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Theatre Experience

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du personnage que l’on aura crée. Les outils sont :

* utiliser l’espace;

* neutralité du corps (état neutre);

* le regard;

* la concentration par le biais de la respiration;

* le langage du corps (mettre en scène son corps sans dialogue);

* faire une entrée et une sortie de scène;

Durant cette semaine, le groupe apprend à se connaitre et divers ateliers nous permettent de le faire comme :

* la séance du miroir => nous sommes par deux, l’un se déplace et fait des gestes et l’autre se doit de reproduire à l’identique face au premier; cela nous permet d’entrer en connexion avec notre partenaire.

* accompagnant/accompagner=> nous sommes par deux, l’un a les yeux fermés et l’autre le dirige ; cela permet de faire confiance à notre partenaire.

* Le culbuto=> une personne, les yeux bandées se met au milieu d’un cercle, formé par les acteurs, et se laisse aller au gré de petites poussettes bras tendus du groupe ; cela permet de faire confiance au groupe.

Pour ma part, je prends beaucoup de plaisir à faire ces ateliers car je développe des sensations connues ou inconnues et que le tout me parait ludique. Ayant déjà une forme de confiance en moi, j’apprécie cette semaine et j’espère développer cette confiance avec les autres mais un fait marquant va changer le contexte et l’ambiance de l’atelier théâtre. Durant le culbuto, une camarade n’a pas pu finir l’expérience car suite à une crise de rire, le groupe a arrêté subitement l’atelier et à laisser tomber le participant. La camarade s’est sentie trahi par le groupe qui n’a pas su faire bloc pour continuer de la soutenir. Après une vive discussion entre le groupe et l’étudiante, cette dernière décide de quitter définitivement l’atelier. Dès ce moment, le groupe va se démanteler petit à petit et la communication avec l’intervenante va se compliquer.

La seconde semaine se passa quelques mois après et chacun repartait avec de nouvelles envies et une nouvelle motivation. Ce deuxième rassemblement devait nous permettre de travailler notre personnage, d’approfondir sa problématique, de créer ses répliques et ses entrées et ses sorties et de les faire se connecter avec les autres personnages et les autres problématiques (tels que le racisme, les sans-papiers, le chômage, la maladie, l’homophobie, la délinquance….).

Je crée le personnage de Goran BLAZEVICK, homme Serbe de 30 ans, en attente de papier et qui survit en donnant des cours d’histoire car il est professeur en la matière. Durant cette semaine diverses connexions se fait avec les personnages du groupe et ils évoluent ensemble. Mon personnage tombe amoureux d’une fille qui perds son emploi et qui a un frère protecteur, il rencontre un vieil ami serbe déçu de son intégration avec qui il habitera et il rencontre un dealer.

Au fil des jours, les moments où je m’approprie mon rôle, tout cela devient trop contraignant et j’ai du mal à m’enfermer dans ce personnage ; je le trouve trop triste et j’ai l’impression que tous les personnages montrent la misère du monde. Je ne voyais pas le théâtre comme ca et je pensais reproduire une pièce connue ou inventée par nos soins et qui soie plus gaie. Dès lors, il y avait plus que les petits jeux d’improvisation et les moments de concentration qui me plaisaient.

Malgré une ambiance pesante, je retrouvais, ainsi que le groupe, des moments de rire, de cohésion et de satisfactions individuels ou collectifs. Hormis ces moments, le groupe vivait de plus en plus mal l’atelier et le jeu du culbuto avait laissé des traces. Suite de nombreuses discussions sur les valeurs et les jugements de valeurs, l’intervenante pris le groupe à partie en en lui disant toute l’intolérance qui se dégager de celui-ci. Dès cet échange, les participants ont lâché prise avec le but de cet atelier et certains sont rentrés en conflit avec la professionnelle et son cours.

Pour ma part, je trouve ces moments d’échanges constructifs ou chacun livre son ressenti afin de construire et de repartir sur de bonnes bases. Cela n’aura pas l’effet escompté et le dialogue va se couper avec le professeur et en plus l’intervenant sera absent la fin de semaine pour cause de maladie. Cette seconde semaine se terminera dans une impasse et je reste sur ma faim avec très peu d’envie de continuer dans ces circonstances. Ce fut éprouvant nerveusement et physiquement.

La troisième semaine apparait comme la semaine butoir ou nous devons faire une présentation de notre travail. Le groupe organise une réunion afin de savoir comment aller se dérouler les quatre prochains jours de l’atelier et si nous allions être capables de faire une représentation. A l’issue et suite à cette ambiance pesante et aux regards des autres, trois camarades décident de quitter l’atelier et de participer aux autres ateliers qui sont marionnettes et musique. Pour ma part, je continu l’atelier car je n’aime pas ne pas finir ce que je commence même si c’est dans la difficulté et j’essai de motiver le reste du groupe même si c’est avec beaucoup de maladresse (ressenti du groupe). Après une journée d’essai, le groupe n’est plus motivé et c’est à ce moment la que nous décidons qu’aucune représentation ne sera faite ; il nous parait difficile de donner du plaisir aux spectateurs, si, nous même nous n’en n’avons pas. Personnellement, j’étais prêt à constituer une ou deux scènes pour aller au bout du chemin et même seul mais cela n’a pas été possible et réalisable. Pour moi, je le vécu comme un échec. Malgré tout, cette semaine aura été riche en émotions passant de la joie à la tristesse, de la détente à la nervosité

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