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Les Choéphores Résumé

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re le palais dont le maître est mort. Antistrophe 2 : Le respect a disparu. La crainte (11) règne et les mortels ont élevé le succès au-dessus de la divinité. Certains crimes sont punis immédiatement, pour d’autres le châtiment est différé. « Mais il en est que le plateau de la JUSTICE surprend presque aussitôt dans la clarté ; d’autres peines dans l’intervalle d’ombre attendent de mûrir avec le temps ; d’autres sont détenues par la nuit irréelle ; » Strophe 3 : Mais la terre a retenu le sang du meurtre et la ruine du coupable est inexorable. « mais à travers le sang qu’a bu la terre nourricière s’est figé le meurtre vengeur sans s’écouler – lancinante et perçante est la ruine du coupable quand l’infection gagne et foisonne. » Antistophe 3 : Toucher le seuil d’une épousée est un mal sans remède ; tous les flots réunissant leurs cours sur l’homme aux mains souillées en laveraient en vain le crime. Epode : Soumises à la contrainte dont les dieux ont encerclé leur ville, les captives qu’ils ont conduites au destin d’esclaves loin de chez elles, doivent s’incliner « devant les volontés justes ou injustes » qu’on leur impose de force. Elles s’efforcent de dominer leur haine. Pourtant elles pleurent sous leurs voiles le sort aveugle de leurs maîtres et leur douleur cachée les glace. (12)

Dernier épisode (Exodos)

Entre Oreste.

Auprès de lui, les cadavres d’Egisthe et de Clytemnestre. Des citoyens d’Argos l’entourent. Oreste présente les deux tyrans, unis dans la mort comme ils l’étaient dans le crime. Il présente le lien qui ligota les pieds et les mains de son père et le voile. Qu’ils les montrent au Soleil pour qu’il mesure les crimes de sa mère pour qu’il témoigne de son bon droit : « afin qu’au jour de la JUSTICE il témoigne pour moi que j’étais dans mon droit en recherchant la mort d’une mère – la mort d’Egisthe, je n’en parle pas, (54) puisqu’il subit la loi des adultères ; » [En Grèce, la loi punissait en général de mort l’adultère] Comment nommer cette femme qui médita cette horreur contre un homme dont elle avait porté les enfants ? Murène ou vipère ? Il montre encore le voile et le filet qui ont servi au meurtre. Il ne veut pas pour lui d’une telle épouse. Le coryphée rappelle que l’on est condamné à souffrir à la hauteur de ses crimes. En contemplant ce voile taché de sang, Oreste se lamente car il se sent souillé à son tour : « ma victoire m’a souillé, et qui me l’enviera ? » (55) Personne ne peut échapper au malheur, dit le coryphée. Oreste s’avoue « vaincu et emporté » par cet acte de justice que lui a dicté l’oracle : « … oui, j’ai tué ma mère, non sans JUSTICE, la souillure qui tua mon père, haïe des dieux, et j’en ai puisé l’audace auprès du grand Loxias, l’oracle de Pythô, qui m’assura que j’agirais sans être coupable du crime, et que sinon – je veux taire le châtiment, nos arcs n’atteignent pas tant de souffrance. » Il doit maintenant se présenter en suppliant (rameau et bandelettes) et quitter Argos pour retourner au temple de Delphes. Que les Argiens se souviennent de ces malheurs et qu’ils en parlent à Ménélas lorsqu’il reviendra. (56) Le coryphée lui dit qu’il a bien agi et qu’il ne doit pas céder à l’amertume. Il a délivré la cité de deux serpents. Oreste lui répond qu’il ne peut plus rester. Ce ne sont plus les visions qui le tourmentent mais les Erinyes, « chiennes furieuses de ma mère ». Le coryphée espère qu’Apollon le délivrera de ses obsessions. Il sort. Le coryphée lui souhaite bonne chance et annonce la troisième tempête sur le palais d’Argos (1. Les enfants

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