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Dissertation PFEG :Comment se sortir des difficultés financières?

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Par   •  24 Mai 2017  •  Cours  •  2 817 Mots (12 Pages)  •  923 Vues

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INTRODUCTION:

Qu’est-ce qu’une décision ? Décider consiste à choisir une solution en comparant plusieurs possibilités. Sans prise de décision, l’entreprise ne peut pas fonctionner. Pour pouvoir étudier ce sujet, nous avons effectué une visite d’entreprise chez MANDA S.A situé à Ivato Manerinerina Antananarivo, le mercredi 17 Mars 2017. Lors de notre visite, nous avons étudié les facteurs de productions, c’est-à-dire les démarches de cette entreprise pour pouvoir produire.

La production c’est une activité organisé par une entreprise afin de transformer les consommations intermédiaires en bien et services échangés sur le marché. Une entreprise c’est une entité juridique qui combine les facteurs du travail et du capital pour produire des biens et services qui seront vendus sur le marché. Nous nous intéressons à ce sujet afin de pouvoir connaître et comprendre les démarches et les adoptés par une entreprise, nous pourrons aussi mieux débuter et avoir des bases quand nous entrerons dans le monde professionnel ou lorsque nous serons aussi à la tête d’une entreprise. Mais pour ce sujet, la question qui se pose est « comment s’en sortir des problèmes financière dans une entreprise ? ». Pour répondre à notre problématique, nous allons, dans la première partie, voir les décisions prises par l’entreprise et le processus de décision et dans un second temps, les issues possibles pour que l’entreprise s’en sort des problèmes financières.

CHAP.1 Les décisions prises par l’entreprise

L’entreprise a un défi majeur de se démarquer des autres entreprises, pour mieux se développer. Mais pour ce faire, elle a le devoir de bien prendre ses décisions au niveau de chaque étape. Et pour qu’elle fonctionne correctement, la direction générale de l’entreprise et le personnel d’encadrement  doivent tous prendre une bonne décision sûre et efficace, non à la légère mais vraiment au sérieux.

     1-Les décisions en entreprise :

   Les méthodes, techniques et outils, sensés  faciliter la prise de décision, ne prendront pas la décision à votre place. Le directeur est toujours seul au moment crucial. Pareillement au cas de l’entreprise MANDA S.A, à chaque prise de décision, la PDG, doit à chaque étape, être présente et donner son dernier mot.         En univers, complexe, l’anticipation des conséquences possibles est un exercice aux multiples inconnus.  

   La décision est en effet une prise de risques. Faut-il pour autant se référer uniquement à son sentiment intime ? En bon cartésien, il peut être effectivement  profitable de ne pas écarter trop rapidement méthodologiques et outils. Ils seront utiles pour éclairer le contexte décisionnel et assurer ainsi une meilleure appréciation du risque.

2-Les différents types de décisions :

IGOR ANSOFF a proposé un classement des décisions en trois catégories : stratégique, tactique et opérationnelle.

   -Les décisions stratégiques sont prises par la direction générale de l’entreprise. Elles concernent les orientations générales de l’entreprise. Elles ont une implication sur le long terme et engagent l’avenir de l’entreprise. Elles comportent un risque important. Exemple : lancement d’un nouveau produit.

   -Les décisions tactiques sont prises par le personnel d’encadrement de l’entreprise. Elles ont une implication sur le moyen terme et des conséquences importantes pour l’entreprise. Elles comportent un risque moyen.                Exemple : lancement d’une campagne publicitaire ou recrutement d’un cadre dirigeant.

   -Les décisions opérationnelles ont une portée limitée et comportent un risque mineur. Elles sont prises par le personnel d’encadrement ou les employés. Exemple : achat de fourniture de bureau, organisation des horaires de travail. 

Nombreuses sont les décisions à prendre en temps que membre d’une entreprise. Maintenant, nous allons voir ce qu’est le processus de décision.

