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Le Problème De l' Eau En Espagne

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ut les zones tempérées autrement dit les zones les plus sèches. C’est que cas de l’Espagne qui souffre du manque d’eau du à la sécheresse, et l’activité de l’homme s’ajoute à ce problème. En effet, l'augmentation de l'irrigation, l'urbanisation, l'industrialisation, et l’augmentation de l’activité

touristique ont favorisé l’augmentation de la demande en eau. L’Espagne utilise intensivement ses ressources naturelles en eau, surtout pour l’activité agricole qui est une des principales activités économiques. L’utilisation de cette ressource a bientôt atteint ses limites et il faut prendre en qu’elle devrait continuer à diminuer à l’avenir sous l’effet du changement climatique, de l’augmentation de la population espagnole, et donc des besoins en eau. Quelles sont alors les solutions qui ont été apportées par le Gouvernement d’Espagne pour mieux gérer l’eau ? Ces projets lancés ont-ils vraiment répondu à des critères environnementaux ? Pour étudier notre sujet « Le problème de l’eau en Espagne : gestion et qualité », nous verrons dans une première partie, qu’elles ont été les actions menées par le Gouvernement Espagnol afin de mieux gérer l’eau et, dans une deuxième partie nous verrons comment il tente d’améliorer la qualité de celle-ci.

I. Une Politique Hydraulique visant à une utilisation « rationnelle et équitable » des ressources en eau, tout en conciliant un «équilibre raisonnable entre les divers intérêts » Cette surconsommation d’eau entraîne le gaspillage. En effet, pour satisfaire la consommation de l’Espagne qui n’a pas de ressources suffisantes, peu de précipitations et un seul grand fleuve : l’Ebre, le Gouvernement d’Espagne à mis en place des projets visant à mieux gérer l’eau. L’approvisionnement en eau en Espagne est encadré par des lois existantes, un cadre juridique et institutionnel actuel. La loi L29/1985 sur l’eau définit les responsabilités des Etats en matière d’exploitation des eaux superficielles et souterraine dans le domaine public, abrogée par un décret royal législatif 1/2001. L’objectif de ces lois et de favoriser une utilisation « rationnelle et équitable » des ressources en eau, tout en proposant un « équilibre raisonnable entre les divers intérêts ». En Europe, l’Espagne est la plus grande consommatrice d’eau par habitant (656 m3 par habitant et par an bien qu’elle soit parmi les pays les moins dotés en ressources hydriques (soit moins de 3 000 m3 par habitant et par an). En termes d’intensité d’utilisation (prélèvements totaux/ressources en eau), elle se situe en troisième position (23%) derrière la Belgique (45%) et l’Italie (32%). Cette forte intensité d’utilisation est due à l’irrigation car comme nous

l’avons mentionné précédemment l’utilisation de l’eau pour l’activité agricole représente 77% des utilisations totales en Espagne.

Le Gouvernement d’Espagne a mis l’accent la nécessité de recentrer la politique de l’eau sur la gestion de la demande. Ainsi, pour répondre aux besoins en eau, le Gouvernement espagnol a lancé, dans les années 2000, un vaste programme de construction de travaux hydrauliques financé par l’Union Européenne. Celui-ci a privilégié la création d’infrastructures permettant une meilleure répartition de l’accès à l’eau entre le Nord et le Sud. Des travaux ont été réalisés tels que la construction de cent dix-huit barrages et quarante et une d’usines de désalinisation de l’eau. L’un des projets phare était celui du transvasement de l'Ebre qui consistait à dévier une partie du débit de l'Ebre vers des zones de sécheresse, toutes situées sur la côte Méditerranée. Ce projet mené par le Gouvernement Espagnol était encadré par la loi L10/2001 du 5 Juillet relative au Plan Hydrologique National qui instaure un cadre juridique pour la coordination de bassins modifiée par le décret loi royal 2/2004

C’est à l’agriculture irriguée que l’on doit la sur utilisation de l’eau. Cependant, l’approvisionnement en eaux des villes est aussi synonyme de gaspillage car l’on considère que 50% de l’eau qui circule dans les canalisations est perdue soit par évaporation soit par les fuites à cause de la dégradation des canalisations. Le dernier principe de La Déclaration Européenne pour une Nouvelle Culture de l’Eau signée à Madrid le 18 février 2005, nous intéresse plus particulièrement car il nous amène à nous demander si réellement les travaux menés par le Gouvernement Espagnol s’inscrivent dans une démarche de participation au maintient de l’écosystème : « L’eau a des fonctions clés pour la biosphère, pour assurer l’organisation et la cohésion sociales des communautés humaines. L’eau représente l’héritage naturel et marque l’identité des territoires et des peuples ; Le défi n’est plus de tenter de dominer la nature mais de mieux la connaître afin de réussir une intégration harmonieuse du développement socio-économique ; La diversité climatique est perçue comme une richesse environnementale et non comme un problème de « déséquilibres hydrologiques », dans le temps et dans l’espace. »

Un des problèmes majeurs reste que ces projets menés par le Gouvernement Espagnol répondent d’avantage à des considérations politiques qu’écologiques puisqu’ils ne supposent qu’un rééquilibrage de l’accès à l’eau entre le Nord et de Sud. Il n’a pas été question d’une « nouvelle culture de l’eau » basée sur la gestion durable des ressources et du respect de l’environnement. Il devient alors une nécessité de changer les rapports entre la société et l’eau, changer ou rectifier les comportements, c’est-à-dire modifier cette habitude à considérer l’eau comme un bien inépuisable et ce, par une sensibilisation au développement durable. Il faudrait pour cela, modifier les pratiques agricoles, réduire les fuites en modernisant les infrastructures pour l’irrigation mais aussi les canalisations des villes afin de minimiser les pertes d’eau. Il est important de souligner que bien que des plans aient été mis en place afin de mieux rééquilibrer l’eau entre les régions espagnoles, ceux-ci doit aussi s’accompagner d’une prise de conscience individuelle, et ici, aucune loi n’intervient.

II. L’activité de l’homme sur l’eau : une source de contamination des eaux

Partout dans le monde, les déchets qui procèdent de l’activité humaine sont déversés dans les eaux publiques. L’activité agraire abuse des engrais et fertilisants pour augmenter les rendements agricoles ; ayant pour principale conséquence la contamination des sols et donc indirectement

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