Dossier De Rapp "Recherche Appliquée Au Projet Professionnel" : Immunologie / Epidémiologie

ernet. La documentation s’est faite sur des sites fiables comme Wikipédia et m’a apporté des indications plus précises quant à la nature de ces métiers. En parallèle, les interviews décrochées avec des professionnels qui nous ont parlé de leur travail ont constitué un apport plus important que la documentation brute trouvée sur le Web. En effet, ces derniers nous ont fait partager leur expérience, leur formation ainsi que la passion qui les anime quotidiennement.

D’abord, nous avons rencontré Mme Frédérique Forquet, enseignante-chercheuse en immunologie à la faculté des sciences de Luminy. Puis, nous nous sommes déplacés à l’hôpital de la Conception à Marseille pour interviewer Mme Catherine Farnarier qui travaille dans un laboratoire immunologique. Enfin, nous avons fait une interview avec M. Eric Vivier qui est à la tête d’une équipe de recherche à l’institut d’immunologie de Luminy et responsable d’un laboratoire à l’hôpital de la Conception.

Nous avons donc réussi à décrocher trois interviews mais uniquement avec des immunologistes. La prise de contact s’est faite par mail et les rendez-vous ont été fixé sans encombre. Malheureusement, nous n’avons pas interviewé d’épidémiologistes car soit ils ne donnaient pas de réponses à nos demandes de rendez-vous, soit ils ne trouvaient pas de dates pour nous rencontrer. En conséquence, nous avons récolté de nombreuses informations sur le métier d’immunologiste mais peu sur celui d’épidémiologiste.

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Résultats

L’immunologie est une branche de la biologie qui étudie le système immunitaire, c’est à dire le mécanisme permettant à tout organisme de distinguer ce qui lui est propre de ce qui lui est étranger et de se protéger des agents pathogènes du monde extérieur comme les virus, bactéries, champignons, etc. Cette science est aussi concernée par les allergies (allergologie) et le rejet de greffes1. Elle a pour principaux aspects l’étude de la fabrication et du mode d’action des molécules de défense, les anticorps, et des différentes cellules de défense de l’organisme comme les lymphocytes et les macrophages2.

L’immunologiste étudie donc les mécanismes de défense du corps humain face aux différents facteurs de l’environnement engendrant la production d’anticorps : maladies virales ou bactériennes, allergies, tumeurs. Pour cela, il faut prélever le sérum de patients et analyser les réactions de son système immunitaire face à divers éléments pathogènes. Il s’agit ensuite d’établir un diagnostic précis et d’apporter un traitement adéquat2.

L’immunologiste est un chercheur, il travaille dans un laboratoire où il est intégré dans une équipe de recherche. L’objectif de l’immunologiste est de faire des découvertes qu’il expose dans un article scientifique et de mettre au point de nouveaux traitements3. Un immunologiste peut aussi être enseignant-chercheur et cumuler une part d’enseignement dans des facultés et une part de recherche au laboratoire4.

“La remise en question est essentielle”5 : certains résultats ne sont pas à la hauteur de ceux qui sont attendus, c’est pour quoi être immunologiste requiert beaucoup de “méthode, de patience et de motivation”. De plus, ce sont souvent de petits résultats qui sont mis en évidence à l’arrivée mais rarement de découvertes majeures. Bien que les horaires ne soient pas fixes, le métier de chercheur en immunologie est “très prenant” et demande beaucoup de temps.

La thématique d’une équipe de recherche est dictée par les sources de financements qui peuvent émaner du gouvernement mais surtout de sociétés privées6. Il y a des “critères à respecter” selon les projets mais les choix des expériences et des manipulations demeurent libres et reviennent au(x) responsable(s) de l’unité de recherche. Il est nécessaire de rédiger des rapports à intervalle de temps régulier : tous les 6 mois, tous les ans, etc6.

L’épidémiologie est la science qui étudie les facteurs influant sur la santé et les maladies des populations humaines et qui traite de la répartition, de la fréquence et de la gravité des maladies. Cette branche de la biologie est indispensable à la santé publique et la médecine préventive. L’objectif de l’épidémiologie est de comprendre la propagation et l’émergence des maladies afin de mieux lutter contre ces dernières1.

