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technique du risque est exprimée différemment et généralisée dans une acception managériale plus récente (cf. infra). synonymes de risque: aléa, danger, menace, péril.

[modifier] Acception entrepreneuriale

Le risque est la coexistence d'un aléa et d'un enjeu. Lorsqu'une personne prend un risque, elle entreprend une action avec un espoir de gain et/ou une possibilité de perte :

* aléa : les conséquences de l'action entreprise ne sont pas totalement prévisibles ;

* enjeu : il y a espoir de gain et/ou crainte de perte.

On peut appliquer ce concept à de nombreux domaines :

* jeu :

* aléa : le jeu a une part de hasard, ou bien la complexité fait que l'on ne peut prédire ce que va faire l'adversaire,

* enjeu : le gain espéré peut être de l'argent, des biens matériels (lots), une reconnaissance (classement officiel, médaille), ou simplement la satisfaction de jouer, la distraction ; la perte peut être de l'argent, le temps investi, la frustration de l'échec ;

* utilisation d'une machine mécanique (outil, chaîne de production), d'un véhicule :

* aléa : il peut survenir une défaillance, une panne, une erreur de manipulation,

* enjeu : le gain espéré est la fonction de service de la machine (fabriquer un objet, remplir un flacon, se déplacer, …) ; la perte peut être une perte de temps (et donc de productivité), une consommation inutile d'énergie et de consommables, destruction d'un bien, un dommage corporel, une pollution de l'environnement ;

* risque majeur (catastrophe naturelle, accident industriel)[1] :

* aléa : il peut survenir un événement climatique (inondation, tempête), un séisme, … ou bien un accident dans une unité de production ou de stockage,

* enjeu : on a construit dans cette zone géographique en raison de l'augmentation de la population locale (croissance démographique, migration) ou pour percevoir des impôts (gain) ; la perte peut être des dommages corporels, des destructions matérielles, une atteinte à l'environnement ;

* gestion d'entreprise, finance :

* aléa : on ne peut pas prédire totalement comment va évoluer le marché, quelles seront les innovations techniques, comment vont évoluer les besoins des clients,

* enjeu : le gain espéré est un retour sur investissement, un maintien ou une progression de l'activité (prendre des parts de marché) ; la perte peut être une absence de retour sur investissement, une baisse d'activité (éventuellement un plan social).

Toute situation, toute activité peut produire un événement profitable ou dommageable. Le risque est défini par la probabilité de survenue de cet événement et par l'ampleur de ses conséquences. Il peut être appliqué à une personne, une population, des biens, l'environnement ou le milieu naturel. En 1921, Frank Knight a proposé une distinction qui fait référence entre le risque et l’incertitude : à un risque peuvent être assignées des probabilités mathématiques mais pas à une incertitude.

Dans certains domaines, on ne prend en compte que les conséquences négatives, que les pertes et pas les gains ; on parle alors de risque aryétique.

Le risque est une notion importante notamment dans les domaines de l'industrie, de l'environnement (risques industriels, risques majeurs), de la finance, du droit, de la santé, et bien sûr des assurances.

Parallèlement à la prise de décision, la gestion du risque consiste en l’évaluation et l’anticipation des risques, ainsi qu'à la mise en place d'un système de surveillance et de collecte systématique des données pour déclencher les alertes.

La science qui étudie les risques industriels et naturels est la cindynique, selon la définition proposée en 1987 (Congrès Sorbonne - Paris). En 2004, dans Le risque, cet inconnu, Georges Jousse a proposé le terme « riscologie » pour l'étude générale et scientifique des risques quels qu'ils soient (Cf. Georges Jousse, Traité de riscologie - La science du risque ).

