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Dissert Psycho

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nement programmé permet d’obtenir le maximum des qualités physiques de base : l’endurance, la VO2 max, la vitesse, la force, l’agilité, l’adresse… etc. De même, l’aspect technique dans chaque discipline a été largement étudié et codifié grâce, en particulier, aux moyens audiovisuels. La différence viendra de la force mentale du sportif ou de l’équipe. Certaines contre performances sont souvent expliquées par l’état psychologique de l’athlète. A l’inverse de grands exploits ou des « come-back » inattendus sont de plus en plus fréquemment attribués à une bonne PM » disait le Dr Guy Pernelet (travail sur l’hypno-sophrologie, et la PM chez les sportifs, médecin chargé par le ministère de la lutte contre le dopage). Même si l’on peut mettre un bémol (plus de progrès par la préparation athlétique et le matériel ?) à cette affirmation, il est vrai que la PM (et l’entraînement des aptitudes psychologiques) est passée au premier plan depuis une dizaine d’années.

Mais comme le relève Ph. Fleurance (Insep, 2001), si les attentes vis à vis de la PM sont nombreuses et diverses, il apparaît une grande confusion quant aux modèles théoriques utilisés, aux objectifs, aux pratiques, aux rôles de chacun … chez les utilisateurs entraîneurs et athlètes. C’est ce que nous allons voir maintenant.

Définition de la PM

Le terme de PM est assez discuté, on entend souvent aussi parler d’entraînement des capacités psychologiques.

« Le terme de PM à la compétition réfère à des habiletés, des procédures et des stratégies qui améliorent les apprentissages et rehaussent les performances individuelles ou collectives » Ph. Fleurance.

« Elle vise à renforcer les ressources psychologiques des athlètes. Il s’agit de leur apporter des moyens de comprendre les facteurs qui peuvent influencer leurs comportements en compétition (dialogue intérieur, stress ….). Ils pourront alors, être en mesure de réagir efficacement pour atteindre leur niveau optimal de performance. Elle utilise pour cela, les techniques scientifiques de la psychologie du sport. » B. Blanchard (préparateur mental, Lyon).

« L’entraînement mental a pour but de permettre au sujet de contrôler ses pensées, ses attitudes, ses actions afin de pouvoir éventuellement les changer » (Unesthal, 1986). Cet auteur attirera l’attention sur le fait que ces aptitudes mentales sont comme les aptitudes physiques entraînables.

Les techniques utilisées vont viser :

à réguler le stress, l’anxiété, le niveau de vigilance, d’activation… en fait produire un état mental optimum pour la réalisation de performance

à améliorer la qualité technique du geste voir l’apprentissage : imagerie mentale

à favoriser et améliorer la communication dans l’équipe, entre l’entraîneur et l’athlète… (R. Thomas, 1991)

QUELS BENEFICES ATTENDRE D’UNE PRÉPARATION MENTALE ?

L’efficacité de la PM se mesure par l’utilité ressentie par l’athlète de la préparation mentale et la sensation de bien être suite aux séances. De nombreuses études (Feltz & Landers, 1983) ont montré que les performances des athlètes ayant suivi des séances de PM étant supérieures aux performances d’athlètes n’ayant pas subi de PM.

Dans cette partie, nous allons « lister » les bénéfices possibles, probables de la PM.

Alors que peut-on attendre d’une préparation mentale ?

1 - gérer le stress et l’anxiété à l’approche d’une compétition, gérer la pression de l’entourage, sa peur de gagner ou de perdre, résister au stress « négatif » qui se manifeste lors de la compétition.

Cependant il est impossible d’éliminer totalement le stress, ce qui ne serait d’ailleurs pas souhaitable, car le stress est utile à la performance mais voilà pas n’importe quel stress. Il permet de focaliser l’attention et stimule les capacités de raisonnement et de jugement. Il permet une mobilisation de l’énergie pour l’action et débouche sur des comportements adaptatifs. Cependant, si les situations stressantes se prolongent ou sont trop intenses, l’individu ne peut plus s’adapter, il y a épuisement de la résistance de l’organisme, ce qui peut entraîner des réactions pathologiques comme des ulcères, dépression voire la mort. On parle alors de bon stress ou de stress positif et de mauvais stress ou de stress négatif.

