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Rôle De La Répartition Dans La Croissance

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par le Japon. Aujourd’hui le problème est réactualisé par la mondialisation et la chute du communisme (Si cher à notre maître).

PLAN :

I . Il n’est pas possible de considérer l’une sans l’autre. Ainsi la répartition détermine la rémunération des facteurs de production (K, W). Alors que la croissance constitue sur une période longue l’augmentation d’un indicateur de production elle détermine la capacité d’une entreprise à offrir une « gamme de produit toujours plus large » (Kuznets) et par suite des ressources a distribuer

I. 19ème répartition favorable au capital fluctuation de la croissance et de l’économie

A- La répartition, résultat des révolutions bourgeoise et du laisser-faire

- 1689 « Bill of rights »

- lois sur les enclosures renforcement de la société bourgeoise par la concentration des richesses et libre arbitre propice à l’individualisme

- 1795 Speenhamland act loi sur les pauvres Régulation de l’économie désencastrée du social. Abolition des actes de navigations (1845) et des corn-laws assurant le triomphe des théories de Ricardo

- France décret d’alarme loi le Chapelier 1691) : interdiction des coalitions Emergence de la bourgeoisie et de l’individualisme

-Livret de l’ouvrier 1803 et 1854 délivré par les maires, contrôle social très étroit des salariés très favorable aux patrons.

- K. Marx contrat de travail favorisant l’exploitation des ouvriers théorie de la plus-value.

- favorisation du laisser-faire (physiocrates) et opposition de l’interventionnisme étatique et réponse à la loi de l’offre de JB Say.

B- Une répartition favorable à l’offre

-19ème = accumulation du K. investissement souvent autofinancé. Privilégiée par une logique sociale. Répartition primaire favorable au K.

- Croissance ondée sur la production => progrès technique comme moteur (clé de la RI) Dans le schéma marxiste, on opposera longtemps le secteur A (biens de productions) au B (Biens de consommation). Le calcul marginaliste (néoclassique - Marshall) ne vise qu’à mettre l’économie au service des hommes d’affaires. L’entrepreneur se doit d’être un innovateur (Schumpeter) par son inventivité il doit guider l’évolution économique. Que ce soit dans la première RI (textiles et métallurgie) ou dans la seconde (Moteur à explosion, chimie…) il doit créer le renouvellement de l’appareil productif.

C- Qui comporte cependant des fluctuations cycliques importantes

- Ce n’est pas sans conséquence sur l’économie. La dynamique de l’offre se heurte souvent à l’insuffisance de la demande. Smith La croissance de la productivité tend à créer une insuffisance des débouchés donc de la demande.

- Pour Marx, la sous consommation explique les crises récurrentes de surproduction et rend nécessaire le déclassement d’une partie du K pour retrouver une certaine rentabilité.

- Logique productiviste de Ford qui conduit à une logique impérialiste. Décalage entre la perception des revenus et leur dépense. Flux d’entrée <> flux de sortie.

- Sur accumulation aux USA pour rattraper leur retard => force de frappe colossale dans certains secteurs. Mais nécessité d’un « Espace vital » et de la mise en place d’un protectionnisme draconien.

- extension des empires coloniaux. Aftalion et Clark fluctuations sur l’investissement sur la croissance. Surchauffe économique en situation de reprise et crise quand on observe un phénomène d’accélération

Siècle de la production, des crises récurrentes de surproduction

II. La crise de l’entre deux guerres conduit à mettre en place une répartition plus favorable au travail qui trouve son apogée dans les 30G.

A- Crise de l’offre

- déséquilibre de la guerre modifiant les critères de répartition. Les USA passent du statut de débiteurs à celui de créancier de toute l’Europe.

- Maintien des cours forcés de la monnaie (assurance de la parité or) puis dévaluation très forte par la suite.

- Inflation désastreuse en Allemagne en 1932 ruine des classe moyennes.

- Creusement des cycles et équilibre précaire. Achèvement de la déstabilisation du Kisme avc la crise de 29. Les économies s’enfoncent dans la crise sauf celles qui ont mis en place une nouvelle régulation

B- L’Etat au secours de la croissance

* Doublement des prélèvements obligatoires pendant WWI comme à chaque conflit.

* New Deal , loi de Wagner (règlementation des activités bancaires. Séparation finance /crédit. Grands travaux qui relance la croissance

C- Apogée de la demande pendant les 30G

* Nouvelle régulation systématisée après la Guerre qui s’appuie sur un partage des gains de productivité dans une logique Fordiste. Forts gains de productivité permettant d’assurer un haut pouvoir d’achat ainsi qu’un haut niveau d’investissement.

* Mise en place de stabilisateurs économiques qui assurent un revenu quelque soit la situation des ménages.

* Création monétaire permettant de rentrer dans une logique keynésienne. Assurance d’un équilibre ex-post.

* Mort du rentier, de l’épargnant et de l’emprunteur qui joue sur l’effet de levier. Période d’économie d’endettement constituant une menace pour l’avenir.

Défendre le capitalisme c’est aussi montrer sa capacité à répondre à la question sociale. Tout cela n’aurait pas été aussi fort sans la concurrence des modèles

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