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Les Dépenses Publiques

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prennent une intensité et des formes différentes suivant les pays.

1) Politiques structurelles d’envergure.

En France ou au Japon avec le MITI (Ministry of International Trade and Industry) : Nationalisation de secteur stratégiques, grands projets, planifications (Plan Rueff, en France Amnistie fiscale pour le retour des K)

Japon : + alliance avec de grands conglomérats (Mitsubishi)

EU : Surtout dépenses militaires, projets technologiques, conquête aérospatiale (NASA à Houston).

2) Politique Conjoncturelle

Les plans budgétaires :

En France : Budget en déséquilibre mais plus subit que voulut à cause des guerres coloniales.

Aux EU : Véritable politiques Keynésiennes sous Kennedy dans les 60’s. Policy Mix (Politique budgétaire expansive + tax cuts) =réduction du gap d’Okun. En 65.

En RFA : La politique des sociaux démocrates s’inscrit dans le keynésianisme « loi sur la stabilité de la croissance ». 67 Autorise (toute mesure pour soutenir la conjoncture) : dépense, déficit, modulations fiscales.

A partir des 70’s, la stagflation remet en cause les analyse de Phillips : Etats doivent mener des politiques contracycliques (Mydral économiste de l’école suédoise). Les déficits se creusent.

Même au Japon.

Depuis, déficits chroniques.

3) La sécurité sociale

Particulièrement en Europe « modèle social Européen » A partir de 45 systèmes très complets, allocations familiales... ( les revenus sociaux en France % du PIB deux fois plus important qu’aux Etats Unis) . Mais commence aux US...

II. La remise en cause des dépenses publiques dans la crise de la fin du 20ème siècle.

A. Le renouveau des critiques libérales.

1) La stagflation

Remise en cause des analyses néo Keynésiennes.

Effets néfastes des politiques budgétaires (Eviction) : R. Barro. Les K publics se substituent aux K privés Ce que l’Etat Prend, c’est ce que les entreprises perdent.

2) L’école du Public Choice

+ Niskanen, les fonds publics financent une bureaucratie peu efficace car jamais soumise aux lois du marché.

3) La société d’assisté, et la désincitation due aux forts taux de prélèvement. (travail au noir)

B. Les limites empiriques d’un modèle de croissance fondé sur l’intervention de l’Etat et l’augmentation perpétuelle des dépenses publiques.

1) Le problème pour les politiques conjoncturelles de la contrainte extérieure dans le cadre de la globalisation.

L’inefficacité des relances budgétaire à cause de la contrainte extérieure. Très dur de réaliser dans le cadre institutionnalisé de l’Europe des dévaluations compétitives.

Déséquilibre des comptes extérieures et des taux de change.

L’effet multiplicateur des dépenses publiques ne peut se faire qu’en économie fermée (Théorie de la NEC) Prit en compte par les élites dirigeantes.

2) Même pb pour les politiques structurelles.

Politiques industrielles, ou agricoles sont pointées du doigt (PAC) ≠ CPP au niveau mondial. Privatisations massives depuis les 80’s. Plus de planification (Le marché prend la place de l’Etat).

Impératif de compétitivité menace sur les politiques fiscales et sociales.

3) Le problème de la dette

Alourdissement de la dette depuis les 90’s. Niveaux records en temps de paix : Japon France (Plus de 100% en Belgique). Seuls les EU parviennent à maintenir des excédent grâce au boom de la nouvelle économie et à ramener leur dette à moins de 40% de leur PIB.

Le remboursement de la dette ampute une part importante du budget (en moyenne 15%) Sans impact sur l’économie.

III. Changements et continuité des dépenses publiques dans la régulation de la fin du 20ème siècle et du début du 21ème

A. Nouveaux regards, nouveaux objectifs et nouvelles orientations.

1) Nouvelles conceptions face aux limites et critiques

Prise de conscience depuis les 90’s Stabiliser les dépenses publiques voir les réduire. « Moins dépenser, mais dépenser mieux ».

Recherche de la plus grande efficacité pour la croissance.

« Révision générale des politiques publiques » (RGPP) en GB, Canada, Italie, Belgique, Allemagne, plus tardivement en France.

Innovations majeures : réalisations d’audits, anticipations calculées, réformes de la comptabilité publique...

Décentralisation du pouvoir au nom du principe de subsidiarité.

L’Etat moderne « Etat modeste » pour M. Crozier.

Etat toujours présent mais plus efficace dans ses fonctions tutélaires et régaliennes.

2) Attirer les K par le développement d’une offre compétitive.

Les politiques Keynésiennes laissent place à des politiques libérales. On utilise les ressources publiques dans le but d’attirer les K étrangers (Améliorer les infrastructures). Subventions fiscales...

Mise en compétition des territoires Concurrence fiscale = des niveaux de prélèvement.

3) Les mesures de rigueur budgétaire depuis les 80’s.

Au EU : Gramm-Rudman-Hollings de 85 et 87 respecter dans des délais rapide l’équilibre budgétaire.

L’Omnibus Budget Reconciliation Act en 98 : Renforcement de ce dispositif en prévoyant des coupes importantes dans les dépenses de l’Etat.

Traité de Maastricht : limites aux déficits.

Pourrait être bon pour la consommation (car pas de prévision d’augmentation des prélèvements) Jean phillippe Lapeyre

Les dépenses publiques entament une baisse dans le PIB des pays sauf en France.

B. Des changements... dans la continuité ? Les dépenses publiques toujours au cœur de la croissance.

1) Le reflux des dépenses publiques depuis 1995 : une nécessité plus qu’un souhait des Etats.

L’inflexion des années 95-2010 différents facteurs :

* Crise de la dette publique (après crise des 90’s) : réformes drastiques Italie, Canada, Irlande (82% 30% entre 95 et 2005)

* Les pays candidats à L’UEM Assainir leur soldes publics.

* Concurrence fiscale et sociale (pour attirer les K dans le contexte de mondialisation) : prélèvements

* L’effondrement du bloc soviétique et le relâchement des tensions post guerre froide, ont permis aux Etats de réduire leur dépenses militaires.

2) Dépenses et interventions publiques restent néanmoins au cœur de la croissance.

Critiques

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