DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Le tissu musculaire - Histologie

Cours : Le tissu musculaire - Histologie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  8 Juillet 2016  •  Cours  •  3 327 Mots (14 Pages)  •  1 699 Vues

Page 1 sur 14

Le tissu musculaire

Définition : C’est un tissu capable de réaliser la motricité.

Les fibres qui composent le tissu musculaire ont une particularité : elles présentent une striation régulière.

Il existe plusieurs types de tissus musculaires :

  • Le muscle strié squelettique réagit à la contraction volontaire (décidé par les centres nerveux supérieurs).

  • Au contraire, le muscle cardiaque, le myocarde, qui est aussi constitué de fibres cardiaques striées (donc il s’agit d’un muscle strié), réagit a une contraction involontaire.
  • Les muscles lisses, sont composés de fibres sans striations. Ils sont associés à des viscères (poumons, intestin). Ils sont à contraction involontaire.
  1. Les muscles striés squelettiques

  1. Organisation générale

[pic 1]

Le muscle strié squelettique possède une organisation générale.

Il a un corps charnu. Dans ce corps charnu, on trouve les fibres musculaires striées squelettiques. C’est le tissu musculaire strié squelettique à proprement parler.

Les fibres musculaires striées squelettiques sont toujours séparées par des
cloisons conjonctives, délimitant plusieurs sous compartiments musculaires.

  • L’épimysium est un tissu conjonctif de 1er ordre qui donne naissance à des cloisons conjonctives plus petites, délimitant les faisceaux musculaires (cavités).
  • Ils sont entourés par le périmysium (cloison de 2e ordre)
  • L’épimysium donne naissance à l’endomysium, dans les faisceaux musculaires. C’est une cloison de 3e ordre.

Cette trame conjonctive est essentielle dans la coordination du mouvement. Elle sert de support. Elle a une fonction architecturale.

Ce sont des lames porte vaisseaux. C’est à travers les cloisons conjonctives que les fibres musculaires sont vascularisées. Les vaisseaux sanguins sont essentiels à la contraction du muscle.

Ce sont aussi des lames porte nerf. Les cloisons permettent de lier les fibres musculaires à des motoneurones. C’est le support de l’innervation motrice du muscle. Le transfert d’une commande nerveuse est essentiel pour transférer un message au muscle.

Dans chacune des petites logettes, on trouve une cellule musculaire : les fibres musculaire. Les fibres musculaires striées squelettiques sont les cellules contractiles du muscle, principalement formées par les faisceaux musculaires.

  1. Les fibres musculaires (extra – fusales)

{Mais il existe des fibres musculaires intra – fusales}

  1. [pic 2]Microscopie optique

[pic 3]

Chaque fibre musculaire striée squelettique se présente comme un faisceau allongé d’un diamètre de  10 à 100 microns.

  • En coupe transversale :

Une fibre musculaire est entourée d’une membrane plasmique périphérique qu’on appelle le plasmalemme. On trouve des noyaux périphériques au contact des plasmalènes. Les cellules sont polynucléées.

A la périphérie de chaque fibre musculaire, on trouve une petite enveloppe constituée par une lame basale, entourant individuellement chaque fibre musculaire.

Le sarcolemme est défini comme étant l’ensemble formé par la membrane basale et par le plasmalemme.

[pic 4]

Le cytoplasme des fibres musculaires comporte des unités élémentaires : les fibrilles musculaires ou myofibrilles (1 micron de diamètre). C’est le support de la contraction musculaire. Le reste du cytoplasme est appelé réseau myofibrillaire.

  • En coupe longitudinale :
  • Le sarcolemme : Il est composé par le plasmalène la basale (il sépare les fibres musculaires au sein d’un faisceau musculaire).
  • Les myofibrilles : Ce sont de longs filaments qui composent les fibres musculaires. Les cellules polynucléées des myofibrilles ont des noyaux proches du plasmalemme.  Vues en coupe longitudinale, elles forment de longs filaments. On parle de colonnes de Leydig. Les myofibrilles ont donc une organisation longitudinale.
  • Organisation des myofibrilles, unité de base des fibres :
  • Striation : Les myofibrilles ont une striation : Cette striation, en coupe longitudinale, est une alternance de zones sombres et de zones claires.
  • Les disques : En microscopie optique : chaque fibre musculaire se caractérise par la succession de disques sombres (disque A, anisotropes) accolés à un disque clair (disque isotrope ou disque I).

Les fibres musculaires dont on parle sont au repos.

Les disques sombres sont plus long (1,5 microns pour les sombres contre 0,8 micron pour les clairs).

 [pic 5]

  • Le sarcomère : La partie centrale du disque I est marquée par la strie Z,  strie linéaire. Le disque A présente une bande plus claire en son centre : la strie H (au centre de la quelle on repère la strie M, d’une largeur de 0,3 micron)

Krause a décrit qu’il y a avait une unité élémentaire : le sarcomère (case musculaire). C’est la zone d’une fibre musculaire composée par ½ disque clair, puis un disque sombre, puis ½ disque clair.

C’est ce qui est compris entre deux stries Z voisines. La longueur du sarcomère est de 2,3 microns. C’est l’unité fondamentale de la contraction musculaire.

[pic 6]

  1. Microscopie électronique

[pic 7]

En microscopie électronique, on précise l’ultrastructure des fibres musculaires. Les sarcomères sont bien une unité de base.

Dans chaque myofibrille, les sarcomères ont la même organisation. Ils sont composés de filaments simples : les filaments d’actine, et de filaments épais, les filaments de myosine.

  • Au centre (strie M) : Il y a un canevas de fibres qui repose sur les stries M au centre du sarcomère. On y voit des filaments épais de myosine d’un diamètre de 12 à 14 nm. Ils sont tous insérés à leur partie moyenne au niveau de la strie M. Ils sont au niveau latéral du disque sombre du sarcomère.

  • Au niveau de la strie Z : Il existe des filaments fins (0,98 microns de diamètre). Ils sont insérés par une des extrémités au niveau de la strie Z. L’alpha actine lie les filaments à la strie Z. Au niveau du sarcomère, il y en a une multitude.

[pic 8]

 Les 2 demis disques clairs correspondent à une zone où il n’y a que des filaments fins d’actine. Le disque sombre contient des filaments épais et fin de myosine et d’actine. Le milieu du sarcomère, la strie M ne contient que des stries épaisses. Cette constitution explique la couleur relative des zones.

...

Télécharger au format  txt (21.7 Kb)   pdf (765.3 Kb)   docx (1.5 Mb)  
Voir 13 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com