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La Vie Après La Mort

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orts, mais le Dieu des vivants.

(Evangile de St Matthieu, ch.22 v. 31 et 33)

1 - Comment peut-il y avoir quelque chose après la mort? Si le corps est mort, comment reste t-il quelque chose de nous?

La première question en effet est de savoir comment nous pouvons continuer une sorte de vie alors que notre corps est mort, qu'il reste là dans la terre ; et bientôt même ce corps a disparu, tous ses éléments se perdent dans la terre ou dans l'air.

Plusieurs livres ont parlé, ces dernières années, d'expériences de "Vie après la mort." Des médecins américains ont même publié des thèses sur ce sujet. D'après les témoignages recueillis dans ces livres certaines personnes malades, souvent en phase post-opératoire, dans un état très critique, sont morts et on l'a constaté biologiquement. Et puis après quelque temps, on s'aperçoit qu'ils reprennent vie. Elles ont été interrogés pour savoir ce qu'ils ont éprouvé dans le temps où ils ont paru morts. On a été étonné de constater une grande similitude. En général ces personnes ont éprouvé une existence "en dehors de leur corps" qu'ils pouvaient contempler en spectateurs. Et ce que rapportent la majorité de ceux qui ont fait cette expérience, c'est qu'ils ont eu une confrontation avec un être lumineux et miséricordieux. L'image et l'identité de cet être varient, mais il est d'autant moins précis que les personnes sont peu ou pas croyantes. Et pourtant la confrontation à un jugement miséricordieux, à une bonté, semble la même.

Il faut reconnaître néanmoins, quel que soit l'intérêt et la valeur de ces témoignages qu'ils se rapportent à une expérience "aux frontières de la vie et de la mort." En effet toutes ces personnes ont recommencé à vivre comme nous, et c'est pour cela qu'elles peuvent nous en parler. Ainsi on peut penser que l'Être mystérieux de cette rencontre "leur a peut-être donné un avertissement, une interrogation, une nouvelle chance, un encouragement à vivre la bonté et le bien; mais il s'agit bien de la reprise, de la continuation identique de la même vie que ces personnes avaient parmi nous auparavant."

Il y a pourtant quelque chose peut-être à accepter de ces témoignages : aux limites extrêmes de la vie corporelle peut se révéler de façon plus frappante que notre corps n'est pas tout de nous, qu'une fine pointe de notre être est capable de s'interroger sur son corps, sur sa vie, sur son destin. Est-ce l'âme ?

C'est là une question essentielle. Contrairement à ce que croient les matérialistes, nous verrons pour quelles raisons, dites ou non dites, il est bien certain que notre existence "matérielle biologique" ne peut pas exprimer tout de nous-mêmes. Il n'est pas logique de réduire aux limites propres de la biologie notre vie dans ce qu'elle a de plus profond, nos aspirations les plus vraies, notre désir du beau et du bon et le sens que nous avons d'une destinée ultime. Ce n'est pas si difficile à comprendre. Prenons un exemple :

Un homme peut aimer une femme avec son corps. Mais il est faux de dire que c'est seulement avec son corps qu'il peut l'aimer. Et ceux qui limitent l'amour au corps sont méprisés. Le véritable amour, cela va plus loin, plus profond. Et c'est plus durable. Aimer en vérité, c'est aimer non seulement de tout son corps, mais de tout son cœur, avec toutes les puissances de l'âme. C'est aimer l'autre pour l'autre. C'est vouloir son bonheur plus que tout. C'est s'oublier pour aimer, et c'est aimer pour toujours.

Oui, "l'amour est plus fort que la mort" ( du livre "Le Cantique des Cantiques" dans la Bible) et nous appelle au-delà.

Le bonheur aussi. L'homme est fait pour le bonheur : comment serions-nous malheureux si nous n'avions aucune idée, aucun désir du bonheur? Et si nous éprouvons du bonheur, que désirons-nous? non pas simplement que continue l'occasion qui nous a procuré du bonheur, mais que le fait d'être heureux dure toujours, quelle qu'en soit la raison. Il y a donc quelque chose en nous qui va plus loin que le corps, qui est fait pour désirer le bonheur sans fin, c'est ce que les chrétiens - et beaucoup d'autres - appellent l'âme.

