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La Luxure

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zac, « plus elle s’éloigne de la terre, même dans ce que l’amour a de terrestre, plus elle s’embellit à mes yeux », puis avec Du côté de Guermantes, « considérait la duchesse comme il eût fait d’une toile de maître et chercha ensuite son regard en faisant avec la bouche la moue qui veut dire : « Bigre ! » ».

Nous voyons donc que sans argent il n'y a plus de luxe et que le luxe se définit par les accessoire qui orne la femme, il touche les hommes politiques, le rang social, et rend parfois amoureux.

2. Vous identifierez les milieux sociaux mis en scène, puis vous direz quelle vision les auteurs donnent de ce thème commun : ces

textes vous semblent-ils développer une critique sociale ? (3 points)

Nous pouvons identifier des milieux sociaux différents mis en scène dans ces textes. En effet, dans La Parure de Guy de Maupassant, monsieur Loisel est un simple commis qui ne peut se permettre de dépenser sans compter et se voyait obliger de faire des sacrifices, « Il avait un peu pâli, car il réservait juste cette somme pour acheter un fusil », alors que dans La Curée de Zola, « on parle en milliers de francs et la femmes Saccard est de famille avec un grand politicien, «Worms avait accepté l’acompte de cinquante mille francs », « alla complimenter sa belle sœur ». Dans la femme sans cœur de Balzac, on voit le haut rang de la femme confronté à un homme apparemment de faible rang, « environnée d’hommages, vêtue de dentelles, de diamants, donnant ses ordres à la ville, et si haut placée et si imposante que nul n’ose lui adresser des vœux », « je me suis moqué de moi, je me suis raisonné, tout a été vain » . Puis dans le texte de Marcel Proust, c'est une famille issue de la noblesse, le luxe y ait, « considérait la duchesse comme il eût fait d’une toile de maître », « Quels magnifiques rubis ! ». Les auteurs nous montre que les personnages féminins veulent toujours impressionner, être la plus belle et surtout riche au yeux des autres, la plus regardée, comme nous le constatons dans La Parure, « il n’y a rien de plus humiliant que d’avoir l’air pauvre au milieu de femmes riches ».

Guy de Maupassant nous montre le coté capricieux de la femme avec un mari plutôt raisonnable qui essai de convaincre sa femme sur la complicité mais en vain , « Tu mettras des fleurs naturelles. C’est très chic en cette saison-ci. Pour dix francs tu auras deux ou trois roses magnifiques ». On y voit donc une critique sur les dépenses, le caprice inutile et exagérée des femmes avec souvent un mari qui céde facilement.

Dans La Curée, Zola nous montre que les femmes à la parure luxueuse peut cacher d’énorme soucis financier et donc rabaisse le rang de ces riches a nous lecteurs , « elle sortait de cet embarras d’argent, avec des rires de convalescente ».

Quand à Honoré de Balzac, il nous dénonce la réalité que certain gens modeste ne veulent pas croire, à savoir la pensée médiocre que le gens riches ont sur eux, « je me suis moqué de moi ».

Enfin dans le texte de Marcel Proust, l'auteurs montre les redevances que les femmes se doit entre elles, même si celle ci n'aime pas ce qu'elle porte, c'est par politesse selon elle, « Pour mon goût ils sont un peu gros, un peu verre à bordeaux plein jusqu’aux bords, mais je les ai mis parce que nous verrons ce soir la grande-duchesse chez Marie-Gilbert ».

Les auteurs nous montre la concurrence, les caprices et délires humains et ceux ci malgré les soucis financier et milieux sociaux qu'on a vu parmi ces texte.

Écriture d’invention

Pendant que sa femme enchaîne valse sur valse avec des attachés, le simple commis Loisel, dans un salon voisin, cause avec Julien

Dentu, jeune attaché, récemment fiancé et ravi par l’ambiance du bal du ministère.

Imaginez un dialogue où vous mettrez entre ces deux hommes, que leur statut social oppose, en situation d’échanger des arguments

sur les dépenses, le luxe, la vraie vie et le paraître.

Dans un salon plus loin, monsieur Loisel en compagnie de monsieur Dentu, parlent, alors que madame Loisel valse avec ses admirateurs.

« Quelle belle soirée, n'est pas monsieur Loisel? lança monsieur Dentu à son compagnon.

- Oui, effectivement,,, » répondit monsieur Loisel d'un ton neutre.

Cette réponse fut trop neutre pour l'attachée et qui reprit :

« Voyez ces jolies femmes, j'en profite pour vous complimenter sur votre ravissante femme. Voyez vous, je me suis fiancé depuis peu, et suis impatient d'emmener ma compagne dans ces soirée, je suis sur qu'elle appréciera ! »

-Mais certainement qu'elle appréciera, monsieur! » répondit le commis avec plus d’enthousiasme, puis il reprit :

« Voyez vous depuis que ma femme ait connu ces soirée, elle ne peut plus en manquer ne serait ce qu'une seule, mais le problème, c'est le coût de ces sortie. Il faut à ma femme une robe différente pour chaque occasion ainsi que la parure, et pas de factices ou de simple pierreries et financièrement,,,

-Mais mon ami, enfin ! Une femme qui prend soin d'elle, qui prête attention a son rang et prend sa place aisément parmi nous, quoi de plus beau ! Une femme élégante ça se vaut, s'exclama le jeune fiancé.

-Oui, oui, mais si je ne peux payer ses dépenses ? Vous vous êtes fiancée, c'est donc le triple de votre salaire qu'il faudra assumer. Et puis, moi j'aime bien les femmes naturelle et avec un esprit intelligent, c'est ça qui m'est le plus important! protesta le modeste fonctionnaire.

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