Annalyse De Pratique

ester si le dispositif fonctionnait bien (on regarde l'étanchéité du ballonnet car on le gonfle à l'aide du sérum physiologique contenu dans la seringue). Le test n'a pas révélé d'anomalie, elle dégonfla alors le ballonnet et reposa la seringue sur le set stérile afin de pouvoir disposer de la vaseline sur l'embout de la sonde urinaire pour que le passage de celle-ci soit le moins douloureux possible. Alors qu'elle allait enfiler la sonde urinaire, le téléphone sonna et elle me demanda alors de le retirer de sa poche et de décrocher pour qu'elle puisse répondre. Seulement, le téléphone était coincé au fond de sa poche et le temps de l’attraper, une fois en mains, la précipitation me fit raccrocher... Après ce petit dérangement, elle enfila la sonde urinaire qui a montré une légère résistance lors du passage dans la vessie. Immédiatement, l'urine s'écoula dans le sac. Enfin elle enleva le champ stérile, ses gants et effectua un lavage à la solution hydroalcoolique. Le soin était terminé elle retourna ensuite en salle de soins.

J'ai choisis cette situation pour plusieurs raisons: La première raison est le fait d'observer ce soin qui a été effectué par la cadre du service. En effet, cette situation m'a provoqué un peu de stress et d'angoisse! J'ai eu l'effet d'être mise à l'épreuve même si ce n'était pas moi qui effectuais le soin. Et pour cause, lors du soin beaucoup de questions m'ont été posées. Et lorsque celles-ci viennent de la cadre de santé un certain stress s'installe surtout avec les quelques petites notions que j'avais de la pose d'une sonde urinaire. Ensuite, la deuxième raison est le fait d'avoir fait preuve de maladresse devant la cadre de santé de mon service, ce qui pouvait faire varier l'opinion qu'elle avait de moi jusqu'à présent. En effet, alors que je répondais aux questions qui m'étaient posées, le téléphone de la cadre de santé sonna dans sa poche et celle-ci voulait absolument que je réponde car elle attendait un appel urgent et ne pouvais répondre car elle avait les gants stériles... Ainsi, je dû me précipiter dans la poche de la cadre du service. Une fois le téléphone en main, la précipitation et une part de maladresse me firent raccrocher. A ce moment même tous les efforts faits auparavant pour ne pas me ridiculiser au niveau de mes connaissances à propos de la pose d'une sonde urinaire s'écroulaient... Ensuite, une série de questions se posait dans ma tête: je me demandais ce qu'elle pensait de moi à ce moment précis, si pour elle la maladresse était «LE»

défaut interdit d'une infirmière et si cette situation influerait le remplissage de mon portfolio. Je me sentais donc mal à l'aise lors de la fin de ce soin.

Lors de ce soin il a donc fallu que je mobilise des connaissances à propos de la stérilité, des produits utilisés pour désinfecter, de l'utilisation du matériel mais aussi la connaissance de tout le matériel nécessaire à la pose d'une sonde urinaire. En effet, la cadre de santé m'a posée beaucoup de questions à propos du matériel nécessaire pour ce soin. Ceci n'ayant pas encore été vu à l'IFSI il a donc fallu que je réponde à ces questions selon mes petites notions et ma logique.

A propos de la stérilité, la cadre de santé m'a demandé quelle Bétadine allais-t-on utiliser pour désinfecter la zone pelvienne. Étant donné que toutes les Bétadine ont été vues avant le départ en stage à l'IFSI, cette question ne m'a donc pas posé de problèmes.

Lors de cette situation il m'a donc manqué un peu d'adresse vis à vis de la cadre de santé, mais aussi des connaissances à propos du soin observé.