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Tchernobyl, The Aftermath : The Sanitary Consequences

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peu sensible aux rayonnements et ne développe pratiquement pas de cancer radio-induit.

II. Irradiations during the Tchernobyl accident

Des évaluations divergentes :

L’évaluation des conséquences de cette catastrophe s’avère particulièrement complexe pour un ensemble de raisons :

la culture du secret qui caractérisait le fonctionnement de l’Union soviétique,

la désorganisation qui a concerné toutes les structures de la société et notamment le système de santé après la chute de l’Union soviétique en décembre 1991,

le manque de moyens financiers dû à la crise économique qui a touché tous les nouveaux Etats indépendants,

enfin la réticence de la communauté internationale à prendre la pleine mesure d’un événement qui remettait en cause le choix de l’énergie nucléaire opéré par certains pays. De fait, et souvent faute de moyens, les données sur les doses de contamination des territoires ou sur l’état de santé des populations sont parcellaires et parfois d’une fiabilité douteuse.

En 2006, 20 ans après la catastrophe, de nombreuses organisations internationales et des ONG ont tenté d'évaluer son impact sanitaire, environnemental et socio-économique. Ces études font apparaître d’importantes divergences, notamment en ce qui concerne le nombre de décès imputables à la radioactivité. Divergences qui ont donné lieu à polémique, les ONG accusant l'AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique), dont la mission principale est de promouvoir l'énergie nucléaire, de minimiser sciemment les conséquences sanitaires de cet accident.

Le nombre de décès directement imputables à la radioactivité varie entre 9 000, selon le rapport élaboré en 2006 par plusieurs agences de l'ONU sous la houlette de l’AIEA, et 90 000 selon Greenpeace.

Pour les habitants de l'ex-URSS, on doit distinguer :

-les 600 000 "liquidateurs" de Tchernobyl qui ont travaillé sur les lieux de l'accident, et ont subi essentiellement une irradiation externe (moyenne 100 mSv ; maximum 10 Sv) ;

- les personnes évacuées (116 000 puis 220 000), qui ont subi une irradiation externe (moyenne 20 mSv ; maximum 380 mSv) et une contamination interne (moyenne 10 mSv ; thyroïde 500 mGy), la contamination des enfants par l'iode radioactif étant particulièrement grave ;

- les 7 millions de personnes résidant encore dans des territoires contaminés par le 137Cs. Elles sont actuellement soumises à une irradiation externe très variable selon la contamination des sols (1 à 40 mSv par an). Leur contamination interne peut être importante si elles consomment des aliments contaminés.

Autre facteur d’incertitude, la principale cause de contamination aura été, non pas externe comme au Japon, mais interne par l’ingestion d’aliments contaminés, la majorité de la population n’ayant pas eu d’autre solution que de manger les produits locaux, notamment en provenance des jardins privés.

* Les enfants de ces trois groupes.

L'accident a fait 3 morts par traumatismes. Les interventions en urgence ont entraîné l'irradiation d'environ 600 personnes ; 134 ont présenté un syndrome d'irradiation aiguë ; 28 morts sont survenues dans les groupes les plus exposés

Compte tenu de l'absence de données fiables concernant la contamination, l'irradiation thyroïdienne est controversée : 17 000 enfants auraient reçu une dose à la thyroïde de plus de 1 Sv, 6 000 enfants plus de 2 Sv et 500 enfants plus de 10 Sv.

Ils ont été surtout atteints de cancers de la thyroïde par l’intermédiaire du lait de vache contaminé. Entre 1992 et 2002, plus de 4000 cas de cancers de la thyroïde ont été diagnostiqués chez les enfants exposés. Le nombre de ces affections aurait ainsi été multiplié par cent chez les enfants du sud de la Biélorussie. Si la majorité a été traitée avec succès, l’incidence accrue de ce type de cancers va se prolonger durant de nombreuses années (au minimum 20 ans)

When compared with naturally occurring thyroid carcinoma of the same age group observed in Italy and France, the post-Chernobyl Belarus thyroid carcinomas affected younger subjects, were less influenced by gender, were virtually always papillary, had a greater aggressiveness at presentation, and were more frequently associated with thyroid autoimmunity

. Globalement, il n'y a pas d'augmentation significative du nombre des autres cancers, mais quelques cas particuliers ont été rapportés : excès global de cancers chez les liquidateurs russes non travailleurs du nucléaire (898 cancers observés contre 847 attendus en 8 ans pour 704 375 personnes x années), excès de cancer du sein chez les liquidatrices

On a également rapporté, chez les travailleurs de la centrale et les liquidateurs, des pathologies digestives (diarrhées aiguës, fibroses) et une diminution de la mobilité des spermatozoïdes et de l'index de fertilité

Le nombre des naissances a fortement

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