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Les Fondements Des Échanges Internationaux

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exemple, de 6 à 8 biens X et Y (et de 4 biens par pays)

Conclusion : La spécialisation permet d’accroître la production mondiale de biens et services pour une consommation constante de facteurs de production. Elle permet aussi de satisfaire un plus grand nombre de besoins.

Paragraphe 2. Ricardo : loi des avantages comparatifs

Un pays, ne disposant pas d’avantage absolu, peut-il participer aux échanges internationaux ?

OUI pour David Ricardo si :

* Tout pays se spécialise dans les productions pour lesquelles il dispose de coûts relatifs les plus bas

* Et pour lesquels sa productivité, par comparaison avec les autres pays, est la plus forte.

DONC, pour lesquels il y a un avantage comparatif

Exemple : supposons deux pays : la Grande Bretagne et le Portugal qui échangent du vin et des draps. Les coûts de production étant :

| Grande Bretagne | Portugal |

Draps | 100 (h de travail) | 90 |

Vin | 120 | 80 |

Nous constatons que le Portugal a des coûts de production plus intéressants que la Grande Bretagne dans les deux cas.

Si nous appliquions la théorie de l’avantage absolu d’Adam Smith, la Grande Bretagne a intérêt à importer la totalité de ses besoins.

Pour Ricardo un pays qui dispose d’un avantage comparatif favorable dans la production est le plus proche de celui qui est le plus compétitif (écart le moins défavorable) pourra participer aux EI.

Si un pays produit un bien sans se spécialiser, nous avons un coût de :

Cout de production | Grande Bretagne | Portugal | Monde |

Drap | 100 | 90 | 190 |

Vin | 120 | 80 | 200 |

Total | 220 | 170 | 390 |

La spécialisation se fait en fonction du différentiel entre les deux coûts de production.

Ici :

* La Grande Bretagne va se spécialiser dans la production de draps puisque son désavantage comparatif, est de -10, est plus faible par rapport à la production de vin, qui est de -40.

* Le Portugal va se spécialiser dans le vin.

Avec spécialisation, chaque pays produit deux produits et nous avons un coût ce production de seulement :

| Grande Bretagne | Portugal | Monde |

Drap | 200 | 0 | 200 |

Vin | 0 | 160 | 160 |

Total | 200 | 160 | 360 |

Le coût après spécialisation est donc inférieur au coût avant spécialisation (360 < 390) pour une production globale identique gains éco pour les 2 pays (gains de productivité)

Les théories des avantages absolus et relatifs ont conduit à une division internationale du travail entre les nations :

* Processus de spécialisation des productions au niveau international

* Echanges fondés sur la complémentarité = commerce interbranche.

Le CI est un jeu à somme positive : chaque pays gagne à la participation au CI même si la répartition du gain mondial est inégalitaire.

Paragraphe 3. L’évolution de l’approche classique : Le modèle d’Hecksher, Ohlin et Samuelson (HOS)

* Selon HECKSCHER, OHLIN et SAMUELSON (théorème HOS), un pays à tendance à se spécialiser dans la production pour laquelle la combinaison des facteurs de production dont il dispose (travail, capital) lui donne le maximum d’avantages.

* Il aura intérêt

* à fabriquer et à exporter les produits utilisant au maximum du facteur de production bon marché (car abondant)

* à importer les produits nécessitant l’utilisation du facteur rare et cher.

* Il en résulte pour les pays que se sont spécialisés :

* Un meilleur prix de produit à l’étranger

* Une augmentation de la production pour la même quantité de facteurs de productions utilisée.

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II ) Les évolutions de la spécialisation internationale

* Des travaux plus récents soulignent l’existence d’EI qui ne son fondés :

* Ni sur les écarts de productivité,

* Ni sur les disparités des prix des facteurs entre pays.

Ces nouvelles théories du CI se sont développées sur la base de l’incapacité des théories traditionnelles à expliquer certaines caractéristiques essentielles du CI contemporain :

* Accroissement des EI « intra branches »

* Accroissement des EI entre PI dont les dotations factorielles sont similaires

* Libéralisation des EI depuis 1945 générant des gains pour certains pays bien supérieurs à ceux prédits par les théories traditionnels du CI.

Paragraphe 1. Nouveau déterminant de la spécialisation internationale

A . Economie d’échelle (GRAHAM – 1923)

Economie d’échelle : « une baisse du cout moyen de production quand le volume globale de production augmente. »

Les EI permettent aux firmes les plus efficaces dans un type de production de se spécialiser pour accroitre leur volume de production, en exporter une partie et ainsi réduire leurs couts.

Donc, une partie des EI s’explique par la volonté des firmes de réaliser des économies d’échelle.

B . L’approche néo-factorielle (Findlay et Kierkowsky)

D’après les auteurs, « un pays relativement abondant ou pauvre en capital humain exportera des biens intensifs en travail qualifié ou non qualifié »

1947 : « paradoxe de Léontieff »

1966 : Keesing explique que des pays qui ont une intensité capitalistique forte exportent aussi des produits relativement intensifs en travail (parce que ce travail est plus qualifié et plus productifs, cas des Eu), ce qui est conforme aux prédictions de la théorie HOS.

C . L’approche néo-technologique

* La théorie de l’écart technologique de Posner (1961) :

Quand une firme introduit un nouveau produit, elle bénéficie d’un « monopole » à l’exportation jusqu’au moment où des firmes concurrentes arrivent sur le marché et lancent des produits comparables.

* La théorie du cycle de vie de Vernon (1966) :

Un produit peut être en phase de maturité, voire de déclin, en France d’où une baisse des ventes et de l’importation, et se trouver en phase de lancement ou de croissance dans d’autres pays

* La théorie du monopole technologique de Krugman :

Il montre que les pays industrialisés possèdent un « monopole technologique » qu’ils ne peuvent maintenir qu’un procédant à des innovations dans de nouveaux produits. La RD et le dépôt de brevets sont par conséquent primordiaux.

Paragraphe 2. Le commerce intra branche

Les échanges intra branches, sur les produits similaires, se nomment aussi « échanges croisés »

* Rappel :

* Branche : « ensemble des entreprises qui fabriquent le même type de produits »

A . Selon les caractéristiques de la demande

* La demande représentative pour un même niveau de développement (Linder) :

* Une fois le marché intérieur saturé, les producteurs doivent trouver des débouchés à l’étranger, dans des pays à structure économique comparable.

* La proximité des pays en termes de niveau de développement permet un échange croisé de produits similaires.

* La demande de différence (Lassudrie-Duchêne)

* Commerce intra branche : « commerce de produits similaires (automobile par exemple) mais pas rigoureusement identiques ».

* Il en découle que :

* Les consommateurs disposent ainsi d’une plus grande variété pour un produit.

* Les firmes voient leur marché potentiel s’élargir.

B . Selon les structures de marché

* L’existence

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