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Suis-Je Le Mieux Placé Pour Savoir Ce Que Je Suis?

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re supérieur qu’il appelle Dieu. Cet illusion vient du fait qu’il est projette sa propre ignorance sur le monde qu’il entour ; quand il ignore d’où viennent ses désirs il pense qu’il en est cause première mais à l’inverse, quand il sait qu’il n’ a pas créé ses yeux ou ses pieds par exemple il pense que c’est un être supérieur qui les a créé pour lui, pour leur utilité propre, dans notre exemple pour voir, parler ou manger. L’individu ne percevant que les effets et non les causes des choses, pense que tout est fait en vu d’une finalité établi à l’avance, indépendamment de sa propre volonté. Cette ignorance première l’empêche donc de savoir immédiatement ce qu’il est mais aussi de l’apprendre pas le biais de ce qui l’entoure.

Ensuite l’individu ne possède pas de conscience morale. C’est à dire qu’il n’a pas la capacité de faire la distinction entre le bien et le mal. Le bien et le mal ne sont pas des notions universelles, communes à tous les hommes mais des notions qui vont être différentes suivant les personnes. La morale de l’individu va se modifier suivant l’utilité de ses actes. Il pourra tuer un homme de sang froid si cet homme menacer sa famille ou s’il le déranger pour faire quelque chose qu’il lui sembler important voir de capital, de même que la société considèrera son acte comme légitime si elle juge qu’il a fait ça dans le bien de la communauté ou qu’il est sous le jouc du concept d’autodéfense. Cette absence de conscience morale montre que l’individu ne peut se connaître lui-même, il n’est jamais sûr de savoir de quoi il est capable avant d’être mis sur le fait accomplis. Imaginez un violeur, sa vision du bien et du mal sera complètement pervertis par ses désirs, il ne sera pas le « seul maitre à bord » mais c’est ses désirs qui dicterons ses actes. Violer une enfant ne lui paraitra pas horrible car se sera un moyen nécessaire pour assouvir ses pulsions. Alors qu’aux yeux des individus seins d’esprits il sera un monstre, que son acte sera qualifié d’horrible et d’impardonnable, lui considérera qu’il n’a rien fait de mal parce que ça lui était utile, voir même capital. Cet individu ne pourra avoir conscience de ce qu’il est (=un monstre), il n’en sera capable, seul les autres individus le verront comme tel.

Enfin il nous faut prendre en compte l’importance de l’inconscient et des découvertes de Freud dans le domaine de la psychanalyse. L’existence de l’inconscient est désormais prouvé et par définition il est inconnaissable donc l’individu ne peut être le mieux placé pour savoir ce qu’ile st alors qu’il n’a pas immédiatement et pleinement conscience de lui-même.

La psychanalyse montre que l’individu, par sa conscience, est incapable d’analyser son psychisme de lui même. Pour cela il faut faire une analyse d’un point de vue extérieur à l’objet et par rapport au champ directe des 5 sens, d’une vision purement sensible. Le deuxième topique freudique du psychisme prouve que le surmoi n’est pas le seul à « maitriser » le cerveau de l’individu. Selon Freud le moi, pôle conscient de l’individu, assouvi le désir qui nait dans le Ca, domaine de la pulsion, mais seulement avec l’accord du Surmoi qui agit comme un censeur. Le Surmoi agit en fonction des valeurs de l’individu, fournies par son éducation et de la morale instauré par la société. Il n’est donc pas capable d’agir comme il le veut car le Surmoi contrôle le Moi de l’individu. De plus, il nous faut parler de ce que Freud appelle les actes manqués. Pour lui les erreurs de lecture, les lapsus, les oublis, nos tics, quand on fredonne des chansons, ou la manière dont on se tripote les mains etc.. tous ces actes, ne seraient pas le fruit du hasard mais des manifestations physiques de notre inconscient. Ils sont le reflet de désirs refoulés par le Surmoi, de pulsions, de choses que l’on veut cacher à notre propre conscience mais que le notre Moi essaye de nous montrer malgré la censure du Surmoi.

Comment pouvons nous donc avancer que l’individu est le mieux placé pour savoir ce qu’il est alors que l’individu n’a pas immédiatement accès à certaines parties de son esprit et qu’il existe des cas, comme la schizophrénie, qui sont des preuves que l’individu peut se fourvoyer sur ce qu’il est , une auto-aliénation, « une distance de sois à sois » qui va fracturer l’unité et l’empêcher de se connaître entièrement ?

Même si l’individu nait ignorant et n’a pas la capacité de savoir ce qu’il est il peut cependant accéder progressivement à la raison et par conséquent apprendre à se connaître. Cette genèse de la raison commence par ce que l’on nomme le premier effort de la raison qui consiste à provoquer les passions joyeuses et à éviter les tristes. Les passions tristes sont toutes les rencontres qui vont diminuer notre puissance d’agir et les passions joyeuses celles qui, au contraire, vont l’augmenter. Ce phénomène est du à l’expérience est du à l’expérience. Pour prendre un exemple : le phénomène des mauvais garçons. toutes les adolescentes ont été attirés par des hommes qui les laissaient tomber, qui leur « brisaient le cœur », elles diminuaient leur puissance d’agir en persistant à s’engager dans histoire voué à l’échec. Puis, avec le temps, elles retiennent la leçon, se tournent vers des hommes mûrs, stable et rejettent les mauvais garçons. En augmentant sa puissance d’agir l’individu peut donc apprendre à mieux se connaître et commence à prendre en mains sa puissance d’agir. Il se forme donc une expérience qui le guide vers la raison.

Ensuite, l’individu apprend à se connaître à travers de ce qu’il a de communs avec d’autre âmes et d’autres corps. C’est ce que représente le deuxième effort de la raison, cette volonté de former des notions commune, de se composer avec d’autres êtres. Et effort pousse l’individu à se tourner vers des personnes qui lui ressemblent, qui partagent ses valeurs et ses espoirs.

quand on lui demande de donnez ses qualités et ses défauts est-il capable de les énumérer ? La plupart du temps non, il répondra qu’il ne sait pas, que son avis est trop subjectif. En effet, il faut que ses amis, ou du moins des personnes qui l’entoure, lui disent qu’il est gentil, serviable, égoiste, méchants etc.. pour qu’il en prenne conscience à son tour. La raison pousse donc l’individu vers des personnes qui seront capables de lui apporter des éléments manquant à une pleine conscience de sois, que se soit par l’observation de ce qu’il ont en commun ou par des échanges verbaux.

L’expérience permet à l’individu de passer d’une représentation purement sensible à une représentation conceptuelle du monde qui l’entour. Une représentation conceptuelle et celle que pourrait avoir un homme des cavernes projeté à notre époque. En voyant une maison il aurait une vision purement sensible de cette

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