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La Vème République Française Sous De Gaulle

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que. Il prend ses fonctions le 8 janvier 1959.

· La SFIO ne participe pas au gouvernement car elle désapprouve la politique d’austérité, mais elle va apporter son soutien au général dans les grandes orientations de sa politique algérienne.

La décolonisation

· La décolonisation de l’Afrique noire et de Madagascar se fait sans crise majeure. Seule la Guinée vote « non » au référendum du 28 septembre 1958, refusant ainsi le statut d’Etat membre de la Communauté instituée par l’article 1 de la nouvelle Constitution, et choisissant l’indépendance. En fait, cette Communauté est éphémère. Dès 1960, la République malgache et les Etats d’Afrique noire devenaient pleinement indépendants et signaient les accords de coopération avec la France.

· Sur la question algérienne, le 16 septembre 1959, le général de Gaulle proclame le recours à l’autodétermination. Mais de Gaulle trouve désormais en face de lui l’opposition de plus en plus résolue des partisants de l’Algérie française. Elle s’affirme lors de la « semaine des barricades » en janvier et février 1960, et surtout lors du putsch des généraux en avril 1961. Mais de Gaulle est fort de l’appui de l’opinion : le 8 janvier 1961, le suffrage en métropole approuve l’autodétermination. Lors du putsch des généraux, le contingent et la majorité des officiers ne suivent pas les activistes. Par la suite, l’OAS, qui recourt au terrorisme, essaie de faire basculer l’armée de son côté, en vain. Cependant, la négociation avec le FLN, plusieurs fois engagée puis interrompue, aboutit enfin lors de la conférence et la signature des accords d’Evian le 18 mars 1962. Le 3 juillet, la France reconnaît l’indépendance de l’Algérie.

Une autre politique étrangère

· Libéré de l’hypothèque algérienne, de Gaulle peut, avec plus d’autorité, poursuivre les grandes orientations de sa politique étrangère.

· Hostile à une Europe supranationale, il avait fait en matière européenne deux choix considérables : ne pas mettre en cause le traité de Rome instituant le marché commun signé le 25 mars 1957, et poursuivre le rapprochement franco-allemand.

· De Gaulle était d’autre part hostile à l’organisation militaire du Pacte atlantique, qui intégrait l’armée française dans un système dirigé par les Etats-Unis. Dès mars 1959, il retire les forces françaises de Méditerranée du contrôle de l’OTAN.

· Parallèlement, la création de la force de frappe atomique est poursuivie activement. La première bombe atomique française explose le 13 février 1960.

· Ces orientations indépendantistes inquiètent les milieux politiques français favorables à l’alliance atlantique comme à l’intégration européenne. De plus, maintenant le problème algérien réglé, de Gaulle n’apparaît plus indispensable. Lorsque, le 15 mai 1962, de Gaulle réaffirme qu’ « il ne peut y avoir d’autre Europe que celle des Etats » et s’en prend à l’Europe supranationale, les ministres républicains populaires démissionnent du gouvernement, présidé par Georges Pompidou.

Succès et contestation du gaullisme

Référendum et élections de 1962

· Le 12 septembre 1962, de Gaulle fait connaître son intention de proposer au pays un référendum sur l’élection du président de la République au suffrage universel. Cette décision est très contestée, de Gaulle engage alors la lutte contre les « anciens partis », qui dénoncent le « pouvoir personnel » du général. Le gouvernement Pompidou est censuré le 5 octobre par l’Assemblée, qui de Gaulle dissout.

· La formation gaulliste obtient la majorité aux élections. Georges Pompidou est reconduit et demeure en fonction jusqu’à juillet 1958.

Election présidentielle et bipolarisation

· La paysage politique est désormais dominé par la perspective de l’élection présidentielle. Au premier tour de celles-ci, le 5 décembre 1965, le général de Gaulle est mis en ballotage face à François Mitterrand. Au second tour, Mitterrand recueille 45,49% des voix et le général remporte les élections avec 54,50%.

· L’élection présidentielle contribue à la polarisation des forces politiques. De la candidature de Jean Lecanuet naît le Centre démocrate, de celle de François Mitterrand naît la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS), qui cherche à réunir la gauche non communiste.

· Pendant que les conditions du jeu politique se modifient et que se poursuit une rapide croissance économique, la préoccupation majeure du chef de l’Etat, délivré du fardeau de l’Algérie, est la politique internationale.

· Le 14 janvier 1963, de Gaulle dit non à l’offre anglo-américaine de force « multinationale » et refuse la candidature britannique au Marché commun, considérant la Grande-Bretagne comme un « cheval de Troie » américain.

· Le général s’en prend aussi à la politique des Etats-Unis, qu’il critique l’intervention militaire au Viêt-Nam ou qu’il dénonce la situation privilégiée du dollar dans l’économie mondiale depuis 1945.

· Le 7 mars 1966, de Gaulle annonce au président Johnson que la France retire ses forces du commandement intégré de l’OTAN et qu’elle n’accepte plus la présence sur son sol d’éléments militaires alliés. Pour autant, il ne remet pas en cause l’adhésion française à l’Alliance atlantique.

· Lors de la guerre des Six Jours, en juin 1967, de Gaulle désapprouve l’intervention militaire israélienne et invite à un règlement du problème palestinien. Le

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