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Biographie De Freud Et Notions Principales

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. En juin, il passe l'examen oral pour le poste de Privatdozent, et y présente son dernier article. Il est nommé le 18 juillet 1885 et, voyant sa demande de bourse de voyage acceptée, il décide d'aller étudier à Paris, auprès de Jean-Martin Charcot.

Travaille à la salpêtrière avec Charcot auprès des patients hypnotisés, ébloui par le traitement de l'hystérie, il utilise à son tour l'hypnose à 31 ans. Au retour de Paris il épouse Martha

En mars 1886, Freud étudie la pédiatrie à Berlin, avec Baginsky, et revient finalement à Vienne en avril. Il rédige son rapport sur l'hypnotisme tel qu'elle est pratiquée à la Salpêtrière

Le 15 octobre 1886, devant la Société des médecins de Vienne Freud fait une allocution concernant l'hystérie masculine

Pour Freud, la névrose traumatique appartient au champ de l'hystérie masculine

La rencontre avec Wilhelm Fliess et la première topiqueCette année-là, il fait la rencontre de Wilhelm Fliess, un médecin de Berlin qui poursuit des recherches sur la physiologie et la bisexualité, avec lequel il entretient une correspondance scientifique amicale mais toutefois ambiguë

En 1889, celui-ci se dit très seul ; il ne peut communiquer réellement qu'avec son ami Breuer.

Ainsi il écrit : « j'étais totalement isolé. À Vienne on m'évitait, à l'étranger on ne s'intéressait pas à moi »

Sa famille, nombreuse, l'aide également à surmonter cette période d'isolement professionnel

Dès cette année, la pensée de Freud évolue. D'abord son intérêt pour Hippolyte Bernheim (dont il traduit le principal ouvrage De la suggestion et des applications thérapeutiques)

lui fait aborder la technique de l'hypnose.

Il se rend à Nancy, à l'école de Bernheim, et rencontre Ambroise-Auguste Liébeault en 1889 pour confirmer son opinion sur l'hypnose. Il y apprend que les hystériques conservent une forme de lucidité envers leurs symptômes, savoir qui peut être mobilisé par l'intervention d'un tiers, une idée qu'il reprend ultérieurement dans sa conception de l'inconscient mais il conclut que l'hypnose n'a que peu d'efficacité dans le traitement général des cas pathologiques. Il pressent que le passé du patient doit jouer un rôle dans la compréhension des symptômes. Il décide de préférer à l’hypnose la « cure par la parole » de son ami Breuer

Après cette visite, il participe, en juillet, au Congrès international de psychologie de Paris.

En 1891, Freud publie son travail sur les paralysies cérébrales unilatérales chez les enfants, en collaboration avec Oscar Rie, pédiatre viennois, ami intime et médecin de la famille Freud. Puis il travaille à son étude critique des théories sur l'aphasie intitulée « Zur Auffassung der Aphasien » (Contribution à la conception des aphasies). Sa distance avec la pensée de Charcot y est maximale ; il y esquisse un « appareil de langage » (« Sprachapparat ») permettant de rendre compte des troubles de la fonction langagière. Ce modèle préfigure l'« appareil psychique » de sa première topique. Freud lie ainsi l'inconscient au langage

En 1892, il édite sa traduction de l'ouvrage de Bernheim sous le titre Hypnotisme, suggestion, psychothérapie : études nouvelles (« Neue Studien über Hypnotismus, Suggestion und Psychotherapie »). La même année, il expose devant le Club médical viennois une conception proche du Français

En 1893, Freud publie plusieurs articles sur l'hystérie en collaboration avec Joseph Breuer et en particulier l'essai « Le Mécanisme psychique des phénomènes hystériques Il y défend la conception névrotique de l'hystérie, tout en proposant « une méthode thérapeutique fondée sur les notions de catharsis et d'abréaction

En 1894, avec son article « Névro-psychoses de défense » (« Die Abwehr-Neuropsychosen »), il se focalise sur la phobie. Il souffre de symptômes cardiaques et cesse de fumer. S'occupant de l'hystérie d'une patiente, du nom d'« Emma », Freud, influencé par la théorie de la bisexualité de Fliess lui demande d'opérer la jeune femme du nez, car il pense que sa névrose y est liée. Mais Wilhelm Fliess commet une erreur médicale en oubliant la gaze iodoformée dans le nez de la patiente. Freud fait ensuite un rêve marquant (le rêve dit de l'« injection faite à Irma ») dans la nuit du 23 au 24 juillet 1895 sur cet accident et entreprend d'en analyser le sens au moyen de la méthode des associations libres

