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ainex ou toilé. Les produits de la papeterie sont extrêmement diversifiés. Pour ne considérer que la catégorie impression, la production doit satisfaire à des usages multiples comme journaux, quotidiens, magazines, livres, publicité, cahiers scolaires, correspondance, travaux de ville, etc. Cela nécessite que l’aspect de ces papiers soit adapté à leur usage. Les ouvrages de lecture utiliseront un papier mat, évitant les reflets fatigant la vue; les supports d’écriture seront nets et lisses; la publicité apprécie un support brillant apte à favoriser l’éclat des couleurs. Pour les journaux quotidiens, les notions de prix et de grammage seront privilégiés pour abaisser au maximum le coût de revient et faciliter le transport.

2. Fabrication

Après une multitude de transformations, on obtient un papier grossier de base d’où sera tiré le papier mieux fini (voir cassette vidéo relative au papier). Le papier est une matière vivante, il faudra prendre de grandes précautions pour le stocker et l’imprimer (voir cours). Après le raffinage des pâtes, on ajoute divers additifs afin d’améliorer l’état brut de celles-ci pour fabriquer la feuille de papier. • Les charges : produits minéraux qui apportent blancheur, opacité, souplesse et aptitude à l’impression. • Les résines qui favorisent le collage dans la masse afin de ralentir la pénétration de l’encre dans les fibres. • Les colorants pour les papiers de couleur. La machine à papier favorise l’entrelacement des fibres en jouant sur le sens de fabrication. C’est sur la table de fabrication que s’obtiendra le filigrane d’un papier (marque ou dessin dans la feuille visible par transparence qui doit toujours se lire de bas en haut ou de gauche à droite par rapport à l’impression). Les presses qui finissent d’essorer le papier encore humide détermineront le côté feutre qui sera de préférence retenu pour imprimer le recto d’un travail par opposition au côté toile qui servira à l’impression du verso. N.B. : actuellement la finition des papiers gagne en qualité et ces deux côtés sont de moins en moins perceptibles à l’oeil nu, sauf papiers spéciaux.

3. Traitements complémentaires

On peut alors ajouter des traitements de surface pour améliorer son imprimabilité en faisant passer la feuille dans une sizepress appelée «presse encolleuse» et placée avant les derniers sécheurs. Il s’agit de deux rouleaux disposés côte à côte horizontalement qui forme une cuvette que l’on alimente avec la sauce voulue. Le papier passant entre les deux rouleaux est enduit de la sauce colorée pour teinter le papier par exemple. Certains papiers reçoivent un collage de surface dans le but d’assurer la cohésion extérieur de la feuille sinon, les morceaux de fibres qui adhèrent mal peuvent encrasser les caractères des machines à écrire, accrocher la plume lors de l’écriture manuelle ou provoquer des imperfections dans les aplats imprimés sur presse offset. C’est ainsi que certains papiers sont colorés en surface, ou que le papier couché reçoit une première préparation. La feuille une fois séchée peut subir le calandrage qui consiste à presser de nouveau la feuille entre plusieurs lourds rouleaux afin de rendre le papier bien lisse. On parle alors de papier glacé ou calandré. Afin d’en améliorer l’imprimabilité, on peut déposer à la surface du papier sur une seule face (papier frictionné ou affiche ou étiquette) ou sur les 2 faces (papier pour impression) une couche pigmentaire, on parle alors de papier «couché». Ces couches pigmentaires sont principalement constituées de charges minérales (carbonates et kaolins principalement) ainsi que de latex synthétiques (styrènes butadiènes ou styrènes acryliques) et sont déposées au moyen de machines appelées «coucheuses», elles ont pour objectif de régler l’absorption des encres afin de conserver leurs pigments en surface. En sortie de la coucheuse le papier est d’aspect «mat» ou «semi mat» mais, après une opération de calandrage il peut être rendu «brillant». On obtient alors une bobine qui est tronçonnée à la taille voulue à la bobineuse. Les bobines de papier peuvent être utilisées telles quelles (impression sur presse rotative) ou reconditionnées sous forme de feuilles de formats divers. La sécherie donne au papier sa consistance définitive. Le papier brut de sécherie est un papier non apprêté (bouffant). Selon le degré de calandrage*, le papier verra son état de surface se modifier dans un ordre croissant de lissage : - papier bouffant à surface rugueuse, fortement granuleuse, - papier apprêté à surface légèrement granuleuse, - papier satiné à surface lisse, - papier calandré à surface brillante, - papier glacé, surglacé à surface très brillante, - papier couché avec ses différentes catégories (sauce supplémentaire). * Calandre : machine à cylindres pour lisser, lustrer ou glacer le papier.

