Eric Emmanuel Schmid

rents également. Ces derniers n’osent pas parler avec Oscar de la maladie. Heureusement, grâce à Mamie-Rose, un vieille dame qui travaille à l’hôpital, le petit garçon profite des ses derniers jours. Ensemble, ils vont jouer à un jeu ; chaque jour comptera pour dix ans. Oscar va donc pouvoir vivre la vie qu’il n’aura jamais… Aussi, Mamie-Rose lui conseille d’écrire à Dieu afin de lui parler de ses problèmes. Ainsi, à la fin du roman, lorsque le petit garçon meurt, il a tout vécu…

Analyse libre d’ « Oscar et la dame Rose »

Tout d’abord, le roman Oscar et la dame Rose d’E.E. Schmidt aborde très bien le thème de la mort et de la maladie. Il aborde ces sujets difficiles avec humour. L’humour est un ton qui présente quelque chose qui fait sourire ou rire, ainsi cela permet à l’auteur de traiter des thèmes très difficiles tels que la mort, la maladie, la souffrance et la peur mais avec tendresse. Aussi, lorsque Mamie-Rose explique à Oscar ce qu’est la mort et comment il faut s’y préparer, elle trouve les mots juste afin de rassurer le petit garçon.

« - Voilà, il faut distinguer deux peines mon petits Oscar, la souffrance physique et la souffrance morale. La souffrance physique, on la subit. La souffrance morale, on la choisit

- Je ne comprends pas.

- Si on t’enfonce des clous dans les poignets ou les pieds, tu ne peux pas faire autrement que d’avoir mal. Tu subis. En revanche, à l’idée de mourir, tu n’es pas obligé d’avoir mal. Tu ne sais pas ce que c’est. Ca dépend donc de toi. »

Ce passage explique vraiment bien le fait qu’Oscar puisse décider dans quel état d’esprit, il peut être ou ne pas être, durant les jours qu’il lui reste. L’auteur tout au long du roman trouve les mots justes.

Ensuite,

Analyse de la Modernité de l’œuvre

1. Oscar et la dame Rose

Premièrement, le fait d’avoir divisé le roman en lettres rédigées par Oscar à Dieu, est une manière originale d’organiser un livre. C’est en quelques sortes « moderne » puisque ce n’est pas une manière courante de rédiger une œuvre. L’auteur a tenu à cette présentation afin de mettre en avant le côté spirituel du livre.

2. Lorsque j’étais une œuvre d’art

Cette œuvre relève principalement de la Modernité.

Tout d’abord, E.E. Schmidt écrit à propos d’un sujet assez original : transformer un homme en œuvre d’art. En effet, un des principaux traits majeurs du courant est «Un goût des sujets nouveaux : réalités récentes ou jusque-là délaissées par l’art. Cette prédilection pour l’actuel, le particulier, l’éphémère, s’oppose au soucis d’intemporalité et d’universalité longtemps affiché par l’art ». Jamais auparavant, des auteurs n’auraient imaginé écrire à ce propos puisque c’est une chose qui n’a jamais existé. L’auteur a laissé place à son imagination et a fait abstraction aux anciennes règles.

Deuxièmement, l’auteur utilise un vocabulaire différent par exemple en employant des néologismes comme « sonomégaphore », qui est une sorte de summum artistique de la phalloplastie. Cette emploi de mots nouveaux fait aussi partie des traits majeurs du courant moderne, « une utilisation nouvelle du langage : le sens devient incertain, voire inaccessible, soulignant qu’il ne s’agit pas de communication ordinaire ; les règles traditionnelles de la représentation du monde sont violées ; on explore les possibilités et les limites du matériau langagier lui-même, parfois jusqu’aux frontières de la musique et du silence. »

Enfin, en rapport avec le premier