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La Prise De Décision Dane Une Organisation

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n angletaire et puis aux USA à des fins de recherches militaires : il s’agissait pour le royaume uni d’utiliser au mieux ses moyens militaires, à l’époque, insuffisants.

L’indéniable succès de la RO à organiser les activités militaires des alliés accréditera l’idée que la prise de décision est un phénomène qui peut être étudié de façon scientifique.

Entre la fin des années 40 et le début des années 50 plusieurs contributions vont voir le jour pour :

▪ la programmation linéaire ;

▪ la théorie de la décision ;

▪ la théorie des jeux

▪ sur l’algorithme et l’existence de machines capables de résoudre tout problème.

Les premiers pas dans les travaux et les recherches en ce sens vont renforcer l’idée que des problèmes complexes de décision sont modélisables à travers l’imposition d’un modèle de rationalité simple (maximisation d’une fonction d’utilité expriment les préférences du décideur, l’optimisation de cette fonction apporte la solution du problème de décision).

Les travaux de VON NEURMAN[1] montrent exactement sous quelles conditions ces fonctions existent.

D’autre part l’algorithme de programmation linéaire développé par Dantzig (méthode du simplexe) apportera les outils nécessaires de résolution de problème.

Néanmoins à cette même période (fin des années 40 et début des années 50), commence à apparaître des travaux qui critiquent le comportement rationnel du décideur, notamment les travaux d’Herbert Simon.

Vers les années 60, époque également marquée par la guerre mais aussi par la conquête de l’espace (premier lancement de satellite en 1965), l’école de la décision connaîtra un autre essor avec les travaux de Cyert et March.

II- Concepts de base

1- Définition de la décision

▪ D’après le dictionnaire encyclopédique :

Décider est un mot d’origine latine : « Decidere » c'est-à-dire « trancher », déterminer ce qu’on doit faire, se prononcer sur et trancher d’une manière définitive, prendre un parti, une résolution.

Décision : c’est la qualité de quelqu’un qui n’hésite pas et qui prend nettement parti, qui ne change pas de résolution.

▪ Selon le Robert Micro

« La décision est un jugement qui apporte une solution, son contraire est l’hésitation ».

Quatre éléments peuvent être retenus de cette définition :

• Jugement : C’est prendre parti et trancher ;

• Apporter : Il s’agit de l’impact futur de la décision et sa forte relation avec le concept de changement ;

• Solution : La décision est ainsi inscrite dans une optique d’analyse de résolution des problèmes ;

• Hésitation : La non décision engendre une situation d’incertitude et de risque.

▪ Selon Tabatoni et Jarniou

« La décision est le choix d’une solution à un problème. le décideur reconnaît qu’il y a un problème lorsque lui apparaît un changement significatif dans le système qui détermine ses objectifs ou leur réalisation, ce qui implique une réaction de sa part ».

2- le Processus

Selon Tabatoni et Jarniou : « un processus est un système d’activité séquentielles, le système lui-même est un ensemble d’éléments interdépendants dotés d’une structure ».

3- le processus de décision

Par juxtaposition des deux définitions précédentes : Le processus de décision semble être l’ensemble des étapes interdépendantes aboutissant à l’élaboration d’un choix d’une solution à un problème.

4- la rationalité

En sciences humaines et sociales et en économie : « La rationalité caractérise une conduite cohérente, voire optimale par rapport aux buts de l’individu.

Toutefois, il se pose la question de la rationalité des buts par rapport aux intérêts supposés des individus. On parle de rationalité économique quand le comportement des individus correspond à leur intérêts : c'est-à-dire, les agents sont censés agir de telle façon qu’ils optimisent leur bien être. Ce bien être est souvent calculé avec une fonction d’utilité qui prend en compte les revenus et les temps de loisir.

5- La décision rationnelle

H.Simon, dans son ouvrage « Administrative Behaviour » distingue entre :

* la décision objectivement rationnelle : le fruit d’un comportement visant à maximiser les valeurs données dans une situation données ;

* La décision subjectivement rationnelle : Maximiser les chances de parvenir à une fin données en fonction des connaissances réelles de l’individu.

* Une décision consciemment rationnelle : Ressort d’un processus conscient d’adaptation des moyens aux fins ;

* Une décision rationnelle du point de vue de l’organisation : Sont les objectifs de l’organisation ;

* Une décision personnellement rationnelle : Obéît aux désirs de l’individu.

6- l’Homme rationnel

Gilles Teneau, dans son ouvrage « La résistance au changement organisationnel : Perspectives sociocognitives », définit l’Homme rationnel comme celui qui, même s’il est évidement sensible à l’émotion et au plaisir, pèse ses raisons, infère, agit en fonction, tire les conséquences d’un raisonnement logique, en bref, un Homme qui pense avant d’agir.

March et Simon expliquent comment l’Homme rationnel accompli ses choix dits « Optimaux » au sein d’un milieu hautement spécifié et nettement défini :

• Dans un premier lieu, l’ensemble des possibilités des choix se présentent pour lui comme une donnée ;

• Chacune de ces possibilités génèrent des conséquences. à ces dernières se rattachent des théories classées en 3 catégories : La certitude (connaissance complète des conséquences des choix), le risque (connaissance précise des conséquences éventuelles), l’incertitude (impossibilité d’attribuer des probabilités définies en ce qui concerne l’apparition des conséquences particulières).

• Le décideur possède une « fonction de valeur d’usage », appelée également « ordre de préférence » qui lui permet de classer ces conséquences de choix des plus souhaitables à celles qui le sont moins.

7- Processus de décision rationnelle

H.Simon distingue quatre phase dans la prise de décision :

* La phase d’intelligence ou de renseignement : Qui correspond à une phase de diagnostic du problème qui se présente, et d’exploration-reconnaissance des conditions dans lesquelles le problème se pose. Au cours de cette phase, le décideur prend conscience de l’existence d’une situation qui appelle une décision. Percevoir une telle situation ou problème revient à détecter, à travers les informations qui nous parviennent, un déséquilibre entre ce qui se passe, le réel et ce qui aurait dû se passer ; c'est-à-dire une image construite du réel, le modèle.

* La phase de conception ou de modélisation : Au cours de cette phase sont élaborées et formulées les voies possibles de résolution du problème. Au cours de cette phase on invente, analyse les différentes formes d’action possible et on anticipe leurs effets

* La phase de choix : Parmi l’ensemble des actions prises en compte lors de la phase précédente, on sélectionne un mode d’action particulier.

* La phase d’évaluation ou de bilan : Au cours de cette phase, le décideur est amené à valider le choix de la phase précédente, ou à le reconsidérer. Nous nous trouvons en fait dans une nouvelle phase d’intelligence ou dans une nouvelle phase de conception.

« Dans le processus de décision, on choisit les alternatives censées de fournir les moyens adéquats d’atteindre les fins fixées »[2].

C’est ainsi que le choix d’une solution, en d’autres termes, la décision, ne se fait qu’à partir d’actions préalables sur lesquelles le décideur se base pour procéder au dit choix.

Cependant, le principe de linéarité qui règle le déroulement de phase successives de la décision n’est qu’une vision idéale dans le sens que toute recherche de solution devrait être rationnelle. La solution doit contribuer à réaliser les objectifs poursuivis et la procédure de recherche doit reposer sur une analyse logique. cette démarche apparaît d’autant plus difficile que le problème apparaît plus complexe.

La théorie moderne des organisations a dégagé l’existence des pratiques

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