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4. Conditionnement

4. 1. Définition

Le papier est une matière vivante qui subit des variations de température et d’humidité. Pour éviter des ennuis de repérage et garder une parfaite stabilité dimensionnelle, de même pour un bon passage en machine, il doit être conditionné, c’est-à-dire maintenu dans une ambiance constante. La zone de bien être et les conditions idéales de travail se situent entre 18 et 22 degrés de température à une humidité relative de 50 à 60 %. L’humidité relative est le rapport entre la quantité de vapeur d’eau existant dans l’atmosphère de travail et celle qui pourrait être contenue au maximum (point de rosée).

4. 2. Mesure du degré hygrométrique

4. 2. 1. Hygromètre à cadran Il comporte un organe très sensible à l’humidité qui s’étend et se rétrécit suivant l’humidité contenue dans l’air de l’atelier d’impression.

4. 2. 2. Hygromètre sabre ou épée Il permet le contrôle de l’humidité relative dans la pile de papier, il est composé d’un long fourreau plat, percé de trous. L’air humide peut ainsi y pénétrer, agit sur l’organe sensible, la lecture se fait à l’extérieur de la pile sur un cadran. C’est le moyen le plus utilisé actuellement en atelier. Les modèles illustrés ci-dessous sont pour la plupart des thermohygromètres faisant fonction de thermomètre (mesure de la chaleur dans la pile de papier pour sortie avec four infra-rouge) et d’hygromètre.

4. 3. L’humidité et le papier

4. 3. 1. Si l’air est trop sec Ce qui arrive souvent l’hiver lorsqu’on chauffe assez fort dans l’atelier, se produit le phénomène de l’électricité statique. L’humidité relative n’est plus à ce moment que de 30 %, les feuilles partent mal en machine et se rangent difficilement à la réception. Remède : placement d’humidificateurs et de barres antistatiques sur les presses. Ces humidificateurs projettent de fines gouttes d’eau qui restent en suspension dans l’air de la pièce. 4. 3. 2. Si l’air est trop humide Gondolage du papier dû au fait que l’air humide n’attaque la pile de papier que sur les tranches. En presse, le papier se plisse, le séchage de l’encre risque d’être retardé, l’impression a tendance de ce fait à maculer. Remède : emploi d’un déshumidificateur qui aspire l’eau en trop ou simplement mise en route du chauffage.

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5. Le sens de coulée

5. 1. Définition

Au moment de la formation de la feuille, les fibres ou «tubes» de cellulose ont tendance à se placer dans le sens d’entraînement de la toile. Le sens de coulée est le sens parallèle aux fibres du papier tandis que le sens travers sera le sens perpendiculaire au sens de coulée.

5. 2. Importance Il est important tant pour l’imprimeur que pour le brocheur de connaître le sens de coulée (ou sens machine) et le sens travers. Le papier aura dans le sens de coulée une solidité plus grande (5/3) qu’en sens travers par contre, la résistance à la déchirure est plus élevée en sens travers. Cette résistance n’est pas négligeable surtout pour les presses rotatives à bobines (sens de traction, éviter le déchirement, etc) mais aussi pour les plieuses* (résistance de la feuille dans les butées ou les poches). Le papier se pliera mieux dans le sens de coulée, dans le cas contraire, pour les papiers assez épais ou cartons, le pli risque de se croquer. Pour le brocheur (façonnage) le sens de coulée doit être parallèle au dos pour éviter la déchirure du pli. Il est important également de savoir que, au contact de l’humidité (mouillage, encre fraîche dans les presses et hygrométrie de l’atelier) les fibres vont gonfler et non s’allonger (comme des grains de riz). Sous l’effet de l’humidité, le gonflement se produit perpendiculairement au sens des fibres.

On peut donc dire que, pratiquement, sur une presse offset, le sens de coulée devra être parallèle à l’axe des cylindres, nous venons de constater que le papier a tendance à «travailler» après impression. Sur les presses monochromes, le papier passe quatre fois en machine (humide sur sec), les différences

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