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Taux De Change Réel

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leur indicateur de l'allocation des ressources nationales entre secteurs exposés à la concurrence étrangère et secteurs protégés . Comme cette allocation évolue lentement au cours du temps, lI évolue lui aussi graduellement. PM* est l'indice des prix des importations en monnaie étrangère et PX, celui des biens exportables. Ce TCR est l'expression inverse des termes de l'échange internationaux. Il se révèle plus volatil que les termes de l'échange internes et reflète davantage les variations du change nominal à court terme (exemples des deux chocs pétroliers de 1973 et de 1979) P* est l'indice des prix étrangers en monnaie étrangère et P, celui des prix locaux. C'est la définition la plus générale et le plus utilisée en pratique. L'indice général des prix inclut à la fois les prix des biens échangés (exportables et importables) et les prix des biens non échangés. C'est à partir de lui qu'est énoncé la règle de la parité des pouvoirs d'achat.

Remarque : Les biens non-échangés sont des biens et services qui ne font pas l'objet de transactions internationales en raison d'impossibilités physiques (immeubles, infrastructures, services de transport, etc.), de réglementations nationales (normes, protectionnisme), ou de coûts de transport (produits pondéreux comme les ciments). La distinction biens échangés-non échangés est donc fondée sur l'existence ou l'absence des biens et services sur les marchés mondiaux. Elle n'est cependant pas parfaite car certains biens non échangés sont potentiellement échangeables pour peu que leurs coûts de transports diminuent ou que la réglementation nationale les concernant s'assouplisse. Mais cette distinction reste utile car elle signifie que la pression concurrentielle exercée par le reste du monde est plus forte pour les biens et services faisant l'objet de transactions internationales.

Taux de change réels et nominaux : des évolutions différentes

Les évolutions du TCR dépendent à la fois de celles du TCN et des prix locaux et étrangers. Il n'y a à priori

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aucune raison pour qu'une variation du TCR corresponde exactement à celle du TCN. La Suisse illustre le cas d'une économies pour laquelle on observe des évolutions identiques des taux de change nominaux et réels évalués par rapport au dollar. Depuis le début des années 1960, le franc suisse s'est apprécié en termes nominaux et en termes réels par rapport à cette monnaie et l'évolution des deux taux de change est synchrone. Or, la Suisse connait une inflation intérieure nettement plus faible que l'inflation américaine, surtout dans dans les années 1970. A cette époque, la forte appréciation nominale du franc suisse a entraîné une appréciation réelle importante. A partir de la fin des années 1980, le différentiel d'inflation s'est resserré et les taux de change nominaux et réels sont restés à peu près stables.

Source : données OCDE

Dans le cas d'un pays comme l'Italie, caractérisé par une inflation nettement plus forte que celle des Etats-Unis, la dépréciation nominale continue de la Lire dès la fin des années 1970 a permis le maintien d'un change réel italien a peu près stable par rapport au dollar.

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Source : données OCDE

Le plus souvent, c'est l'évolution divergente des prix intérieurs des biens non échangés relativement à celle des prix des biens échangés sur les marchés extérieurs qui explique des évolutions différentes des deux taux de change. En effet, en raison de la pression de la concurrence internationale, le prix des biens échangés exprimé en monnaie nationale tend à s'aligner sur le prix extérieur exprimé en devise étrangère, ce qui n'est pas le cas du prix des biens non échangés. Cette tendance est d'autant plus forte que le pays est « petit » relativement aux autres pays avec lesquels il échange (sa capacité à influer sur les prix mondiaux est faible). En général, les taux de change réels sont plus stables à long terme qu'à court terme et ils se révèlent plus stables que les taux nominaux. Cela s'explique

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