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La Drogue

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ente ou séparation des parents,

violences familiales verbales ou physiques, abus sexuels et inceste,

manque de repères éducatifs ou, au contraire, trop forte pression des parents,

difficultés de communication parents-enfants ou entre parents, refoulement de l'expression des sentiments dans certaines familles,

carence affective de la part des parents ou, au contraire, relation fusionnelle et étouffante avec l'un des parents,

drames familiaux occultés et "secrets de famille" non révélés,

difficultés scolaires ou professionnelles qui génèrent un sentiment d'échec dévalorisant,

etc.

parfois lié à un problème psychique (angoisse, sentiment de vide) ou neurologique sous-jacent non révélé (dépression, psychose, paranoïa, schizophrénie, etc.),

selon une enquête Ipsos conduite en 2005, plus de la moitié des adolescents de 13 à 18 ans disent avoir déjà rencontré un problème "important" dans leur vie et le tiers disent le vivre actuellement. Sont cités entre autre : les problèmes familiaux (57%), scolaires (35%) sentimentaux (30%) et psychologiques (12%).

Les problèmes familiaux sont cités comme les plus importants (59%).

Pour améliorer ses performances :

cas d'utilisation des stimulants, consommation d'amphétamines, de cocaïne et dérivés,

dopage dans le sport ou la vie professionnelle,

consommation d'ecstasy dans les soirées pour "se défoncer" et rester éveillé toute une nuit,

recherche de sensations fortes et défi personnel.

Pour se soigner et résoudre des difficultés comportementales :

Certains prendront du cannabis pour calmer des douleurs,

des parents feront prendre des calmants à leur enfant pour "être tranquilles",

des insomniaques feront un abus de sédatifs,

des timides prendront un excitant pour vaincre leur timidité,

les schizophrènes ont fréquemment une consommation abusive de cannabis,

etc.

Quelle qu'en soit la cause, l'usage de drogue est rarement sans conséquences.

De l'expérimentation à la dépendance : le parcours du toxicomane

Le premier contact avec la drogue se fait souvent dans un groupe où il a valeur d'intégration ou d'initiation : le premier verre d'alcool en famille, la première cigarette puis le premier joint avec des amis, la première ligne de cocaïne avec des collègues, le premier cachet d'ecstasy dans une soirée ou une rave party, etc. ... Il est d'autant plus aisé que l’on peut facilement se procurer la drogue utilisée.

Il a souvent lieu à l'adolescence pour faire comme les autres, braver l'interdit ou vaincre un mal-être fréquent à cet âge. C'est le début de "l'usage" ou "phase de plaisir".....

La plupart des consommateurs en restent là et cessent rapidement leur consommation ou en font un usage épisodique jusqu’à avoir atteint leur maturité psychique et sociale (parfois tardivement) et ils s’arrêtent.

Cela ne veut pas dire que cette consommation est anodine, elle peut même être dangereuse (ecstasy, crack, LSD, cannabis et alcool si ivresse, etc.) et doit toujours être prise en considération.

Certains ressentent à cette consommation un plaisir fort ou un soulagement temporaire de leurs problèmes, et sont tentés de renouveler l'expérience de plus en plus fréquemment, d'autant que le plaisir s’émousse puis disparaît ou que le problème resurgit dès que la drogue ne fait plus d'effet.

Le produit n'a pas encore induit d'effets négatifs sur la santé, le psychisme ou la vie sociale, mais l'accoutumance commence à prendre place et diminue l'effet de la drogue, ce qui pousse insidieusement, sans que l'on s'en rende compte, à en consommer de plus en plus et de plus en plus souvent. C'est le début de "l'abus".

L'abus va produire des effets perturbateurs sur la santé, le psychisme et le comportement. L'abus devient rapidement nocif.

Les habitudes physiques et psychiques s’installent. Lorsqu’il ne consomme pas, le consommateur va ressentir l'état de manque, assorti d’une souffrance physique ou simplement d’une gêne ou d’une souffrance psychique. Il va passer du plaisir au besoin de plus en plus impérieux de consommer pour atténuer cette souffrance. Il entre dans la phase de "gestion du manque" où le manque cohabite avec le plaisir ou le soulagement.

Pour combler ce manque, il va consommer de plus en plus souvent seul, de plus en plus tôt dans la journée. Le processus de dépendance est engagé.

Le consommateur va voir son temps et sa vie de plus en plus monopolisés par la recherche de drogues. La dépendance est installée. C'est la phase de "galère"avec des conséquences parfois très dures sur la santé et surtout sur la vie sociale.

Son comportement, ses modes de pensée et sa façon de raisonner sont modifiés et altérés par son besoin de drogue. Il se trouve isolé et souvent rejeté par son entourage familial ou d'amis qui ne comprennent plus sa façon de raisonner et ne supportent plus son comportement, ses mensonges et souvent son laisser-aller, voire sa déchéance.

Il se replie alors sur lui-même et se tourne vers ceux qui consomment comme lui.

Il sera passé progressivement, insidieusement, de façon plus ou moins rapide selon la drogue utilisée, du plaisir à la souffrance, de l'expérimentation à la dépendance, de la vie normale à la déchéance.

Les différents niveaux d'usage

En matière de consommation de produits psychoactifs, nous distinguerons quatre niveaux évoqués précédemment :

l’usage,

l'abus,

l’usage nocif,

la dépendance.

Cette distinction repose sur les définitions de l’Organisation Mondiale de la Santé et de l’Association Américaine de Psychiatrie et est reconnue au plan international.

Certains auteurs fusionnent en un seul niveau l’abus et l’usage nocif car ces deux niveaux incluent les notions de souffrance et de préjudice.

L'usage

L'usage est une consommation de substances psychoactives qui n'entraîne ni complications pour la santé, ni troubles du comportement ayant des effets nocifs sur les autres.

L’usage est souvent une consommation ludique ou conviviale, faite pour s’amuser, passer un bon moment avec les autres ou par curiosité. L'usage est souvent le cas de l'expérimentation d'adolescents ou de jeunes adultes, c’est aussi le cas du verre d’alcool avec des amis.

La plupart du temps l’usage ne conduit pas à une quelconque escalade.

Cette consommation peut varier dans son intensité et peut être qualifiée d’expérimentale, d’occasionnelle ou de régulière.

L’abus

L’abus est un mode de consommation inadéquat d’une substance qui génère une souffrance ou altère le fonctionnement de façon que l’on puisse constater, sur une période d’un an, au moins un des faits suivants :

l'utilisation d'une drogue dans des situations où cela peut devenir dangereux (conduire une voiture, faire fonctionner une machine),

des infractions répétées, liées à l'usage d'une drogue (violences commises ou accidents occasionnés sous l'effet du produit),

l'aggravation de problèmes personnels ou sociaux causés ou amplifiés par les effets de la drogue (dégradation des relations familiales, difficultés financières),

l'incapacité à remplir ses obligations dans sa vie professionnelle, à l'école, à la maison ou en famille : absences répétées ou mauvaises performances au travail, perte d'attention, mauvais résultats ou absentéisme scolaire, exclusion, abandon des responsabilités familiales ou professionnelles, etc.

L'abus n'est pas uniquement lié à la quantité consommée

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