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Courants Littéraires

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. Il dit que sa mort augmentera le mépris qu’a Mathilde pour lui. Il regardât vers la fenêtre de Mathilde et décida de grimer jusqu’à celle-ci. Il se dit qu’il va l’embrasser et puis qu’il rentra chez lui se tuer. Mathilde ouvrit la fenêtre et Julien se jeta à l’intérieur de la chambre. Ils se précipitèrent dans les bras de l’autre.

Analyse :

Dans l’extrait il y a l’intervention de l’auteur-narrateur. Il rappel que son œuvre est une fiction. Il se montre ironique par rapport à la société dans laquelle il vit. Il reprend un argument courant à l’époque lorsqu’il dit que son roman est une fiction mais qu’il dit qu’il est vrai puisqu’il représente la société. Il prévient les lecteurs que si ça ne leur convient pas, ils doivent changer de société. Il prévient les critiques et met la faute sur le peuple par l’ironie. Avec cette intervention, Stendhal brise l’illusion romanesque. Le rouge et le noir n’est pas un conte philosophique car pas de lieux imprécis, personnages stéréotypés.

Stendhal appartient au courant réaliste et naturaliste car il y a des personnages historiques, il y a des temps/dates ayant vraiment existé et il décrit au mieux la société.

Stendhal est un précurseur du réalisme (entre romantisme et réalisme) : il veut montrer la société mais utilise les thématiques des passions et des sentiments.

Cet ouvrage sort du schéma narratif figé/ stéréotypé qu’on retrouve dans les romans Arlequins. Les caractères des personnages sont plus complexes. La société, le décor est plus fin/fouillé.

Les liaisons dangereuses (1782)

Choderlos de Laclos (1741-1803)

* Siècle des lumières

Dans le lettre LXXXI (81), écrite par la marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont celle-ci se pose en rivale de son correspondant en matière de libertinage, ce qui est au centre des débats est en effet la séduction, les stratégies développées par les libertins et les systèmes de défense mis en jeu dans la partie adverse. Le choix d’un vocabulaire guerrier est d’ailleurs significatif du plan sur lequel se situe les opérations : il s’agit de combat, de domination, de victoire ou de défaite. A travers le libertinage, c’est donc la question des rapports entre les sexes qui est posée, l’exposée de la Marquise a pour objet d’expliquer pourquoi et comment elle a dû se forger ses propres armes dans un contexte où la domination masculine n’est jamais remise en question. La lettre commencée par l’affirmation de la supériorité manifeste de la marquise se poursuit par une véritable démonstration qui expose les raisons qu’une femme peut avoir de se venger des hommes. Cette lecture s’attachera donc à la structure argumentative de l’extrait, à l’exposé des relations homme/femme et à l’image que la marquise donne d’elle-même.

* La Marteuil affirme sa supériorité sur Valmont mais aussi sur les autres femmes. De plus, elle insiste sur la supériorité des femmes par rapport aux hommes. La marquise ne souhaite plus que Valmont lui donne des conseilles.

* Le caractère de la marquise est bien trempé et n’hésite pas à utiliser le franc parlé et d’utiliser une voix arrogante voire agressive. Un tempérament peu familier pour une femme de l’époque. La marquise est orgueilleuse et très sur d’elle.

* Pour montrer sa supériorité par rapport à Valmont en matière de séduction. Pour montrer qu'elle n'est pas comme toutes les femmes, naïve et ultra sensible au charme des hommes. Elle dénonce les hommes qui se jouent des femmes qui sont toujours les victimes dans leurs conquêtes amoureuses. Bref, elle rabaisse la gente masculine.

La princesse de Clèves (1678)

Madame de La Fayette (1634-1693)

La jeune Mll de Chartres (noble) fait son entrée à la cour du roi Henri II. Le prince de Clèves en tombe amoureux et obtient sa main, à défaut de susciter une passion réciproque. La princesse de Clèves fait par la suite connaissance avec le Duc de Nemours, et tombent amoureux l’un de l’autre. La mère de la Princesse meurt et se retire à la campagne comme lui avait conseillé sa mère ayant compris l’attirance qu’elle avait pour le Duc. Le prince lui demande de revenir pour recevoir les condoléances de la reine dauphine. Celle-ci informe la princesse que le Duc est secrètement amoureux et la dauphine sous-entend que c’est d’elle qu’il est amoureux.