Et la mort est un obstacle. Nous sommes faits pour être heureux, nous désirons un bonheur éternel, et non pas qui s'arrête à la mort. Ce bonheur sans fin, nous le désirons tous, pour nous-mêmes, pour ceux que nous aimons, parce que nous avons une âme, nous ne nous consolons pas de la mort, nous avons comme un désir naturel, irrépressible de l'éternité, l'âme n'est pas faite pour disparaître dans la terre.

2 - Les objections de ceux qui croient qu'il n'y a rien après la mort, les "matérialistes."

Ils ont des objections extérieures, et d'autres qui sont d'ordre intérieur, en eux-mêmes : les unes sont des raisonnements objectifs, que l'on peut discuter, les autres sont des réactions intérieures, des blessures ou des peurs internes tout à fait personnelles à chacun. On n'en a pas toujours conscience, mais on peut les apaiser et les guérir quand ces blessures viennent à la lumière.

L'objection principale des matérialistes est simple, ils déclarent qu'il n'y a rien en dehors du monde physique (physico-chimique), le monde que l'on peut observer par les sens et mesurer. Et ils le croient, comme d'autres croient en Dieu, ce qui est assez étonnant.

Cette objection se veut "scientifique", et elle a été effectivement l'opinion de ceux qu'on appelle les "scientistes."

Ces scientistes, dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle et la première moitié du vingtième disaient ne croire qu'à la science, et ils impressionnaient les gens peu instruits en se réclamant de la science. Ils étaient persuadés que la méthode scientifique allait tout expliquer. Ils rejetaient comme irrationnel toute autre source de savoir, de connaissance ou de sagesse. En dehors des sciences tout le reste était billevesées, bulles de savon. Un peu comme si un spécialiste du grec vous déclarait que tout ce qui n'est pas écrit en caractères grecs n'a aucune signification. L'âme ne pouvant être mesurée ni mise en équation, ils en concluaient qu'elle n'existe pas.

Ces théories matérialistes sont dites "réductionnistes" parce qu'elles réduisent l'homme à des quantités, des calculs, des réactions chimiques, des schémas physiologiques.

La pensée, l'amour, la vie sont réduits à être seulement la "superstructure" de réactions psysico-chimiques.

Avec cela, les scientistes n'étaient pas moins que les autres susceptibles de préjugés "anti scientifiques" pour sauvegarder leurs théories. Ainsi les adversaires du grand Pasteur, le savant qui a découvert les microbes et les vaccins, croyaient à la génération spontanée. Pourquoi ? Pas pour de vrais motifs scientifiques, mais par athéisme, parce qu'ils pensaient : s'il n'y a pas génération spontanée des animaux par le milieu, où on les rencontre habituellement on va être obligé de croire à la Création et au Créateur.

D'un autre côté le même Pasteur, si exigeant en matière scientifique, croyait à l'existence de l'âme et à l'éternité. Il remerciait Dieu de ses découvertes (par exemple dans son discours pour l'inauguration de l'Institut Pasteur). Et il a écrit à propos de la mort d'un de ses enfants la plus belle déclaration d'espérance, se retrouver dans l'éternité? Car c'est bien là la question. Et elle est tout à fait en dehors de la chimie, de l'astronomie ou de la physique : mon enfant qui est mort, est-il mort absolument? Pour toujours? Ou bien a-t-il, ou aura-t-il part à un bonheur vivant où je pourrai le retrouver? Et contempler à nouveau son sourire. Les promesses de Dieu sont-elles si absurdes?

"Devenu agréable à Dieu, il a été aimé, et, comme il vivait parmi des pêcheurs, il a été transféré... Devenu parfait en peu de temps, il a fourni une longue carrière. Son âme était agréable au Seigneur. Aussi est-il sorti en hâte du milieu de la perversité... Mais les justes vivent à jamais, leur récompense est auprès du Seigneur."

(Livre de la Sagesse - ch.4 v.10 et 13, - ch.5 v.15.)

3 - Au cœur de l'homme, n'y a t-il pas une peur secrète devant le mystère de Dieu et de l'éternité : peurs et blessures des athées?

Beaucoup de nos amis athées ou des personnes qui disent qu'il n'y a rien après la mort ont des objections d'une toute autre nature que de dire "il n'y a rien en dehors des sciences physiques." Leurs difficultés à croire à la vie de l'âme, et à l'éternité du ciel, sont d'ordre très personnel. Ce sont des questions qui touchent à la liberté, à la morale, à la justice, à l'amour

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