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La Pauvreté

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s sont survenus au cours du développement, et ils seront résolus à l'aide de ce même développement. Pour sa part, M. Raffarin s'est montré compréhensif vis-à-vis des problèmes de la société chinoise.

Quant à l'avenir, M. Rafarin a indiqué que si la Chine voulait devenir une nation de plus en plus importante, il était nécessaire de poursuivre son développement tout en maintenant ses spécificités. |

http://french.peopledaily.com.cn/Chine/6522330.html

Article 2

Richesse et pauvreté : état des lieux

A partir de quels revenus doit-on être considéré comme riche, membre de la classe moyenne ou pauvre? Tout est affaire de repères…

Qui est riche? Qui est pauvre? La réponse est évidemment relative dans le temps et dans l'espace. On peut néanmoins s'efforcer de définir des seuils, compte tenu de ce que l'on sait des revenus des uns et des autres.

Commençons par les riches. A partir de quel revenu peut-on se considérer comme "riche"? Tout dépend à qui l'on se compare. Bien des cadres se pensent membres des "classes moyennes", alors même que leurs salaires les classent parmi les 2% ou 3% des salariés les mieux rémunérés! La raison en est simple: les écarts sont considérables parmi les couches aisées. Tout en haut, on trouve des dirigeants de grandes entreprises, qui peuvent percevoir avant impôts entre 100 et 400 ans de Smic net.

Toutefois, montrer du doigt en France les titulaires de ces revenus exceptionnels, ou celui des "200 familles" (comme on disait dans les années 20) les plus aisées, est trompeur. Car c'est une façon d'éviter de dire que seuls les très riches sont riches ("plus riches que riches") et d'omettre les couches aisées, aux revenus élevés sans forcément être exceptionnels. Si le seuil de pauvreté correspond à la moitié du niveau de vie médian (celui qui partage en deux parties égales la population, une moitié dispose de plus et l'autre de moins), on pourrait, de la même manière, considérer que le seuil de richesse équivaut au double de ce niveau médian. C'est-à-dire, en 2004, des revenus disponibles mensuels supérieurs à 2 364 euros pour une personne seule, à 4 469 euros pour un couple et à 6 080 euros pour une famille de deux enfants de moins de 14 ans (voir tableau). A ces niveaux, on appartient aux 10% les plus aisés. De son côté, le Cerc, le Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale (2), considère comme riches les personnes qui appartiennent aux 10% les plus aisés.

Est-ce beaucoup ou pas beaucoup? Tout dépend de l'endroit d'où l'on se place. Le cadre célibataire de la Société générale qui se trouve à ce niveau se sent légitiment bien loin de son patron, Daniel Bouton, qui a touché 7,7 millions d'euros de revenus annuels en 2005 (avant impôts), soit 650 ans de Smic. Pour ce cadre, le coût du logement jouera un rôle déterminant: aux conditions du marché actuel, il pourra louer un studio de 25 à 30 mètres carrés dans le 7e arrondissement de Paris; mais, à Angoulême, il obtiendra un 3-4 pièces de 80 à 90 mètres carrés pour le même prix. Notre cadre parisien qui voudrait une telle surface dans la capitale devra débourser environ 1 800 euros chaque mois, lui laissant à peu près l'équivalent du seuil de pauvreté pour vivre… Mais si notre cadre est marié, a deux enfants et qu'il peut atteindre avec les allocations familiales et les revenus de son conjoint un revenu (après impôts) de 6 000 euros, soit un niveau de vie un peu supérieur au seuil de richesse, le 80 mètres carrés, même parisien, lui sera accessible sans trop de privations.

Des classes moyennes plus tout à fait moyennes

Mais dans le langage médiatique habituel, la notion de "couches moyennes" se rapporte plutôt aux ménages dont la personne de référence est médecin, ingénieur ou cadre et dont le conjoint travaille, souvent dans une profession analogue. Ces ménages peuvent ainsi faire partie en réalité du dixième (ou du cinquième) le plus favorisé de la population, avec un revenu disponible par personne supérieur à 3 000 euros. C'est ainsi que Louis Chauvel (4), constatant le flou du terme "classes moyennes", souligne que "le même mot tend à définir des groupes sociaux dont le niveau de revenu peut varier du simple au quadruple".

On peut débattre sans fin des limites des catégories moyennes en France. Une partie du problème semble avoir été réglée avec la création de l'expression "classe moyenne supérieure". Un célibataire qui touche 2 500 euros de salaire net par mois reste "un représentant de la classe moyenne, certes, mais plutôt supérieure", note Le Nouvel Observateur . Louis Chauvel, de son côté, met la barre supérieure à 3 400 euros de salaire net, soit juste au niveau des 3% les plus favorisés de la population. Mais, à trop étendre vers le haut les classes moyennes, on finit par justifier la réticence d'une large partie des catégories aisées à se soumettre à l'impôt: si elles restent moyennes, pourquoi en effet leur faudrait-il payer davantage d'impôts et de cotisations que la moyenne?

Des couches populaires à la pauvreté: un espace étroit

Le niveau de la pauvreté, maintenant. En France, il n'existe pas de réponse "objective" à cette question, mais plusieurs définitions. La plus connue considère que le seuil de pauvreté équivaut à la moitié du niveau de vie médian (par unité de consommation). Comme ce niveau est de 1 314 euros mensuels (en 2004, dernière année connue), le seuil de pauvreté est à 657 euros. A ce niveau, 3,6 millions de personnes (6,2% de la population) peuvent être considérées comme pauvres. Mais si l'on considère que le seuil de pauvreté équivaut à 60% du revenu médian - c'est généralement le cas dans les études européennes -, ce seuil

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