Et si oui, est-il principalement causé par l'euroscepticisme ?

Pour y répondre, je souhaiterais définir le concept d'euroscepticisme, en y démontrant les différents degré par conséquent. Et en interrogeant les arguments de la rhétorique eurosceptique.

Ensuite, une analyse comparative sera indispensable entre d'abord la rhétorique des partis populistes de l'Union Européenne et l'Euroscepticisme.  En effet, pour cela il faudra comparer les points communs et les différences entre la rhétorique eurosceptique de ces partis dit « populistes» au sein de l'Union européenne.

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