Synthese

e ce laisse porter joyeusement par le mouvement dans lequel un proche se réjouit sur le dos du lointain.

De plus le rire est malsain car il a pour fonction d’intimider en humiliant, comme par exemple lorsque le garçon de café fit tomber son plateau au milieu de la salle, il essuya les rires des consommateurs en même temps que ces chaussures.

Enfin comme nous pouvons le voir dans le document de Gustave Flaubert la classe est méprisante vis-à-vis du nouvel élève car il ne connaît pas encore les règle. Lorsque la casquette du jeune garçon tomba, son voisin la fit tomber d’un coup de coude et le garçon la ramassa encore une fois, ceci est très méprisant.

En effet comme nous pouvons le voir dans le document d’Olivier Mongin, quand le rire corporel se déchaîne, il n’est pas spontanément gentil car il peut devenir méchant, guerrier mais également raciste. Le rire à une arme qui inclut ou exclut, c'est pourquoi il fait peur au sage, qui se méfie des drôles.

Ce texte dit également que le rire est dangereux et grave, car il frise le racisme. Comme par exemple Gad Elmaleh ou Jamel Debbouze rusent subtilement avec ce rire qui a vite fait de devenir raciste. Ils confrontent les identités plutôt qu’ils ne les isolent.

Enfin le document de Régis Tomàs montre que le rire fait partie des réjouissances et malheur au trouble-fête qui mesure la cruauté de ces amusements coutumiers.

La caricature est poussée à son paroxysme, la nuance écartée, la charitée oublié lorsque l’on fait des blagues sur les Blondes, les Juifs, les Arabes, les Belges, les prostituées ou encore les politiques.

Cependant, le rire peut également avoir un aspect de gentillesse, c'est-à-dire qu’il peut être communicatif, ironique ou encore gai.

Tout d’abord le document de Gustave Flaubert nous montre que le rire est communicatif comme par exemple lorsque le professeur dit au nouvel élève de se débarrasser de son casque, les écoliers ont éclatés de rire tous ensemble.

Ensuite le document d’Olivier Mongin dit que le déchaînement individuel du rire risque de provoquer un déchaînement collectif, comme par exemple lorsqu’une personne rit souvent le reste suit. Celui qui fait rire est celui qui rit.

Le rire est une chambre d’écho, c’est pourquoi le déchaînement corporel individuel déclenche un rire collectif qui est difficile à freiner.

Le rire qui se propage renforce les liens entre des corps pour qu’ils s’en prennent mieux à d’autres.

Enfin dans le document quatre qui est une interview de Dely Denaud paru dans Multitudes en 2007, publié par Régis Tomàs intitulé « Contrairement à Dieudonné, Coluche n’enferme pas » nous pouvons comprendre que Coluche a un rire communicatif car il arrive à faire rire tout le monde même les pauvres.

En effet comme nous pouvons le voir dans le document de Dely Denaud, le rire peut être ironique c'est-à-dire que Coluche par exemple peut associer corps et langage et est dans une relation très forte avec un public très demandeur. Il est vanneur et fouteur de bordel.

Coluche lui pratique le renversement carnavalesque, c'est-à-dire que c’est un créateur.

Il peut jouer tous rôle sans hésitation, comme par exemple le petit devient le gros, l’Arabe est CRS.

Les identités sont bousculées, et les personnages s’entrechoquent comme par exemple dans le Schmilblick il joue toute une série de figures de la société émergente.

Puis dans ces spectacles il met en avant le marginal c'est-à-dire le Noir, le paumé, l’Arabe. Coluche fait également parler les victimes sans les enfermer dans leur statut de victimes.

Enfin dans le document de Régis Tomàs une famille se met à dire des blagues faciles à l’humour, mais tous ceci est ironique comme par exemple les blagues sur les Blondes, les Arabes ou encore les Juifs.

Tout d’abord comme nous pouvons le voir dans le document d’Olivier Mongin, le rire collectif amène de la gaieté et du plaisir au public. Le rire collectif est difficile à arrêter.

Ensuite dans le document de Régis Tomàs, nous pouvons comprendre que dans un contexte donné, les blagues faciles à l’humour sont gaies car toute la famille rigole.

Enfin dans le document de Dely Denaud on voit que Coluche été insupportable et qu’avec le temps il est devenu supportable car il amène de la gaieté au public. Les restos du cœur et une sorte de momification du personnage, sont passés par là.

Ce sont les sketchs identitaires de Coluche qui passent le mieux car tout le monde rit et est décontracté.