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Analyse Vin Chilien

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es producteurs de vin chilien veulent dépasser leurs rivaux du nouveau monde

L'industrie chilienne du vin a bien résisté à la crise. Le pays entend désormais devenir le leader des producteurs du nouveau monde. Notamment en montant en gamme.

Ecrit par

Veronique Page

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Jusqu'où montera le vin chilien ? Sa production s'annonce en nette hausse cette année : selon les dernières estimations, elle devrait atteindre 10 millions d'hectolitres, contre 8,8 millions en 2010, une période où elle avait été limitée à la suite du violent séisme qui avait secoué le pays. En dix ans, les volumes de vin chilien auront ainsi doublé, pour faire du pays le neuvième producteur mondial et le cinquième exportateur. Quant à la marque Concha y Toro, elle s'est hissée au deuxième rang des marques de vins les plus puissantes dans le monde, derrière Gallo mais devant Robert Mondavi, selon un récent classement de « Intangible Business ».

Le Chili ne veut pas en rester là. Objectif affiché, devenir le premier pays producteur de vins du nouveau monde en 2020, en dépassant les Etats-Unis, l'Argentine, la Chine et l'Australie ! Un défi considérable, puisque les Etats-Unis ont produit l'an dernier 2 fois plus de vin que le Chili.

Le « plan stratégique 2020 », publié par l'association Wines of Chile, prévoit ainsi une croissance moyenne du secteur de plus de 9 % par an pendant dix ans, dont 6 % de hausse des volumes. Cet essor passera avant tout par l'exportation. Le Chili consomme en effet peu, et expédie hors des frontières 70 % de sa production. Ces ventes représentent déjà 8 % du total des volumes échangés dans le monde.

Hausse des prix à l'exportation

Mais le Chili ne veut pas seulement inonder la planète de vin à bon marché. L'association pousse aussi ses adhérents à donner une réelle identité au vin national, à relever les prix et proposer des bouteilles plus haut de gamme.

Aujourd'hui, le vin chilien reste en effet loin derrière ses concurrents en matière de prix, d'image, de qualité. Le succès de ces produits au taux d'alcool assez élevé est largement lié à des tarifs assez bas : en moyenne, le litre se vend 3 fois moins cher que le vin français, par exemple, selon Wines of Chile. Mais la hausse des prix à l'exportation est enclenchée. Ces douze derniers mois, ils ont par exemple augmenté en moyenne de 23 %, ce qui a plus que compensé la baisse provisoire des volumes expédiés. Au final, si tout se passe comme prévu, les exportations chiliennes pourraient atteindre 3 milliards de dollars d'ici à 2020, contre 1,1 milliard en 2009.

Le Chili parviendra-t-il à ses fins ? Dans une note récente de la Rabobank, la banque néerlandaise spécialiste du monde agricole juge son plan « très optimiste, sinon irréalisable ». Pour ses experts, « l'industrie chilienne du vin devrait se concentrer sur l'augmentation des volumes une fois seulement qu'une réelle hausse des prix aura été effectuée ».

Autre limite aux ambitions chiliennes : cette industrie est très dépendante de ses deux principaux marchés, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Les consommateurs britanniques représentent par exemple 29 % des ventes à l'étranger du groupe Concha Y Toro, premier exportateur d'Amérique latine. Or ces deux marchés, fragilisés économiquement, sont devenus moins rentables depuis 2008 et sont menacés de rechute. Les producteurs chiliens ont d'ailleurs commencé à se tourner vers des pays à la croissance économique plus forte.

Le Chili devra aussi surveiller, dans les mois à venir, le taux de change élevé du peso et l'augmentation des coûts de production, qui pèsent sur les marges de producteurs.

