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Analyse du rôle du Canada au sein du Commonwealth

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Par   •  20 Décembre 2019  •  Dissertation  •  5 962 Mots (24 Pages)  •  470 Vues

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École de politique appliquée

Faculté des lettres et sciences humaines

Université de Sherbrooke

Analyse du rôle du Canada au sein du Commonwealth

Par
Axel Bonato
Guillaume Hébert

Philippe Lacasse

Destiné au professeure Stéphane Tremblay

Dans le cadre du cours REL 132 : Le Canada et le Québec dans le monde

Sherbrooke

18 avril 2018

Table des matières

Page

Introduction________________________________________________________              ___ 3

Présentation de l’organisation et du rôle joué par le Canada        ___________                        ____4

L’éducation et le Commonwealth of Learning ___     __________________________________6

L3 Farmer et la formation d’enseignants                                                                                                                        8

Les autres organisations en lien avec l’éducation                                                                                                       9

Le financement canadien comme support économique au Commonwealth_  _______    __  10

Conclusion_________________  ___________________________               _____________ __14

Bibliographie______________________________________        ____                  ___      _______16

Introduction

        Chaque période de l’histoire se traduit, en sciences politiques et plus particulièrement lors de l’analyse des relations internationales, par la compréhension de l’évolution et des dynamiques des grandes questions en lien aux affaires étrangères. Il est aussi à savoir que l’étude des sciences politiques, par leur incertitude, est en tout temps dépendante des phénomènes qu’entourent les États, les groupes et même les organisations concernées. De ce fait, les rôles que peuvent jouer ces acteurs au sein d’organisations internationales/gouvernementales sont en constant changement, toujours selon les réalités auxquelles ils sont confrontés. L’une de ces organisations, le Commonwealth, illustre particulièrement bien « [la coopération entre les différents membres par l’établissement d’accords, chargé de poursuivre la réalisation d’objectifs d’intérêt commun] »[1]. Parmi ceux-ci, le Canada fait partie de ces membres essentiels qui n’ont jamais cessé de jouer un rôle crucial, autant par son soutien financier que dans l’intégration des États de petite taille au sein des relations inter-étatiques[2]. Dans ce présent travail, il sera question de présenter plus en profondeur ce qu’est exactement le Commonwealth et l’évolution du rôle qu’a joué le Canada, de son adhésion à aujourd’hui. Afin de rendre l’exercice le plus pertinent et honnête possible, [deux enjeux qui se posent présentement pour le gouvernement canadien au sein de l’organisation] (Tremblay, 2017) seront identifiés puis analysés [dans une perspective appliquée] (Tremblay, 2017), seront identifiés puis analysés. À premier abord, l’éducation au sein de l’organisation dispose d’une assez grande importance par l’instauration du Commonwealth of Learning. Que ce soit au niveau académique, agricole ou social, une panoplie d’exemples sera apportée pour expliquer les liens qui lient cette institution intergouvernementale et l’organisation en tant que tel. Pour ce qui est du deuxième enjeu, le financement du Canada en sons sens le plus strict ainsi que les retombées économiques de possibles ententes de libre-échange entre les États membres seront prises en compte.