L’épidémiologiste est un chercheur qui a pour objectif de contrôler les mécanismes de propagation d’une maladie contagieuse et de mieux comprendre les facteurs qui influencent sa fréquence et sa distribution au sein des populations humaines. Il détermine aussi les seuils épidémiologiques et met en place des mesures sanitaires servant à juguler les épidémies. Il peut contribuer à des campagnes de prévention, d’information et de vaccination3.

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Discussion

Les métiers d’immunologiste et d’épidémiologiste voient passer la majeure partie de leur temps dans les laboratoires. Ce sont des professions qui exigent beaucoup de travail que ce soit sur le lieu de travail (une journée type dure en moyenne 9 heures) ou chez soi (plusieurs heures de travail personnel)5. Il faut avant tout beaucoup de passion et de motivation pour exercer ces métiers. Les trois personnes que nous avons rencontrées étaient animées de ces qualités et nous ont parlé avec beaucoup d’enthousiasme de leur vie professionnelle, ce qui est d’autant plus attrayant lorsque des étudiants s’intéressent à un tel métier.

Différents cursus peuvent mener à la profession de chercheur en immunologie. Ainsi, Mme Farnarier a fait une formation de pharmacienne biologiste puis un internat de 4ans en biologie6. M. Vivier a étudié à Maison Alfort, puis Harvard et enfin a réalisé sa thèse à la Faculté des Sciences de Luminy5. Mme Forquet qui est à la fois enseignante et chercheuse a obtenu un Master 2 de biologie cellulaire puis a fait une thèse en immunologie4. Les études pouvant mener à la carrière de chercheur ou enseignant-chercheur en immunologie sont donc variées.

Les salaires sont confortables, voire très confortables pour le responsable d’une équipe de recherche comme M. Vivier et Mme Farnarier. Il y a des échelons d’ancienneté ainsi que des primes d’excellence4. Un immunologiste peut avoir deux fonctions distinctes : une fonction de recherche sur une thématique précise avec pour but de réaliser de nouvelles découvertes ; une fonction hospitalière avec prélèvement du sérum des malades pour les équipes intégrées à un hôpital comme à la Conception6.

Je n’ai pas pu me renseigner davantage sur les épidémiologistes car nous n’avons pas réussi à en interviewé. En revanche, la rencontre d’immunologistes sur le terrain m’a permis de me faire une idée plus précise sur ce métier dont j’avais des reflets assez vagues au départ. C’est un travail qui me paraît intéressant car son rôle dans la société est fondamental. Concevoir de nouveaux traitements contre les maladies ou les allergies est un objectif qui prend toute son ampleur actuellement avec l’augmentation du nombre de patients (pollution dans les grandes villes, produits chimiques allergènes, etc). Malgré tout, en ce qui me concerne, je n’ai pas été vraiment séduit et je n’ai pas envie de devenir immunologiste. Ce n’est pas le temps de travail total qui me repousse mais le temps passé à travailler “derrière les tubes”6. En effet, je ne me vois dans l’immédiat faire un travail qui se déroule exclusivement en laboratoire.

Conclusion

Le RAPP m’a fait découvrir le métier d’immunologiste et dans une moindre mesure celui d’épidémiologiste, des professions auxquelles je n’avais pas pensé car elles ne correspondaient pas à mon thème de départ. Cependant, cela m’a ouvert les yeux

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vers des horizons professionnels que je ne connaissais pas bien, voire pas du tout. Les trois immunologistes que nous avons rencontré et interviewé nous ont parlé avec passion et précision de leur vie professionnelle et nous ont transmis une image globalement positive de leur profession. J’ai ainsi découvert un métier qui revêt plusieurs facettes (fonction hospitalière, fonction de recherche) et qui occupe une place prépondérante au sein de la société puisqu’il élabore de nouveaux traitements contre des maladies ou des allergies sans cesse en augmentation. C’est un métier exigeant qui requiert de nombreuses qualités : patience, persévérance, motivation, méthode. Mais le fait qu’il se passe uniquement en laboratoire ne me donne pas envie de m’engager dans cette voie. Finalement, bien que mes choix concernant mon avenir professionnel ne soient tout le temps pas clairement établies, le RAPP m’a permis de sélectionner certaines pistes et d’en rayer d’autres.

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Sommaire des annexes

- Bibliographie

- Compte-rendu de l’interview de Frédérique Forquet

+ Fiche individuelle d’interview

+ Fiche entreprise

+ Lettre de remerciement

- Compte-rendu de l’interview d’Eric Vivier

+ Fiche individuelle d’interview