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Fiche de lecture, A corps et à cris, Caroline Eliacheff

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Par   •  1 Avril 2017  •  Fiche de lecture  •  840 Mots (4 Pages)  •  1 822 Vues

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MICHELI Déborah

ASS Promotion Ravachol

FICHE DE LECTURE

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Résumé :

Dans son livre, A corps et à cris de Caroline Eliacheff nous raconte son expérience de psychanalyste avec des enfants de l’aide sociale à l’enfance, confiés à une pouponnière de la région parisienne. C’est une de ses amies, psychiatre, qui avait donné son nom à l’équipe.

Après avoir rencontré l’équipe de la pouponnière, Françoise Dolto l’invite à assister aux cures qu’elle menait avec les tous petits de la Maison Verte. De 1987 à fin 1988, elle assiste à ces cures et en parallèle, la pouponnière commence à lui envoyer des enfants.

Tout au long de son livre, elle nous raconte les cures de plusieurs enfants, pour lesquels la médecine classique ne parvient à guérir tous les maux.

Ainsi, nous découvrons que les bébés ont le langage. Mais aussi, nous voyons comment un père reste un père après avoir tué la mère ou comment un enfant peut devenir un animal pour attirer l’attention de sa « mère à chat ». Mais surtout elle explique que la plus grande des violences est l’attente de l’abandon et qu’elle est infligée par ceux qui sont là pour protéger ces enfants.

Concepts/Notions psychologique :

La psychanalyse pour le site du Larousse, est une méthode d’investigation psychologique visant à élucider la signification inconsciente des conduites et dont le fondement se trouve dans la théorie de la vie psychique de Freud.

Cette théorie date de la fin du XIX ème siècle. Sigmund FREUD, médecin, observe des patients qui présentent des troubles physiologiques et psychologiques qu’aucune lésion organique de vient expliquer. Il va montrer que ces troubles psychologiques sont liés à des réalités psychiques (pulsions, désirs…) dont le malade n’a pas conscience mais lorsqu’il en prend conscience, les troubles disparaissent : c’est l’inconscient.

Lors de la cure, le psychanalyste se tient derrière le patient et prend des notes. Il guide le patient dans son introspection. Le patient pense alors que le psychanalyste détient les réponses alors que la solution est en lui : c’est le transfert. Son pendant est le contre-transfert, c’est-à-dire une réaction inconsciente du psychanalyste face à son patient. Le thérapeute doit pouvoir repérer ses réactions afin de ne pas perturber le travail avec son patient, il doit trouver la juste distance.

Caroline Eliacheff définit le travail du psychanalyste avec les tous petits comme « le moyen d’offrir aux nourrissons les conditions indispensables à la symbolisation de leur souffrance pour s’en libérer ».

La psychanalyse est très critiquée surtout dans les pays anglo-saxons où l’on pratique plutôt des méthodes thérapeutiques comportementalistes, dont la théorie la plus célèbre et « le réflexe conditionné » de Pavlov. Les deux écoles s’opposent depuis toujours.

Une notion, plus récente est aussi à prendre en compte dans ce duel historique : la résilience, mise en exergue par Boris Cyrulnik, qui consiste à « s’en sortir par soi-même ».

Quels apports professionnels ?

Etant en formation d’assistante de service social, je serai amenée plus tard à travailler avec un public qui ne sera peut-être pas en mesure de mettre en mots leur souffrance par d’autres moyens que des maux. Que ce soient avec des enfants, des personnes handicapées ou malades psychiquement, je pense que mon rôle sera de pouvoir les comprendre. Et cette compréhension passera aussi par ce que ne se dit pas.

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