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Le Coton

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ilité la récoltes. A la floraison apparait de grande fleur blanche ou jaune cinq pétales. Ensuite des capsules aux parois épaisses et rigides se développent, lorsqu'elles s'ouvrent, laisse échappé des graines et des bourres de coton recouverte d'une fibre blanchâtre et soyeuse qui mesure de 2 à 5 cm selon les variétés. On en extrait des fibres, utilisé pour produire des étoffes (textile).

http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/textiles/01-coton-historique.html photo

IV. Procédé de fabrication

La séparation de la fibre et de la graine s’effectue pas engrenage, apres récolte des capsules du cotonnier. On transforme le coton brut en fil on appelle cela la filature. On retire les corps étrangers contenu dans le coton et en les battants dans une nettoyeuse-batteuse. On sépare les fibres les une des autres, on les peigne, on les redresse et on les nettoyant. Ce qui permet d’obtenir un ruban de carde d’environ un mettre, tout cela est le cardage.

Ensuite l’étirage ou le doublage, cela permet d’harmoniser l’épaisseur du ruban de carde par éritage des fibres entre différents rouleaux de caoutchouc tournant de plus en plus rapidement. Apres les fibres peuvent subir un traitement tel que le blanchissement ou la teinture. Pour terminer, plusieurs rubans sont étirés et tordus ensemble pour donner le fil définitif. La torsion apportée au fil est plus ou moins grande selon l’usage auquel on le destine.

V. son évolution

Au début des années 60, la culture du coton dans les pays africains de la zone franc occupait environ 600 000 ha, principalement localisée en Afrique centrale : Tchad et Centrafrique. Les rendements agricoles ne dépassaient guère 300 kg / ha de coton graine. Aujourd'hui, les surfaces cultivées occupent plus de 2 millions d'ha, dont les 3/4 sont en Afrique de l'Ouest, et les rendements dépassent généralement la tonne. Au vu de ces chiffres on mesure l'ampleur de la progression, qu'il s'agisse d'expansion des surfaces (+3,5 % /an en moyenne) , ou de l'amélioration de la productivité (croissance du rendement de 5 % / an jusqu'à la fin des années 80 puis stabilisation). La culture cotonnière n'a pas bonne presse dans ce domaine : les consommations importantes de produits chimiques et d'eau d'irrigation sont souvent évoquées pour montrer du doigt, en Asie centrale notamment. Le coton y est présenté comme une culture "industrielle" qui serait particulièrement polluante.

Pour ce qui concerne les pratiques d’intensification, qui sont à l'origine de la croissance des rendements et de la rentabilité de ces filières, il convient de rappeler quelques réalités :

* il s'agit d'une culture strictement pluviale

* la "mécanisation" se limite à la préparation des sols et l'entretien des cultures avec du matériel léger de culture attelée derrière des bœufs, sur des petites parcelles généralement inférieures à 1 ha

* les doses d'engrais et de produits de traitement utilisées n'ont rien à voir avec les doses massives de produits chimiques épandues dans les grandes régions agricoles européennes ou américaines.

* Il s'agit plus, à vrai dire, de pratiques que l'on peut qualifier de semi-intensives. On est bien loin du matraquage "productiviste" de l’agriculture des pays riches, développés au cours des dernières décennies, mais plutôt de la recherche d’une productivité relativement élevée à moindre frais : mécanisation légère et limitation des doses de pesticides. Cette stratégie correspondait, avant la lettre, à la notion de révolution doublement verte associant accroissement des rendements et préservation de l’environnement. Cette mise au point étant faite, la culture extensive serait-elle néanmoins une alternative écologiquement correcte

