Blaise Pascal, Fragment 168, «Le Divertissement Pascalien» , Pensées (1670).

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Après que P ait constaté que l’homme est malheureux, il en apporte le motif principal.

-«j’ai trouvé qu’il y en a une bien effective … malheur naturel» L10-12.

=Invocation d’une raison religieuse à notre malheur qui est le pêche originel, avec le jardin d’Eden ( dans l’ancien testament «le genèse»).=> L’homme voué à mourir.

II- Bonheur factice.

Après avoir analysé un tableau pessimiste de la condition humaine, P décrit l’homme essayant d’échapper à sa condition grâce au bonheur factice.Plus particulièrement nous verrons comment l’homme est à la recherche du «tracas» et ensuite nous observerons de quelle manière l’homme en devient esclave.

1) À la recherche du «tracas».

-Multitudes de divertissements: «de la vient que le jeu et la conversation des femmes, la guerre, les grands emplois sont si recherchés»L27.

=4 divertissements:

-Divertissement ludiques: le jeu et la conversation des femmes.

-Divertissement du «tracas» et de l’obligation: la guerre et les grands emplois.(Étonnant pour le lecteur de XXIe siècle de trouver ces derniers au rang de divertissement.)

-P emploie ici le terme «divertissement» dans son sens étymologique «divertere» qui signifie se détourner.

-Déterminants: «le»; «la»; «les»L27. -Présent de vérité général: «sont»L27.

=Se détourner de soi est universelle. =>Portée universelle.

-Adverbe d’intensité: «si» valorise le participe passé: «recherché».

==>L’homme utilise n’importa quelles activités, même dangereuse (guerre), pour éviter de penser à sa condition/finitude humaine.

2) L’homme est esclave du divertissement.

-Exemple de la chasse: «le lièvre qu’on court; on en voudrait pas s’il était offert»L29.

=Le but final à atteindre est la prise. D’avoir le plaisir de la posséder en acceptant les fatigues qu’il se donne pour cela. L’homme ne voudrait pas l’avoir acheté. => Pendant la chasse le plaisir s'arrête lors du but atteint.

-Tournure présentative négative: «ce qui n’est pas qu’il y ait en effet du bonheur»L28.

=Indique la voie du bonheur qui est de rester au repos et de penser à sa condition mortel pour l’accepter, en faisant la part des choses.=>On a assez de bien pour vivre.

III- Une démonstration efficace.

Après avoir observé le bonheur factice de l’homme, nous allons étudier la démonstration efficace qu’emplois P pour mettre au clair son avis sur l’homme.Plus particulièrement nous verrons que P est un observateur lucide de ses pairs. Puis nous étudierons de quelle manière il retranscrit sa pensée. Et enfin, nous terminerons par l’art de faire découvrir la vérité au lieu de l’imposer, la persuasion insinuante d’après P.

1) P un observateur lucide de ses pairs.

-Champs lexical de la réflexion: «pensé» L10; «trouvé»L11; «avoir trouvé la cause»L10.

=Étude de l’homme avec minutie.

-Adjectif possessif: «nos malheurs»L10

=P s’inclut.

2) Une pensée rigoureusement retranscrite.

-Adverbe: «Quand»L1.

=Début de la pensée.

-Adjectif relatif: «quelques»L14.

=Hypothèses.

-Préposition: «Delà»L34.

=Causes.=>Argumentation structurée

3) La persuasion insinuante ou l’art de faire découvrir la vérité au lieu de l’imposer.

-Solution: P amène son lecteur à sa thèse. Il met en place une concession en persuadant le lecteur.

-Exemple de la royauté qui >< au roi. Il démystifie à posteriori car la roi: homme comme les autres.