V. P., Les Echos

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/industrie-lourde/actu/0201563359238-les-producteurs-de-vin-chilien-veulent-depasser-leurs-rivaux-du-nouveau-monde-208613.php

http://www.winesofchile.org/

Pour le vin rouge, le pressage a lieu après la fermentation, et c'est la macération avec les marcs qui colore le jus

La vigne Concha y Toro est la plus grande du Chili et est actuellement contrôlée par les familles Guilisasti et Larrain. L'entreprise représente 30% du marché intérieur chilien et 32% des exportations chiliennes de vin. 70% de ses ventes se font à l'étranger, dans près de 110 pays.

http://lullyconseil.unblog.fr/2011/03/02/etats-unis-vina-concha-y-toro-chili-rachete-fetzer-vinyards-au-groupe-brown-forman-pour-238-m/

“The Fetzer acquisition is the largest transaction of this type in the company’s history. It represents a continuation of our business strategy, which has been carried out successfully over time and enabled us to enjoy steady growth

We believe that this transaction opens additional growth opportunities globally, as well as in the American market, with its main brands Fetzer and Bonterra.

http://www.vitijob.com/vin_actualites.php?article_vin=56279&vin=Chili+%3A+les+exportations+de+vins+progressent+en+volume+et+stagnent+en+valeur

Rachat de firmes en Europe?

Mettre en avant les spécificités de la production de vin au Chili

http://www.ccv.cl/ (intéressant)

Dans "Prospective Chili 2010", une étude du ministère de l'Économie chilien, il est écrit que "la production et l'exportation des vins sont considérées comme les activités commerciales les plus porteuses pour la présente décennie, vues les capacités actuelles du pays et sachant qu'il est possible de les développer encore."

http://www.vignevin-sudouest.com/publications/voyage-etude/documents/synthese-chili.pdf pour connaitre les spécificités de la production de vin au Chili.

le premier pays au monde en matière d’ouverture de son marché avec la signature d’accords de libre-échange avec quasiment toutes les régions du monde (USA, UE, Asie, Amérique du Sud, Chine), et dispose d’une législation particulièrement favorable à l’égard des investisseurs étrangers (égalité de traitement entre investisseurs étrangers et investisseurs locaux). De nombreux investisseurs se sont tournés vers le Chili viticole : Miguel Torres (Espagne), Robert Mondavi (USA), Franciscan State Selection (USA), Mildara Blass (Australie), Odfjell Vineyards SA (Norvège) et il existe aujourd’hui 15 vignobles franco-chiliens répartis sur plus de 1500 ha parmi Los Vascos, Villard Estate, Casa Lapostolle, Almaviva, Larose et Laroche…

Le Chili est le seul pays au monde dont le vignoble n’est pas affecté par le phylloxera.

Les vignes ont ainsi l’avantage unique de ne pas être greffées : certaines vignes ont plus de 140 ans d’âge.

Les différences climatiques sont importantes d’une région à l’autre et chaque zone s’est spécialisée dans la production d’un ou plusieurs cépages : par exemple les régions de Casablanca ou de Leyda pour le Sauvignon Blanc ou le Pinot Noir, et l’Alto Maipo ou Colchagua pour le Cabernet Sauvignon.

C’est grâce à la longévité des ceps due à l’absence de phylloxéra que certains cépages, aujourd’hui disparus chez nous, ont été retrouvés au Chili.

la stratégie commerciale de Concha Y Toro articulée autour de marques puissantes et qualitatives comme Casillero del Diablo, semble porter ses fruits et le groupe a aujourd’hui nettement distancé ses concurrents. San Pedro (3000 ha) s’est orienté vers une stratégie «entrée de gamme» à travers sa marque Gato Negro qui représente l’essentiel de sa production. Santa Rita (4 000 ha), de son côté, s’est probablement laissée distancer, car la stratégie qualitative choisie – à l’export le groupe occupe la 3ème place en terme de prix par caisse FOB (Free On Board = prix départ export) - ne lui a pas permis, en achetant des raisins supplémentaires, de conserver la qualité de leurs produits destinés à l’exportation. En revanche, Santa Rita est très présente sur le marché local.

Les vins chiliens bénéficient d’un rapport qualité/prix particulièrement favorable. Ils se sont ainsi imposés auprès d’une large palette de pays consommateurs et constituent maintenant pour le consommateur moyen une référence. Les coûts de production au Chili sont peu élevés, de 2000 à 4500 US $ / ha soit de 1430 à 3 200 €/ha contre 5 000 à 7000 €/ha dans nos vignobles de Midi-Pyrénées (Estimation Christophe Gaviglio IFV Midi-Pyrénées). Le poste principal de charge est la main d’oeuvre qui représente 50% des coûts. Le revenu d’un ouvrier est de 20$ par jour à raison

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