* 2.1. Évolution et répartition de la production

* L’évolution de la production de coton fibre dans le monde, depuis le début des années 1950 jusqu’en 2005, montre une progression constante (Figure 1). Ainsi, on est passé d’une production de 6,6 millions de tonnes de fibres, lors de la campagne culturale 1950–1951, à 26,3 millions de tonnes de fibres en 2004–2005, soit un quasi quadruplement de la production mondiale. En 2004–2005, les principaux producteurs mondiaux de coton fibre sont la Chine (25 %), les États-Unis (20 %), l’Inde (16 %) et le Pakistan (9 %) (Figure 2). Ces 4 pays représentent 70 % de la production mondiale et cette part relative a fortement progressé en 25 ans, puisqu’elle était de 51 % en 1980–1981. Notons également que la part de l’Ouzbékistan dans la production mondiale de coton fibre est passée de 12 % (3e producteur mondial) en 1980–1981 à 4 % en 2004–2005. Cette chute spectaculaire s’est particulièrement marquée à la suite de la chute du mur de Berlin, en 1989, période où la filière coton d’Ouzbékistan a connu une profonde désorganisation. On ne peut non plus passer sous silence le désastre écologique sans précédant qui a été provoqué en mer d’Aral, suite à une gestion calamiteuse des eaux d’irrigation principalement destinées à la culture du coton (Lloyd-Roberts, Anbarasan, 2000). Il faut aussi remarquer que la part de l’Afrique de la zone Franc CFA dans la production mondiale de coton fibre a doublé en 25 ans, passant de 2 à 4 %, et s’accompagnant d’un quintuplement de sa production de coton fibre. Enfin, il est utile de mentionner que, dans l’Union européenne, seuls deux pays produisent du coton. Il s’agit de la Grèce et, dans une moindre mesure, l’Espagne. Ces deux pays, en 2004–2005, représentaient à peine 1,9 % de la production mondiale de coton fibre, cette part relative ayant faiblement progressé depuis 25 ans, puisqu’elle était de 1,3 % en 1980–1981.

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* 3.1. Évolution de la consommation

* L’évolution de la consommation mondiale de coton fibre, depuis 1950, suit d’assez près celle de la production mondiale, avec une augmentation moyenne de 2 % par an. Ainsi, en 2004–2005, elle se situe autour de 23,5 millions de tonnes de coton fibre, inférieure à la production de 26,3 millions de tonnes pour (ICAC, 2006). Il est également arrivé que la consommation surpasse de peu la production lors d’autres campagnes de production. Pour la campagne 2004–2005, la répartition de la consommation mondiale coton fibre montre (Figure 5) que la Chine est de loin le premier consommateur mondial (36 %), devant l’Inde (14 %) et les pays d’Europe Centrale, Europe et Turquie (10 %). La progression de la Chine dans la consommation mondiale de coton fibre est impressionnante puisqu’elle n’était que de 23 % en 1980–1981 et est estimée pour 2005–2006 à 39 % (ICAC, 2006). Cette explosion prévue de la consommation chinoise est en grande partie à mettre en relation avec la libéralisation du marché mondial des textiles, intervenue à l’OMC le premier janvier 2005, donnant une forte impulsion à l’industrie textile chinoise. Cette progression de la consommation chinoise et, dans une moindre mesure, de l’Inde et du Pakistan, se sont faites au détriment d’autres régions où l’industrie textile a perdu de sa compétitivité, en particulier en Europe (ex Europe des 15) et Europe Centrale.

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La récolte se faisait autrefois à la main et produisait moins de déchets ; elle est maintenant mécanisée, les capsules sont arrachées. La récolte se fait à maturité du fruit lorsque les capsules éclatent et libèrent les fibres. Parfois une défoliation est effectuée pour réduire les déchets.

Image http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/textiles/02-coton-culture.html

VI. L’influence sur la vie de l’homme

VII. L’impact du coton sur l’écosystème

La culture du coton représente 14 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), 52% d’émission mondial de méthane (CH4) et 84 % d’émission mondial d’oxyde d’azote (N20).

L’émission de Gaz a effet de serre est différent d’un pays a un autre. Les pays les plus riches consomment une grande quantité de carburant, applique des engrais et des pesticides ce qui fait qu’ils produisent beaucoup plus de GES que les pays moins riches qui travaillent plus manuellement car ils n’ont pas les moyens d’avoir autant de machines ce qui permet de diminuer l’émission de gaz a effet de serre. La culture n’est pas la seul cause de pollution, il y a aussi le transport des récoltes, le pressage des graines pour la fabrication des huiles mais aussi le transport des matières première au différent endroit du monde.

La production de vêtement représente 3kg de co2 les émissions sont divisé en quatre processus, le filage, le tricotage, la teinture et la préparation du vêtement.

Des techniques pour diminer les émissions emise par la production du coton. Il en existe trois qui réduisent le CES généré par l’agriculture. L’amélioration de la façon de gerer la culture de coton et de la terre ce qui permet de réduire le stockage de carbonne, Les techniques de culture s’améliore ainsi que l’elevage pour réduire

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