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ou à jouer d’un instrument (cithare ou la lyre). Certaines filles étaient promises en mariage, et beaucoup d’entre elles mouraient en couches avant l’âge de trente ans.

L’éducation des garçons

Les garçons eux pouvaient aller loin dans les études. Les fils qui faisaient parti d’une bonne famille pouvaient faire des études, par contre, les autres étaient obligés d’apprendre des métiers. Dès leur plus jeune âge ils apprenaient les rudiments de la pratique religieuse. Jusqu'à sept ans, c’était le père de l’enfant qui prenait en charge son éducation. Si l’enfant était riche il était confié à un pédagogue sinon il allait à l’école primaire de sept à douze ans. Ensuite, de douze à quinze ans, ils suivaient les cours du grammaticus. A l’âge de seize ans ils se vêtaient de la toge virile au cours d’une cérémonie, cela marquait leur passage à l’âge adulte. De seize à dix-huit ans, ils pouvaient recevoir l'éducation d'un rhéteur.

La toge virile

À l’âge de seize ans, les garçons étaient considérés comme adultes. Il y avait une cérémonie au cours de laquelle ils recevaient la toge virile aussi appelée « toge libre » ou « toge unie » (de vir, viri, m : l’homme). Cette cérémonie avait lieu au mois de mars, lors des fêtes de [Bacchus] et les Liberalia. Tout d’abord, les enfant devaient abandonner les signes de l’enfance : la bulla, était une sorte d’amulette que les enfants portaient autour du cou depuis qu’ils étaient tout petit contre les mauvais sorts et dédiée aux dieux Lares qui protégeaient la maison et la famille ; ils abandonnaient également la toge prétexte (blanche, bordée de pourpre) qui etait celle des enfants. Ensuite les garçons revêtaient la toge virile qui est celle du citoyen libre. Puis ils etaient accompagné au Forum ou au Capitole pour y faire des offrandes.

Devenir vestale

À partir de l’âge de six ans, quelques filles issues de bonne famille sont choisies pour être vestales (une vestale est une prêtresse dédiée à Vesta la déesse du foyer). Elles étaient rasées et leurs cheveux étaient ensuite accrochés à l’arbre sacré du Temple de la déesse Vesta. Lorsqu’elles franchissaient le seuil du Temple, elles faisaient le vœux de ne pas se marier et de rester là trente ans. Durant les dix premières années, la jeune fille est novice les dix années suivantes, elle veille sur le feux sacré du temple et pendant les dix dernières années qui leur restent, elle enseigne aux nouvelles venues à devenir vestale. Une fois les trente années finies, elles redeviennent libres et peuvent partir. Être vestale au temps des Romains étaient considéré comme un grand honneur.

Les différents niveaux d’enseignement

Chez les romains, il y avait trois niveaux d’enseignement : l’enseignement primaire ; l’enseignement secondaire ; l’enseignement supérieur.

L’enseignement primaire

Il n’y avait pas d’école publique. L’enseignant aussi appelé litterarius ou ludi magister était privé, c’est à dire qu’il n’enseignait pas dans un lieu fixe et il était d’un niveau social modeste. Il apprenait aux enfants âgés de 7 à 14 ans à lire, écrire et compter. Les cours se passaient la plupart du temps dehors, sous des

portiques, des balcons (« pergula ») des immeubles ou encore dans des enceintes publiques. Le salaire d’un enseignant était de 50 dinari par mois et par élève. Leurs méthodes d’enseignement étaient de répéter sans cesse les leçons, et de travailler le mémorisation. « unum et unum, duo ; duo et duo quattuor… » cette phrase était quelque chose qu’ils répétaient souvent en math, c’est l’équivalant de « un et un, deux ; deux et deux, quatre.. » en français.

L’enseignement secondaire

Très peu d’élèves arrivaient à l’enseignement secondaire, composé de deux cycles : la grammaire (de 12 à 16 ans) et la rhétorique (de16 à 18 ans). Il est basé sur la littérature grecque et latine classique. Le grammaticus enseignait toutes les règles de grammaire ainsi que les dictions. Il faisait également des commentaires d’œuvres grecques. Le rhéteur, dans le deuxième degré de cet enseignement préparait ses élèves au barreau et au forum grâce à des exercices de récitation et de débat. Les étudiants devaient aussi écrire et réciter des compositions Le rhéteur devait également enseigner l’éloquence hellénique (c’est le fait d’être convainquant et de bien s’exprimer à l’oral en grec), car ceux de la classe supérieure (« nobilitas ») ne voulait pas qu’il y ait d’hommes politiques nouveaux (« homo novus ») issus de la Plèbe donc, les discours se faisaient en grec.

L’enseignement supérieur

L’éducation se finissait pour les plus riches des élèves romains, par un séjour dans de grandes écoles de Grèce ou d’Asie Mineure, car c’était les seules qui étaient capables de donner l’enseignement supérieur. On y écoutait des leçons de grands rhéteurs ainsi que des philosophes grecs. Chez les Romains, la rhétorique était la matière unique de l’enseignement supérieur. Le lycée, l’Académie, le Gymnase à Athènes, Téos en Asie mineur sont de grandes écoles où on allait parfaire son éducation. À partir de l’Empire, beaucoup de villes provinciales seront capables d’offrir des spécialisations universitaires aux étudiants. À Rome on pouvait aussi étudier le philosophie et le droit, c’est le premier cours où on créa un diplôme spécifique qui était essentiel pour pratiquer la profession d’avocat. La médecine était une spécialité très demandée et s’étudiait à Athènes ou à Alexandrie. Les médecins de la cour (archiatri sacri palatii), puis les médecins publics (catégorie instituer par Valentinien Ier) étaient les plus importants à Rome. Ils n’exigeaient pas de prix lorsqu’ils soignaient les gens, cela veut dire que les patients n’étaient pas obligés de payer, mais ils pouvaient quand même leur donner un peu d’argent. Ce n’était pas pour autant qu’ils devaient s’occuper des riches qui les payeront mais il devaient aussi s’occuper honnêtement des pauvres. Il y avait également des médecins à titre privé. Après que l’Église s’est affirmée en tant qu’Église d’état, les chrétiens s’opposèrent à l’enseignement qui était basé sur des textes païens (classiques), mais la tradition était tellement forte qu’il n’y eu aucun changement.

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