L’auteur utilise 2 procédés :

* Le discours direct : le personnage explicite ses émotions et fait comprendre ce qu’il n’explique pas.

* Narrateur omniscient : on voit à travers les yeux du personnage.

Lettres de la religieuse portugaise (1669)

En 1669, l'histoire d'une jeune religieuse portugaise, séduite puis abandonnée par un officier français, et livrant en cinq lettres exaltées toute la palette de ses sentiments, rencontre un énorme succès. On s'est depuis, beaucoup interrogé sur la véritable identité de l'auteur de ces lettres. Mais peu importe au fond la solution de l'énigme. Il y a dans ces lignes une vérité qui se moque du temps, des lieux, des êtres mêmes, et qui explique que trois siècles après sa parution, ce recueil suscite toujours autant d'intérêt. Cri d'amour sans écho mais aussi, et surtout, autopsie lucide de la fin d'une passion, Les Lettres révèlent, dans un style qui épouse à merveille les tourments d'une âme, leur indéfectible modernité. Le travail de Stéphanie Devaux, jouant à la fois sur une calligraphie classique et une utilisation très contemporaine de superpositions de matières, accompagne au plus près ce déchirant monologue.

Il s’agit d’une lettre, dont le destinateur est Marianne (religieuse, pensionnaire dans un couvent, elle est désespérée). Le destinataire est son amant, un officier français, rentré au pays sans donner de nouvelles. C’est Marianne qui écrit car elle n’a pas de nouvelles et elle est anxieuse.

Les buts de l’épistolière :

* Provoquer une réaction (favorable)

* Montrer sa souffrance

* Elle lui reproche sa conduite

MouvementsLittéraires Van Marcke | LE BAROQUE | LE CLASSICISME | LES LUMIÈRES |

Époque | Env. 1610-1660 | Env. 1660-1680 | Env. 1751- 1772 |

Principes | Marqués par les guerres dereligion, convaincus de l’incertitude du devenir de l’homme, les écrivainsbaroques défendent l’exubérance des formes. Ils témoignent de la fantaisieet de la virtuosité de l’artiste. | En réaction contre l’exubé-rance du Baroque, le classi-cisme cherche à créer des modèles, en fondant chaquegenre littéraire sur des règlesde construction claires et rigoureuses. Il revendiquel’usage d’un style simple etnaturel. | Les écrivains des Lumièress’engagent afin de répandrele savoir et de favoriserl’exercice de la raison, contreles ténèbres de l’ignorance etdu despotisme. Ils refusenttoute vérité imposée parl’autorité religieuse ou politique. |

Objectifs | refuser la codification desgenres en mêlant le sublimeet le grotesque. revendiquer la liberté et l’imagination exprimer l’intensité dessensations éprouvées au contact de la nature. | instruire le lecteur et le spectateur, tout en le distrayant. retrouver le naturel et l’universalité des caractèreset des passions. établir et respecter des règles strictes, pour chaquegenre littéraire. | développer l’exercice de laraison critique combattre l’intolérance et lespréjugés diffuser les connaissances des sciences et des techniques défendre les valeurs de libertéet d’égalité. |

Formes privilégiées | Le théâtre, le roman, la Poésie (jeux sur la forme) | Le théâtre, la fable et le portrait qui favorisent l’analyse morale et psychologique. | L’essai, le pamphlet, les lettres philosophiques, ledictionnaire, le conte philoso-phique, le roman |

Thèmes essentiels | l’illusion et l’instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres les déguisements, lesmasques et les miroirs, lesjeux sur l’identitéles incertitudes du bonheurtoujours menacé | la peinture des caractères, des désirs et des sentimentshumainsla confrontation de l’indivi-du avec les contraintessociales, politiques etmorales l’idéal d’équilibre et d’honnêteté | l’analyse des formes dufanatisme et de la superstition le regard critique porté sur les préjugés, les coutumes etles mœurs. l’idéal de tolérance et de reconnaissance

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