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Porot Le Dessin De La Famille

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té de séparation : 38

L’entretien d’accueil : 38

L’entretien d’accueil : 38

Ma première rencontre avec Angèle, seule : 43

Ma première rencontre avec Angèle, seule : 43

Le deuxième entretien de bilan : 47

Caroline, l’identification aux symptômes et l’appel au père comme fonction tiers : 53

L’entretien d’accueil 53

L’entretien d’accueil 53

Notre deuxième rencontre avec Caroline et sa mère : 55

Notre deuxième rencontre avec Caroline et sa mère : 55

L’entretien avec les parents de Caroline : 55

L’entretien avec les parents de Caroline : 55

Le premier entretien de « bilan », proprement dit : 56

Le premier entretien de « bilan », proprement dit : 56

Ma seconde rencontre avec Caroline, seule : 62

Ma seconde rencontre avec Caroline, seule : 62

Béatrice, son symptôme et une évolution vers une ouverture du champ thérapeutique : 70

L’entretien d’accueil : 70

Notre première rencontre avec Béatrice : 73

Le deuxième entretien de bilan : 78

Conclusion 84

Bibliographie 89

Ouvrages cités : 89

Ouvrages consultés : 90

ANNEXES 39

Annexe I : Dessin de famille d’Angèle 40

Annexe II : Dessin libre d’Angèle 41

Annexe III : Protocole du CAT d’Angèle 42

Annexe IV : Dessin libre d’Angèle suite au CAT 44

Annexe V : Dessin de famille de Caroline 45

Annexe VI : Protocole du CAT de Caroline 46

Annexe VII : Dessin de famille de Béatrice 48

Annexe VIII : Protocole du CAT de Béatrice 49

Annexe IX : Dessin libre de Béatrice, suite au CAT 51

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Introduction

Lors de mon stage au Centre d’action médico-social précoce et Centre médico-psycho-pédagogique, j’ai pu remarquer que la fonction principale des psychologues était la psychothérapie auprès d’enfants et d’adolescents, âgés de 0 à 18 ans, qu’elle soit individuelle ou de groupe. Dans cette institution, le psychologue prend également en charge les premiers entretiens, moments cruciaux du travail auprès de l’enfant ou de l’adolescent et de ses parents. Dans un premier temps, le psychologue reçoit donc les parents qui ont des enfants en difficultés puis, lors de plusieurs entretiens, pouvant aller jusqu’à cinq, il rencontre l’enfant ou l’adolescent.

Ce travail préliminaire est très important puisqu’il permet de cibler au mieux la ou les demandes des parents et celles de l’enfant, qui peuvent être différentes. De plus, il permet d’engager une alliance thérapeutique avec l’enfant, c’est à dire « l’adhésion de l’enfant à une expérience d’un type nouveau, qui inclut des aspects émotionnels, imaginaires et symboliques, et qui permet à l’enfant d’entrevoir un autre mode de fonctionnement psychique que celui qu’il est habitué à connaître et de découvrir la possibilité, l’espoir de donner un sens à ses symptômes et sa souffrance. »1 Ce premier temps permet également de pointer les choses qui paraissent importantes, de faire des liens entre les parents et l’enfant, afin de répondre au mieux à la demande et d’élaborer un projet thérapeutique. A la suite de ce premier travail, il peut alors, se mettre en place une prise en charge soit individuelle (psychothérapie, psychomotricité, orthophonie…) soit groupale (psychodrame, groupe marionnettes…), ou des entretiens ponctuels, avec l’enfant seul, ou accompagné de ses parents.

Lors de mon année de stage dans cette institution, j’ai donc été amenée à observer ou à mener des entretiens d’accueil avec les parents et des « bilans psychologiques » avec les enfants concernés. J’ai, lors de cette pratique, été confrontée à différentes difficultés et par conséquent été amenée à réfléchir sur ces dernières et leurs causes.