Freud et Breuer : Études sur l'hystérieEn 1895, Breuer et Freud publient leur Études sur l'hystérie qui regroupent les cas traités depuis 1893, dont celui d'Anna O. (de son vrai nom Bertha Pappenheim). Anna O., patiente de Breuer, est présentée comme un exemple type de cure cathartique

Freud abandonne la suggestion et l'hypnose, puis la méthode cathartique de Breuer, et prendre en compte le transfert, c'est-à-dire les sentiments du patient projetés sur l'analyste. C'est en effet le transfert qui met Freud sur la voie d'une nouvelle approche, la projection dans le transfert informant sur la nature du conflit psychique dans lequel le patient est pris.

En 1896 psycho-analyse

Composé du grec ana (qui désigne la « remontée vers l'originaire », l'élémentaire), et de lysis (la « dissolution »), le terme désigne dès le départ la recherche des souvenirs archaïques en lien avec les symptômes

Dès lors, Freud rompt avec Breuer et rédige un essai laissé inédit : Esquisse d'une psychologie scientifique. C'est dans un autre article, écrit en français, : « L'hérédité et l'étiologie des névroses de Freud qu'il explique sa nouvelle conception. Enfin, il rédige « Zur Äthiologie der Hysterie »

(« L’Étiologie de l’hystérie »).

Dans les deux articles apparaît pour la première fois sous le plume de Freud le mot « psychanalyse »

La psychanalyse est à la fois une méthode, une cure et une théorie.

découvre en premier est que le symptôme du malade est particulièrement signifiant, et correspond à des réminiscences. C'est une trouvaille de Joseph Breuer que Freud va théoriser et communiquer.

"Le sens renvoie à un évènement traumatique!" donne t'il comme explication dynamique du symptôme.

Deuxièmement, il trouve que la signification du symptôme est sexuelle. Pour Freud, l'hystérie est une maladie du désir. Il repère un leitmotiv qu'est la scène primitive. Ce spectacle, qui a horrifié l'enfant, peut être le coït parental ou une situation de séduction. Il repère ce leitmotiv chez les névrosés adultes et découvre la portée universelle de cette expérience: c'est un fantasme originaire.

Freud découvre enfin que, malgré ce que peuvent dire ses patients, il n'y a pas réalité de la scène primitive: c'est le désir qui est pris pour de la réalité. Ainsi n'est réel pour le malade que ce qu'il croit. Pour la névrose, la réalité psychique a plus d'importance que la réalité extérieure. Ce n'est donc pas l’événement qui est important, c'est la façon dont cet évènement, réel ou fictif, est vécu. Le propre désir enfantin du malade est pris comme un véritable traumatisme.

Après la mort de son père, le 23 octobre 1896, Freud est abattu par la douleur. Il s'intéresse exclusivement à l'analyse de ses rêves et se livre à un « travail de fouille dans son passé » Nourrissant de la culpabilité pour son père décédé, il entreprend une auto-analyse

Dans une lettre du 15 octobre 1897 que Freud évoque pour la première fois le « complexe d'ŒdipeFreud ». Le neurologue viennois explique ainsi : « J’ai trouvé en moi comme partout ailleurs des sentiments d’amour envers ma mère et de jalousie envers mon père, sentiments qui sont, je pense, communs à tous les jeunes enfants

La seconde topique psychique

En 1920, Freud élabore la seconde topique de l'appareil psychique composée du Moi, du Ça et du Surmoi. Elle se superpose à la première (inconscient, préconscient, conscient). Le développement de la personnalité et la dynamique des conflits sont alors interprétés en tant que défenses du Moi contre des pulsions et des affects, plutôt que comme conflits de pulsions ; les pulsions en cause sont celles de la mort. L’ambivalence et la rage étaient perçues dans la première topique comme consécutives de la frustration et subordonnées à la sexualité. Cette nouvelle conception évoque la lutte active qui se déroule entre les pulsions de vie (sexualité, libido, Éros) et les pulsions de mort et d’agression (Thanatos). Plus fondamentales que les pulsions de vie, les pulsions de mort tendent à la réduction des tensions (retour à l’inorganique, répétition qui atténue la tension) et ne sont perceptibles que par leur projection au-dehors (paranoïa), leur intrication avec les pulsions libidinales (sadisme, masochisme) ou leur retournement contre le

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