[modifier] Définition ISO du terme « risque »

Selon le référentiel ISO Guide 73 – Vocabulaire du management du risque – [2] qui a été revu lors du développement de la norme ISO 31000:2009 – Management du risque — Principes et lignes directrices [3], la nouvelle définition abandonne la vision de l’ingénieur (« le risque est la combinaison de probabilité d’évènement et de sa conséquence ») pour coupler les risques aux objectifs de l’organisation : « le risque est l’effet de l’incertitude sur les objectifs » [4]

[modifier] Définition scientifique du risque

Daniel Bernoulli, en 1738, dans Specimen theoriae novae de mensura sortis apporte la première définition scientifique : « le risque est l'espérance mathématique d'une fonction de probabilité d'événements ». En termes plus simples, il s'agit de la valeur moyenne des conséquences d'événements affectés de leur probabilité. Ainsi, un événement e1 a une probabilité d'occurrence p1 avec une conséquence probable C1 ; de même un événement en aura une probabilité pn et une conséquence Cn, alors le risque r vaudra

r = p1⋅C1 + p2⋅C2 + … + pn⋅Cn = ∑pi⋅Ci.

Le produit pi⋅Ci est appelé valeur de l'aléa i.

Cette définition implique, pour le calcul du risque, la connaissance d'une suite statistique d'événements ou pour le moins une estimation approchée ou subjective des diverses plausibilités (probabilités supposées) et des conséquences des aléas imaginés, lorsque l'on ne dispose par d'historiques d'événements et que malgré cela on souhaite évaluer un risque.

Si l'on a fait une analyse exhaustive, alors, toutes les situations ayant été identifiées, on a

∑pi = 1 et donc

.

Le risque est donc le barycentre des événement, ou, pour prendre une métaphore tirée de la physique, il apparaît comme le centre de gravité des conséquences des événements pondérés par les probabilités d'occurrence.

On notera avec intérêt que le risque est la somme des aléas et que le produit de la fréquence et de la gravité souvent évoqué ne représente nullement le risque mais seulement la valeur d'un aléa déterminé[5].

La difficulté est souvent de chiffrer les probabilité pi et les conséquences Ci. Cela est simple dans certains cas, comme par exemple pour les jeux de loterie, il est en revanche plus compliqué de chiffrer la probabilité d'occurrence d'événements rares ou d'événements probables mais n'ayant jamais eu lieu (domaine innovant), et de chiffrer les conséquences en général : quelle chiffre mettre derrière une blessure, un décès, une atteinte morale, une pollution de l'environnement ?

[modifier] Perception et acceptation d'un risque

La notion de risque est à la base d'une prise de décision rationnelle : on pèse le pour et le contre d'une action, on fait un pari en connaissance de cause. On accepte donc un risque ou pas, en fonction de l'évaluation que l'on fait de la situation.

La perception du risque peut être entravée ou amplifiée par des facteurs subjectifs, propres à chaque être humain, et même par des facteurs culturels ou conjoncturels propres à des communautés humaines.

Articles détaillés : Perception du risque et Acceptabilité du risque.

[modifier] Concepts en gestion des risques

Selon les normes européennes (EN 292-1 et 2, EN 1050) le risque est défini par

une combinaison de la gravité et de la probabilité d'apparition d'une lésion ou d'une atteinte à la santé, pouvant survenir dans une situation dangereuse.

Le risque est traditionnellement formalisé à partir de trois concepts : le facteur de risque (péril, danger, …), la criticité, la vulnérabilité.

Le facteur de risque (quelquefois appelé péril ou danger) est un élément présent susceptible de causer un risque, c'est-à-dire la survenance de l'accident. Par exemple, le fait d'abuser de consommation d'alcool avant de prendre le volant augmente fortement la probabilité d'un accident, le fait de travailler sur un échafaudage peut provoquer une chute de hauteur. Les facteurs de risque se qualifient par leur domaine (humain, culturel, matériel, technique (risque toxique, thermique, d'explosion..), juridique, etc.) ou leur point d'application (le projet lui-même, et l'organisation au sein de laquelle il va s'insérer). Ils se quantifient en niveau d'incertitude et/ou de complexité.

La criticité est la combinaison de l'impact (ou effet ou gravité) et de la probabilité d'un risque (AFNOR) ; évaluée souvent sur une échelle de 1 à 4, elle est liée à l'intensité de l'accident (ou gravité,

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