Tout d’abord, en ce qui concerne le temps d’accueil, le praticien se doit d’aider ces parents à aborder des éléments sur l’histoire de l’enfant et sur son environnement familial, c'est-à-dire des éléments anamnestiques. De plus, il peut avoir besoin de précisions sur la

demande explicite, qui est formulée ainsi que son origine. De là, il tentera aussi d’entendre le discours implicite de ces parents, afin de peut-être créer des liens, qui permettront des hypothèses de travail. Cependant, il doit également ne pas être trop directif afin de laisser se déployer la parole de ces parents venus parler de leur enfant et de sa souffrance (et par cela, bien souvent également d’eux-mêmes et de la leur). Le clinicien doit donc tenter de trouver la bonne distance afin, à la fois, d’avoir des éléments concrets sur l’enfant et sa vie, et, à la fois, de laisser une liberté de parole à ces parents venus parler de leur enfant.

Ensuite, j’ai dû réfléchir sur les moyens pour entrer en relation avec l’enfant, pour apprendre à le connaître et tenter de comprendre, au delà de ses symptômes, ce qu’il cherche à exprimer de ses conflits psychiques. En effet, le but de ce travail préliminaire est d’entendre l’enfant dans sa parole vraie, sur ce qu’il dit de son symptôme et ce qu’on dit de lui. L’utilisation de médiateurs s’est avérée être, pour moi, dans ce temps préliminaire à une prise en charge, une excellente aide à la rencontre avec l’enfant, au déploiement de sa parole vraie, puisqu’ils semblent permettre à l’enfant, à la fois, de déployer son monde fantasmatique, imaginaire et la façon dont il se représente sa réalité et la vit à l’intérieur de lui. Pour le psychologue, ces médiateurs favorisent également la compréhension de la personnalité de l’enfant puisqu’ils permettent de mieux saisir ses conflits psychiques, les mécanismes de défense qu’il a mis en place pour les gérer, et par cela, évaluer la possibilité d’un travail thérapeutique.

Dans cette optique, l’utilisation du dessin de famille, par exemple, du dessin libre, des « épreuves » dites projectives, du jeu, sera surtout utilisée lors de la phase dite de « bilan », mais certains de ces médiateurs pourront également servir lors des psychothérapies ou des entretiens ponctuels, dans un but différent. Ces médiateurs, dans ce premier temps préliminaire à une prise en charge, m’ont paru constituer une bonne aide à la compréhension de l’enfant et de son fonctionnement psychique. De surcroît, ils facilitent la rencontre avec l’enfant, en lui offrant matière et prétexte à s’exprimer. L’enfant n’apparaît plus, au cours de la consultation comme « un symptôme » posant problème, mais comme un sujet à part entière, que l’on souhaite connaître

L’usage de ces médiateurs m’a donc poussé à me questionner sur les processus mis en œuvre lors de l’utilisation de ces outils, dans la relation, étant donné qu’ils font fonction de tiers entre le thérapeute et le sujet qui vient consulter. J’ai donc choisi de réfléchir sur la notion de projection, utilisée très souvent par les psychologues, pour justifier leurs usages. En effet, de nombreux praticiens ont cherché des instruments qui pouvaient permettre d’ « évaluer » la personnalité du jeune enfant et de connaître sa vie affective autrement que par les renseignements fournis par les parents. Les tests projectifs pour enfant se sont donc multipliés, que ce soit sous forme d’histoires à compléter, de dessins à faire sur des thèmes choisis ou d’histoires à inventer d’après des dessins présentés. Tous cherchaient à mettre en évidence le point de vue de l’enfant, ses réactions affectives à des situations familiales ou traumatiques sans le questionner ouvertement sur sa vie privée. Tous impliquaient donc, selon les utilisateurs de ce type d’outils, que l’enfant se projette dans les réponses qu’il fait au test. La plupart des praticiens considéraient cette projection comme acquise, certaine, dans ce type d’épreuves.

Pour ma part, au contraire, j’ai choisi de réfléchir sur cette notion de projection avant d’utiliser, « les yeux fermés », ce type d’outils qui s’appuient sur ce concept pour être validés. Pour cela, j’ai tenté de reprendre l’historique de ce terme, en psychologie, en psychanalyse, puis en psychologie projective. Ensuite, partant du principe que ce mécanisme serait peut-être à l’œuvre dans ces épreuves, je me suis interrogée sur sa présence ou non dans les dessins, libres ou avec consignes, ainsi que dans les jeux d’enfants. Pour finir, j’ai souhaité vous illustrer

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