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Chartreuse De Parme

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. On peut également observer une longue description de l’éloignement physique de Fabrice de l’extérieur et des obstacles qui le coupe du reste du monde :

«Vers le milieu de son développement, à cent quatre-vingts marches d’élévation, cet escalier passait du côté méridional d’une vaste cour, au côté du nord; là où se trouvait un pont en fer fort léger et fort étroit, au milieu duquel était établi unn portier. On relevait cet homme toutes les six heures, et il était obligé de se lever et d’effacer le corps pour que l’on pût passer sur le pont qu’il gardait, et par lequel seul on pouvait parvenir au palais du gouverneur et à la tour Farnèse. Il suffisait de donner deux tours à un ressort, dont le gouverneur portait la clé sur lui, pour précpiter ce pont de fer dans la cour à une profondeur de plus de cent pieds […].. »

Ensuite, on relève une opposition qui témoigne de l’isolement de Fabrice, mais qui révèle au grand jour que le reste du «monde» n’ont plus la même importance à ses yeux : «Un jour, et il y avait alors près de trois mois que Fabrice était en prison sans avoir eu aucune communication quelconque avec le dehors, et pourtant sans se trouver malheureux […] ». L’opposition entre la situation de retrait de Fabrice et son absence de tristesse concernant son état marque le changement de sa relation avec la cour de Parme et la duchesse. Le lien qu’il entretenait avec la duchesse, cette relation d’amant, comme celle qu’il a d’ailleurs entretenue avec plusieurs autres femmes moins supérieures, n’est plus. La relation de sens entre l’extrême isolement de Fabrice et l’inexistence d’un sentiment de malheur pour sa condition montre son détachement pour sa vie telle qu’il la connaissait, telle qu’il l’avait «inventée».

Deuxièmement, dans l’extrait qui situe Fabrice en prison, le héros et Clélia vivent dans un système langagier où tout les oppose et les unit à la fois, isolés ensemble. Des oppositions comme : «Ce n’est pas que, même en n’étant pas éloignée de Fabrice, son cœur trouvât la perspective du bonheur […] », ou encore «Quelle bassesse à moi! […] dire du mal à Fabrice de la femme qu’il aime!... » Dans le premier cas, Clélia exprime sa proximité physique et sentimentale avec Fabrice, mais elle l’oppose à son impossibilité à réaliser son bonheur avec lui. Elle fait référence au fait que l’isolement de Fabrice le conserve auprès d’elle et que la solitude de cet homme par rapport au reste du monde lui permet d’apprécier Clélia. Toutefois, elle ajoute que cela ne l’aide pas à se débarrasser de ses sentiments de jalousie et de tristesse qui l’empêchent d’être heureuse avec lui. Dans le deuxième cas, elle oppose les sentiments qu’elle ressent pour Fabrice à sa considération pour ses sentiments à lui pour la duchesse. La relation de sens entre l’amour de Clélia pour Fabrice et l’amour de Fabrice pour la duchesse fait état de la solitude que Clélia ressent puisque Fabrice pense à la duchesse, en opposition à son amour pour lui et à sa délicatesse de ne pas heurter ses sentiments en évitant de dire des méchancetés à propos de cette autre femme.

BIBLIOGRAPHIE

LÉTOURNEAU, Sophie.

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