Nombre des mots : 310

Présentation de l’organisation et du rôle joué par le Canada

        De fait, le Commonwealth est, au-delà d’une organisation internationale, une association d’États composé de 53 gouvernements membres dont la principale mission depuis 1992 est de promouvoir les valeurs démocratiques, paritaires et d’entraide entre ses membres[3]. Sans nécessairement avoir de date particulière à laquelle serait fixée sa fondation, le Commonwealth trouve ses racines lors de la déclaration Balfour de 1926 et conjointement du Statut de Westminster de 1931 où les dominions de l’Empire britannique de l’époque devenaient alors des États « indépendants »[4]. Bien que certains pays étaient déjà en partie indépendant de leur histoire (par exemple lorsque la Confédération du Canada est entrée en vigueur en 1867 par l’unification de certaines colonies/provinces), c’est à partir de ce moment que la plupart de ces États obtinrent la pleine souveraineté. De ce fait, ils avaient notamment carte-blanche sur les décisions de politique étrangère et pouvaient définir par eux-mêmes les grandes orientations de l’activité gouvernementale au-delà de leur frontières[5]. D’autres États ne partageaient cependant pas ce désir de souveraineté. Les réactions de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande à l’endroit de ce statut le démontrent aisément. En effet, ayant d’ores et déjà obtenu selon eux une indépendance suffisante en étant assujetti « dominion », ils n’y voyaient aucune utilité, sinon d’affaiblir leurs liens avec le Royaume-Uni, que de devenir à l’instar de l’Afrique du Sud, du Canada, de l’État libre d’Irlande et de Terre-Neuve (jusqu’à son adhésion dans la Confédération en 1949) complètement indépendant[6]. C’est donc dire que les toutes premières origines du Commonwealth reposent sur la totale indépendance du groupe d’États tout juste énumérés, auquel l’on peut ajouter l’indépendance partielle australienne et néo-zélandaise. À partir de la moitié du XXe siècle, plusieurs éditions[7][8] s’entendent pour dire que le Commonwealth entre dans sa deuxième période évolutive, soit par l’adhésion de l’Inde, du Pakistan et de l’île de Ceylan, aujourd’hui mieux connu sous le nom du Sri Lanka. Parce que le Commonwealth devenait une association d’États multiculturels et non plus un club « d’élites » (pour l’époque), l’évolution se fit donc non seulement au niveau démographique, mais aussi au niveau diplomatique entre les nations. C’est-à-dire qu’avec l’ajout de 3 acteurs en voie de développement, les réalités entourant les pourparlers de toute sorte devenaient une autre paire de manches. Sans doute involontairement, cette expansion provoqua tout d’abord chez le clan néo-zélandais « l’abolition des liens juridiques avec le Parlement britannique »[9] puis ouvrit la porte, moins d’une décennie plus tard, au mouvement souverainiste qui frappa de plein fouet l’Afrique et l’Asie. En effet, pas moins de 15 pays provenant des zones africaines et asiatiques accédèrent par la suite à l’indépendance et décidèrent de se joindre à l’association. Bref, composé de 8 membres à partir de sa première expansion, le Commonwealth regroupe en 2018 53 États souverains volontaires réunis par la langue, l’histoire et la culture. Parce qu’en effet, la « Communauté des Nations » constitue avant tout un groupe sélect qui, bien que plus grand d’années en années, n’est pas accessible à tous. Il est à savoir que la plupart des membres sont d’anciens territoires de l’Empire britannique et qu’en général, tous partagent un même sentiment d’appartenance historique. Outre l’histoire, les États membres se réunissent notamment au travers de compétitions sportives, les Jeux du Commonwealth, se déroulant à tous les quatre ans. Loin de ne notre intension qu’est de rabaisser l’aspect sportif de l’organisation, l’histoire commune du Commonwealth demeure le principal aspect. Plus précisément, le passé semblable des différents nations rappelle non seulement les liens étroits qui lient les États membres, mais aussi le système politique sur lequel se repose la structure décisionnelle du gouvernement. « Gouvernement » parce qu’il dispose d’un siège situé à Londres, « gouvernement » parce qu’il est symbolisé par le monarque anglais (la reine Élisabeth II)[10], « gouvernement » parce qu’il est représenté et présidé par une secrétaire générale, tout indique à premier abord qu’il s’agit d’une organisation de premier plan comparable à l’OTAN ou à l’ONU. Cependant, elle se classe en vérité bien loin derrière ces dernières quant à la pertinence et la portée de ses actions. Tout découle de son organe décisionnel : la réunion des chefs de gouvernement. Plus précisément, les réunions des Premiers ministres du Commonwealth s’avère être la seule occasion pour les grandes personnalités respectives à chaque État de se réunir pour discuter des réalités de l’actualité ou des grands phénomènes touchant les pays membres lorsqu’il y a lieu (par exemple la poursuite de l’apartheid en Afrique du Sud à l’époque). Comme ces réunions n’ont lieu qu’une fois toutes les deux années, il va de soi qu’il s’agit plus de formalités que d’autres choses... Alors si même une organisation avec une structure établie ne parvient pas (ou ne désire pas) nécessairement à prendre des décisions de grande envergure, la question est légitime : « comment réussi-t-elle à accomplir sa mission ? ». Pour y répondre, il suffit tout simplement de revenir aux fondements de l’organisation, c’est-à-dire par quoi et pour quoi les États membres sont réunis. Premièrement par la langue, l’histoire ainsi que la culture, deuxièmement pour attester leur égalité souveraine au sein d’un groupe tout à fait équivalent. Pour résumer le Commonwealth, on pourrait donc dire que [les États membres n’ont aucune obligation les uns envers les autres], comme si leur association n’était le fruit que d’un symbole pour renforcer leur confiance souverainiste. C’est donc dire qu’il ne faut pas espérer de trop grands résultats, lorsque l’on ne prend pas les mesure nécessaires pour y arriver. Attention! Il ne faudrait pas tomber dans l’extrême et supposer que parce que la comparaison entre l’organisation concernée et l’OTAN (pour ne dire que celle-ci) est boiteuse, qu’elle ne mérite pas d’être approfondie et mise de l’avant. Lorsqu’un pays comme le Canada fait partie des joueurs d’avant-plan au sein d’une organisation regroupant autant d’États à l’échelle internationale, n’importe quel politologue qui se clame comme tel se doit aussi de connaître l’importance que son pays peut y jouer...

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