Le stress négatif est dû à une sécrétion inappropriée d’adrénaline au niveau des fibres sympathiques (d’où tremblements, troubles digestifs, envie fréquente d’uriner, sudation, sensation de bouche sèche, tachycardie, hypoglycémie réactionnelle, etc). Ce stress correspond aux réactions inadaptées, voire pathologiques, engendrées soit par une hyper stimulation (surmenage, agitation) soit une hypostimulation (inactivité, désintérêt, démotivation…). On appelle ces deux états, hyper stress et hypostress, états néfastes à la réalisation de bonnes performances.

Le “bon” stress est celui lié à la sécrétion d’adrénaline par les glandes médullosurrénales qui entraîne la baisse du taux circulant d’insuline, pour améliorer, entre autre, la captation musculaire du glucose circulant et favoriser la glycogénolyse (= la dégradation des molécules de glycogène pour libérer du glucose). Ce stress est un véritable moteur pour l’action et va permettre d’optimiser les performances.

Schéma :

La PM va permettre à l’individu d’une part de se positionner dans la zone de stress positif et de s’y maintenir. Pour cela, il est nécessaire que l’individu apprenne à prendre conscience de ses états psychologiques avant de pouvoir contrôler ses pensées et ses émotions. Il va s’agir de reconnaître les effets des émotions, des sensations sur les performances. Une bonne performance, à quelle émotion est-elle associée ?

Dans le domaine sportif, le stress peut avoir différentes manifestations négatives : comme une mauvaise action tactique ou technique, des sensations de douleur, de fatigue ou de blessure. Le stress peut amener le sportif à commettre des erreurs, à avoir une mauvaise concentration ou une diminution de la confiance en soi. Il induit un état de désorganisation interne du sportif qu’il faut surmonter. De plus, la physiologie de l’effort considère l’effort physique comme un stress, que le sportif doit surmonter pour préserver son état d’équilibre caractérisé au plan psychologique par une sensation de bien être personnel. Avec l’effort physique apparaît généralement la douleur, sensation omniprésente qui peut être interprétée comme un facteur de stress. Elle peut représenter pour le sportif une menace pour son intégrité physique et psychologie. Pour d’autres sportifs, elle peut avoir une valeur positive.

Il peut aussi être un facteur positif, il peut permettre au sportif de se motiver. Mais en général, dans la littérature scientifique le stress est traité comme un élément négatif. Le but de la préparation mentale est de mettre en place des stratégies cognitives et comportementales permettant de maîtriser le stress.

2 – Optimiser son niveau d’activation et de vigilance càd se dynamiser physiquement et psychiquement avant l’effort : Il est important de noter que la préparation mentale avant l’effort (technique de visualisation de l’effort) permet à elle seule (cela a été démontré) de mettre en place le statut hormonal de l’effort (=augmentation catécholamines, diminution insuline, augmentation du glycogène). Le but de l’échauffement physique avant l’épreuve est de mettre en place ce statut hormonal. Le sportif échauffé mentalement et évidemment physiquement sera donc plus performant, dès le début de l’effort. »

Le langage commun est très riche en expression décrivant la vigilance, être éveillé, attentif, réactif … voir motivé … les psychologues nomment cela les niveaux de vigilance.

Du niveau le plus bas au niveau le plus élevé : le sommeil profond, puis léger, puis vient l’éveil qui peut aller de la rêverie éveillée à la veille attentive (mobilisation et focalisation de l’énergie dont dispose un individu pour parvenir à mieux percevoir les signaux, mieux comprendre l’information, mieux contrôler les gestes qu’elle déclenche. Cette mobilisation d’E peut atteindre un très haut degré pas forcement favorable aux conduites qui s’en trouvent inefficaces et désorganisées.

Il est souvent confondu les termes activation et vigilance. Toutefois, certains auteurs font une différence. L’activation renverrait plus à un éveil physiologique et la vigilance plutôt à un éveil psychologique. Je vous livre les réflexions du Centre de Recherche et d'Innovation sur le Sport - EA 647 – dirigé par Le Scanff « Certaines pratiques sportives, comme les activités de tir ou les activités explosives comme les lancers ou l'haltérophilie, exigent une phase de préparation mentale importante pendant laquelle les sportifs se concentrent. La concentration dépend de deux opérations principales qui sont l'activation (augmentation de l'éveil physiologique de l'organisme) et la vigilance (focalisation de l'attention sur les aspects critiques de l'exécution du mouvement).

La part respective de chacune change en fonction

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