Le processus de décision

1-Qu’est-ce que le processus de décision 

 Le processus de décision est un processus complexe dont l’étude peut être facilitée par la référence à des modèles théoriques. Le modèle de la rationalité limitée, proposé par HUBERT SIMON, comporte quatre phases : Intelligence, Modélisation, Choix et Contrôle (IMCC).

   -L’intelligence : Le décideur identifie dans son environnement des situations pour lesquelles il va devoir prendre des décisions.

   -La modélisation : Le décideur recense les informations, les structures de façon à disposer de solutions envisageables.

   -Le choix : A partir de l’évaluation de chaque solution, le décideur choisit la meilleure d’entre elles.

   -Le contrôle : Vient confirmer le choix effectué ou le remettre en question.  

H. Simon1 remarque qu’en pratique, de nombreux obstacles peuvent survenir lors d’une prise de décision. Ils viennent ‘’limiter’’ la rationalité de la décision.  

  2-Quels sont les facteurs qui influencent la prise de décision ?

Plusieurs éléments influencent, dans un contexte donné, la prise de décision.

   -Les caractéristiques de l’entreprise (taille, propriété, localisation, climat social, culture, histoire…)

   -L’évolution du marché (croissance, stagnation, déclin)

   -Les logiques financières

   -Le contexte géopolitique

Cependant, la personnalité et le style de direction du dirigeant est un facteur explicatif déterminant du processus de décision.  

   

[pic 1]

  1. HUBERT SIMON (1916-2001) : a élaboré la théorie de la décision et le concept de la rationalité limitée. Dans une situation donnée, les managers ne choisissent pas ‘’la meilleure solution’’ mais la solution la plus satisfaisante compte tenu de leur degré d’information’ de leur motivation et de leur capacité réelle.      

CHAP.2 S’en sortir des difficultés financières

S’en sortir des problèmes financiers n’est pas toujours facile, mais avec des moyens d’attaques ou de préventions efficaces, rien n’est impossible. Comme l’avait dit Teddy ROUSEVELT ‘’Faites ce que vous pouvez, là où vous êtes, avec ce que vous avez’’. Madame Bakoly, la PDG de la société MANDA S.A, aussi nous a appris que dans la vie, même si les problèmes et les difficultés sont présents, il faut les surmonter pour ensuite trouver et acquérir la réussite, avec ce qu’on est.

 

    1-Quelles sont les principales causes de disparition des entreprises ?


   La première cause est sans doute la méconnaissance des dispositifs existants en matière de prévention des difficultés. Les chefs d'entreprise ont à leur disposition des solutions, qu'ils connaissent très mal et qu'ils n'utilisent donc pas au moment opportun. A côté de cela, on retrouve naturellement les accidents de parcours, comme par exemple la perte d'un client important. Aucune entreprise n'est malheureusement à l'abri de ce type de difficultés, qui peuvent cependant, pour certaines d'entre elles, être envisagées, en amont de la création de l'entreprise, au moment de l'analyse des contraintes. La troisième cause majeure est d'ordre « structurel » : une organisation trop centralisée, une prise de décision tardive, une tendance à remettre au lendemain ce que l'on devait faire la veille, une négligence dans le traitement des disputes, etc. Tout cela entraîne des dérives qui sont souvent lourdes de conséquence. Mais sur ce point, il est naturellement possible de prévoir tous les problèmes possibles par l’anticipation des conséquences possibles.

Après avoir vu cela, nous allons enchainer avec les différents signes de difficultés.

   

2-Quels sont les principaux signes précurseurs de difficultés, qui doivent alerter le chef d'entreprise ?

   Les signaux annonciateurs de difficultés sont généralement envoyés par les autres.  Tout d'abord le banquier. S'il vous appelle régulièrement avant d'accepter de payer les chèques qui se présentent, s'il refuse d'en honorer certains, il faut naturellement vous inquiéter. Gardez à l'esprit que les relations entre les entreprises et leur banquier doivent reposer sur la confiance. Il est inutile (voire dangereux) de faire croire à son banquier que la situation va s'arranger, que tout ira mieux demain, attention à ne pas être trop optimisme !

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